Three parts dead – Max Gladstone

Un monde et un système de magie impressionnants

three_parts_dead_gladstoneMax Gladstone est un auteur américain d’Urban Fantasy, d’Arcanepunk, de Fantastique et de SF connu pour son cycle The craft sequence, dont Three parts dead est un des volumes. La particularité de ce roman est que si il s’agit du premier écrit et publié, c’est en revanche le troisième si on tient compte de la chronologie interne de l’univers. En effet, l’auteur avait envisagé dès la conception de la saga que chaque livre ne constituerait pas forcément la continuité du précédent, et pourrait se passer avant (ce qui implique aussi que les lieux de l’action et les protagonistes peuvent être différents -même si, par exemple, nous retrouvons Alt Coulumb et Tara dans le tome 4, et Elayne Kevarian dans le 1-). Il a donc inséré un chiffre dans leurs titres (à part celui du tome 6, qui vient tout juste de sortir), afin de vous donner leur place dans l’ordre chronologique interne. En clair, Three parts dead est le premier publié, mais vu qu’il y a un « three » (trois en anglais) dans son titre, c’est le troisième tome que vous devez lire si vous voulez découvrir l’histoire dans l’ordre chronologique interne à cet univers. Sachez cependant que chaque roman a été conçu également comme un stand-alone, ce qui fait que vous pourriez théoriquement les lire dans n’importe quel ordre (même si certains détails ou références vont vous échapper), voire en lire un seul et pas les autres. Personnellement, j’ai préféré découvrir ces romans dans leur ordre de parution, afin de mieux mesurer l’évolution de l’écriture de l’auteur.

Ce cycle est présenté comme un des plus emblématiques, sinon LE plus représentatif de l’Arcanepunk, sous-genre dont nous avons parlé dans cet article et qui constitue une des pistes de renouvellement de la Fantasy dans les années à venir. Il va se poursuivre, en 2018, via la publication de novellas. 

Univers

Il s’agit d’un monde secondaire globalement inspiré par le niveau de technologie de la Terre de la fin du XIXe ou du tout début du XXe siècle. On trouve des bateaux et des trains à vapeur, des ascenseurs, des gratte-ciels, etc. La ville où se déroule l’action, Alt Coulumb, évoque en gros la New York de l’époque précitée, et ce d’autant plus que c’est le principal port du Nouveau Monde, le continent dernièrement colonisé dans cet univers. Notez que les livres suivants du cycle nous montrent d’autres coins de cette planète, et varient les ambiances (Two serpents rise, par exemple, s’inspire des civilisations précolombiennes). Et d’ailleurs, même à Alt Coulumb, le palais du justice est… une pyramide. Outre son importance dans le commerce « physique », la cité est aussi une plaque tournante de celui de pouvoir magique (voir plus loin), ainsi que sur le plan diplomatique, servant notamment de pont entre le Vieux Monde et les Rois Immortels à l’ouest, ou (via Kos) d’intermédiaire dans les deals entre ces derniers et les dieux.

La grosse différence est que dans ce monde, la magie, les dieux et les créatures fantastiques sont une réalité, et qui plus est une réalité palpable par l’homme de la rue et de tous les jours. De nombreux vampires fréquentent les bars de la ville, des fragments du pouvoir contenu dans chaque âme servent de monnaie (voir plus loin), les cours de justice ont aussi pour but de régler les litiges commerciaux liés à l’échange de puissance divine, on peut prendre un fiacre sans cocher pour se déplacer (on donne sa destination… au cheval !), et la technologie d’Alt Coulumb, basée sur la vapeur, est en réalité alimentée par le dieu (du feu) local, Kos. Des dieux qui sont une réalité tangible, et avec lesquels on peut communiquer et surtout négocier. La Foi locale n’est pas celle en leur existence, mais celle en leurs bienfaits et leur amour pour leur peuple.

Au final, même si on ne tient pas compte de la brillante redéfinition de la Foi religieuse et surtout de l’économie proposées par l’auteur (nous allons en reparler), nous sommes en présence d’une Fantasy (voyez l’article sur l’Arcanepunk pour savoir pourquoi je préfère classifier ce sous-genre sous cette bannière plutôt que sous celle du Steampunk, et pourquoi je le distingue de l’Urban Fantasy) qui pousse le curseur technologique encore plus loin que la Flintlock ou que la Gaslamp.

En plus d’être un monde contemporain (au sens Historique du terme), à la technologie « avancée » (pour de la Fantasy), cet univers sort aussi d’une guerre de grande envergure, qui a opposé les hommes… au dieux. Elle a pris fin quarante ans plus tôt (après un siècle d’affrontements), mais ses stigmates sont toujours visibles à différents niveaux. Tout à commencé lorsque certains spécialistes de métaphysique se sont demandés, en raison des similitudes entre hommes et dieux (qui peuvent naître, mourir, être ramenés à la vie) si les premiers ne pourraient pas aussi employer le pouvoir, sans que celui-ci leur soit confié par leur divinité (la magie divine pratiquée par les prêtres porte le nom assez amusant mais pourtant logique de Théologie Appliquée). Le Craft (qui donne son nom au cycle ; disons le Grand Art, pour employer une expression ésotérique courante et connue) était né (nous allons en reparler) : c’est à la fois l’art et la science d’employer le pouvoir comme les dieux le font (et sans que la puissance ou son contrôle soient fournis par ces derniers). Le problème, c’est que les dieux ont très mal pris la chose, et se sont attaqués à tout ce qui incarnait le savoir : universités, librairies, bibliothèques, etc. Les humains ont répliqué, et la guerre a débuté. Pour protéger les édifices visés par l’ennemi, les Sorciers et Sorcières les ont expédiés… dans les airs, formant ainsi les Écoles Cachées (et les autres Académies majeures). Notez que Kos, un des dieux d’Alt Coulumb, est singulier dans le sens où c’est l’un des seuls à ne s’en être jamais pris à un pratiquant de l’Art.

J’ai adoré ce monde, qui est à la fois un vrai monde de Fantasy mais qui laisse une place très inhabituelle dans le genre à une technologie plutôt avancée (on croise rarement des immeubles de plus de 47 étages dans la Fantasy -non-Urban- lambda, non ? ). Et encore, il est clair que nous n’avons jusque là vu qu’un tout petit bout de cette vaste planète : à la pensée qu’il me reste encore cinq romans à lire, j’en salive tout simplement d’avance !

Un monde où économie et magie sont étroitement mêlées 

Si vous devez payer quelque chose à Alt Coulumb, vous allez tendre un disque de métal. Normal, me direz-vous. Sauf que la valeur de ce dernier ne réside pas dans les métaux éventuellement précieux dont il est constitué, où dans une valeur monétaire certes abstraite mais liée à un stock d’or ou autre qui, lui, est bien réel. Non, en fait, ce n’est pas l’objet qui a de la valeur, mais ce qu’il contient : il n’est qu’un réceptacle pour un fragment de la puissance magique contenue dans chaque âme (y compris divine), le Soulstuff. Ainsi, ce n’est pas de la monnaie que vous échangez, mais un peu de pouvoir magique.

Car l’échange de diverses formes d’énergie permettant d’accomplir des actes surnaturels, qu’ils relèvent de la Théologie Appliquée (voire, pour les dieux, de leur propre magie divine) ou du Grand Art, est au cœur à la fois de l’univers et de l’économie (sans parler de l’intrigue de Three parts dead). La première chose qu’il faut comprendre est que le soulstuff (à moins d’en disposer de grandes quantités) n’est pas une source de puissance très efficace. Les Sorciers et Sorcières se sont donc tournés vers celle tirée de la lumière des étoiles et de la Terre (disons « l’énergie cosmo-tellurique », pour reprendre une autre expression ésotérique connue). Le cas des dieux est différent : lorsqu’elle émerge, une divinité n’est qu’une sorte de concept, qui ne gagne en individualité, en intelligence-conscience de niveau humain (et plus) et en pouvoir qu’avec le nombre, la fidélité et la ferveur de ses adeptes. Proto-dieu et sa tribu gagnent en puissance conjointement : avec la foi dans les bénédictions et avantages procurés par la divinité, cette dernière se renforce, et peut donc accomplir de plus en plus de miracles (au sens théologique) pour favoriser la croissance de la nation formée par ses adorateurs. A bout de quelques décennies, siècles ou millénaires, vous obtenez une déesse ou un dieu de premier plan, et un puissant empire (ou une cité-état de renommée et d’importance mondiale, peu importe).

Ça, c’est la voie lente, et, qui plus est, sûre. Mais il y en a une autre, plus risquée mais aussi plus rapide. Elle consiste à signer un contrat dans lequel vous, divinité, prêtez une partie de votre énergie magique à un autre dieu (voire à un mortel ou un Roi Immortel), ou bien à une nation ou organisation profane (je vous laisse imaginer le bénéfice que peut tirer une flotte de guerre, par exemple, des pouvoirs d’un dieu du feu comme Kos : de la propulsion à l’armement, il y a de quoi faire). La nature du transfert d’énergie fait que lorsque vous récupérez ce que vous avez prêté, vous faites un petit bénéfice, une sorte d’intérêt. En multipliant les contrats, vous pouvez donc acquérir pas mal de puissance en très peu de temps (du moins par rapport à la voie classique). Le seul problème est qu’il faut bien doser à la fois la part que vous prêtez (surtout qu’il y a en général plusieurs contrats, pas un seul) et surtout le timing : si trop de monde tire de la puissance en même temps, vous pouvez, vous, tout dieu que vous êtes, mourir. Alors certes, de puissants nécromanciens mortels peuvent vous ramener à la vie, mais ce ne sera plus vraiment vous. Lors de la guerre, la seconde divinité d’Alt Coulumb, Seril, a été tuée, puis ressuscitée, mais la « nouvelle version », Justice, n’a presque rien à voir avec l’ancienne, que ce soit dans la forme, le pouvoir ou les attributs. C’est presque l’équivalent, si je fais un parallèle audacieux avec la SF, d’une IA intelligente mais pas consciente qui serait créée à partir des scanners du cerveau d’une personne bien réelle récemment décédée.

Une conséquence est que les dieux vont établir des liens entre eux, des contrats où ils donnent ou puisent temporairement de la puissance chez d’autres divinités. D’où l’établissement de couples, puis de panthéons, puis enfin d’un réseau s’étendant entre les différentes mythologies de la planète. Notez que les Sorciers ont aussi établi ce genre de structures de pouvoir, les Concern, puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets. Par exemple, un groupe de Sorcières peut réunir sa puissance pour raser une forêt, et lorsque c’est fait, si l’opération a été bien menée, elles récupèrent plus de pouvoir qu’elles n’en ont investi.

J’ai été aussi bluffé par le système de magie que je l’ai été par l’univers : outre le fait que c’est original (surtout lorsqu’on vous explique que dans les Écoles Cachées, les étudiants dissèquent de façon routinière des « proto-dieux » !), c’est vraiment décrit avec précision mais également clarté… sur la longueur. Inutile, donc, de vous affoler si vous ne comprenez rien au début, tout vous sera expliqué avant la fin du livre. Et plus encore : j’ai volontairement occulté certains détails, soit pour ne pas vous dévoiler le point-clef de l’intrigue, soit pour vous laisser le plaisir de découvrir certaines choses par vous-même (les Rois Immortels, par exemple, leur origine, leurs caractéristiques et leur « look » très particulier !).

Intrigue, ambiance, personnages *

God is dead, Black Sabbath, 2013.

L’intrigue du roman est (trompeusement) simple à résumer : Kos, le dieu du feu d’Alt Coulumb, est mort (ça ne se voit pas, puisque jusqu’à la prochaine lune, son pouvoir continuera à alimenter la technologie de la ville). Dans le même temps, le plus célèbre juge de la cité a été assassiné, et les glyphes de sécurité qui ont capté l’image du meurtrier révèlent qu’il s’agit d’une gargouille, un des serviteurs de Seril, une race qui a été chassée lorsque la déesse est morte (elles sont devenues folles et ont eu un comportement meurtrier lorsque leur divinité est tombée lors de la guerre). Au passage, rares sont les livres à mettre cette espèce fantastique en avant, mais on peut aussi citer L’alchimie de la pierre d’Ekaterina Sedia.

Le clergé de Kos garde un secret absolu sur l’affaire, et fait appel à Kelethras, Albrecht et Ao, une puissante firme de Craft, une référence en matière de « reconstruction divine ». Comprenez qu’il s’agit en fait de Nécromants, mais spécialisés dans la résurrection… des dieux ! C’est d’ailleurs un de leurs (anciens) membres qui a jadis opéré celle de Seril, la transformant en Justice. Et c’est son ex-assistante, devenue, quarante ans après, une Sorcière très expérimentée, Elayne Kevarian, qui est chargée de l’affaire. Elle-même décide de recruter Tara Abernathy (c’est la charmante jeune femme sur la couverture), repérée dès ses études dans les Écoles Cachées, dont elle vient récemment d’être jetée. Et par jetée, je ne veux pas dire vulgairement « chassée », « exclue », mais bel et bien jetée par dessus-bord : ces bâtiments planant en altitude, quand on vous prend à vous attaquer au professeur vedette du coin, on vous balance sans autre forme de procès dans les airs. C’est d’ailleurs à l’atterrissage qu’on commence à se rendre compte des pouvoirs nécromantiques de la demoiselle ! Remise de ses émotions et de son décès (très exagéré), elle rentre dans sa cambrousse, avant de recevoir de Miss Kevarian le genre d’offre qui ne se refuse pas.

Les deux femmes vont alors nous entraîner dans une enquête qui tient autant du roman noir que du film de prétoire, puisque les membres de la Firme sont autant nécromants qu’avocats, en quelque sorte, spécialisés dans le droit commercial lié aux transferts de pouvoir. Elles seront assistées par Raz, un capitaine de navire (mercenaire et pirate) vampire, par Abelard, un prêtre de Kos novice, le premier a avoir remarqué son absence, et par Cat, une Blacksuit (littéralement « costume noir ») accro aux pouvoirs liés à son statut et qui, lorsqu’elle n’est pas réquisitionnée par sa déesse, essaye de combattre l’état de manque généré en se faisant volontairement sucer le sang par des vampires (dont, apparemment, la morsure apporterait une extase qui ridiculise même la plus puissante des drogues) ! En effet, Justice, la déesse protectrice d’Alt Coulumb, peut « posséder » certains citoyens, leur faisant revêtir une sorte de « revêtement » noir qui les rend invulnérables et leur donne une force suffisante pour mater sans problème même la plus redoutable des gargouilles (sans parler d’un simple mortel ou d’une Sorcière), plus la possibilité de relier son esprit en réseau avec les autres blacksuits ou une vision qui s’étend au-delà du spectre visible. Bref, une forme de mélange entre les Men in black et les Agents de Matrix. L’enquête sur la mort de Kos et celle du Juge Cabot se révéleront liées, et nous découvrirons Shale, la gargouille suspectée du meurtre du second.

Lors du procès intenté par ceux qui avaient des droits sur le pouvoir de Kos, et qui veulent avoir leur mot à dire sur la forme que prendra sa résurrection, Elayne et Tara seront confrontées à une vieille connaissance, qui représente la partie adverse, le redoutable (et fascinant) Denovo.

Je dois dire qu’au début, j’étais nettement moins passionné par les personnages ou l’intrigue que par le World- ou le Magic-building : pourtant, plus on avance et plus les deux prennent de l’épaisseur, jusqu’à ce qu’on comprenne les tenants et les aboutissants, les relations entre eux et leur dynamique, jusqu’à un long final à la fois très spectaculaire et passionnant, aussi bien sur le plan pyrotechnique que sur celui des révélations et autres explications. Sur la totalité du roman, donc, intrigue et personnages sont également une franche réussite. Signalons un long épilogue qui fait le lien avec d’autres romans du cycle.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère, celle de ces sortes de privés-avocats-nécromants qui mènent leur enquête depuis les tripots louches jusqu’aux clubs ultra-select où chacun peut trouver un enfer personnel à sa convenance (comme le disait jadis Axl Rose, if you’ve got the money, honey, we’ve got your disease), tout ça dans une ambiance majoritairement nocturne (vampire et gargouilles liées à la défunte déesse de la Lune oblige).

Si j’avais à émettre une seule critique, ce serait sur une narration qui, par moments, est un peu trop éclatée entre les points de vue des uns et des autres. Et ce d’autant plus que l’intrigue est très resserrée : à part la période préliminaire qui concerne Tara avant qu’elle ne soit engagée par Miss Kevarian, toute l’action ne se déroule que sur un intervalle de deux jours seulement. Mais bon, pour un premier roman, la maîtrise de l’auteur est globalement assez impressionnante, et ce petit défaut n’impacte pas la qualité générale de Three parts dead.

En conclusion

Max Gladstone propose, avec ce roman (le premier écrit, le troisième dans la chronologie interne de l’univers), une forme de Fantasy, de Science-Fantasy ou d’évolution du Steampunk (selon votre conception) appelée Arcanepunk qui mêle étroitement une puissante magie, profane ou divine, avec une technologie type fin XIXe / début XXe, le tout dans un monde secondaire richement construit. Deux membres d’une firme de sortes d’avocats-nécromanciens (si, si !) sont engagés pour enquêter sur la mort de Kos, dieu du feu de la puissante Alt Coulumb, en trouver les causes et assurer sa résurrection (pardon, « reconstruction divine ») avant que la nouvelle ne se répande ou que la prochaine lune ne fasse disparaître l’effet de son pouvoir, qui alimente en chaleur et en vapeur la technologie de cette métropole de quatre millions d’âmes. L’enjeu est donc d’éviter le chaos lié à une pénurie d’énergie, en plus du choc lié à la mort de Dieu…

Le monde et l’ambiance sont passionnants, la magie, étroitement liée à l’économie et à la technologie, est à la fois originale et finement construite, les personnages se révèlent très solides, et la résolution de l’intrigue vraiment menée avec maîtrise et prenante. Bref, à part à la rigueur une narration un poil éclatée par moments, c’est un quasi-sans-faute, surtout pour un premier roman.

Etant donné que j’ai eu la chance de pouvoir me procurer 5 tomes / 6 d’un coup à un prix ridicule (et que le dernier sorti fait moins de 2 euros 30, de mémoire…), je vais vous proposer les critiques des autres romans du cycle dans les mois à venir, en commençant par Two serpents rise, dont j’attends beaucoup de l’ambiance aztèque !

Niveau d’anglais : plutôt facile.

Probabilité de traduction : peu probable. Six livres sont sortis, et aucun n’a été traduit. Personnellement, je préfère croire à un manque de visibilité plutôt qu’à un désintérêt, tant cette oeuvre est à la fois originale et intéressante.

Pour aller plus loin

Ce roman est le premier tome d’un cycle : retrouvez sur Le culte d’apophis les critiques du tome 2, du tome 3,

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lianne sur De livres en livres, celle du Chroniqueur,

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33 réflexions sur “Three parts dead – Max Gladstone

  1. Super chronique ! C’est vrai que ce n’est pas facile d’expliquer toutes les facettes du monde, surtout sans trop spoiler. Et surtout sans trop en dévoiler parce que mine de rien on en apprends encore sur le monde passé la moitié du livre, du coup la découverte fait parti du plaisir =)

    Je suis vraiment contente que tu l’ai apprécié autant que moi. J’ai d’ailleurs prévu le T3 pour la semaine prochaine, voir la suivante si je suis en retard 😛 (bientôt quoi) et j’ai hâte !

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  2. J’ai aussi profité de la promotion sur les premiers tomes. J’ai survolé ton avis et je pense qu’ils vont remonter rapidement dans ma PAL, mais c’est d’un compliqué à gérer une PAL en français et une PAL en Anglais ^^

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    • C’est clair que le prix demandé est vraiment assez ridicule pour 5 romans, surtout de qualité.

      Personnellement, j’ai fusionné les deux, c’est plus simple. Je prévois en gros 2-3 lectures en anglais par mois (tout dépend des sorties, aussi bien en VO qu’en VF, sachant que je donne la priorité aux nouveautés), et pour le reste c’est en VF.

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  3. Merci pour cette découverte (je viens d’acheter les 6 volumes pour ma liseuse). Alors que je suis plutôt orienté Hard SF, ta critique a évoqué pour moi de fortes et plaisantes réminiscences de lectures telles que Seigneur de Lumière de Zelazny ou de la version du Râmâyana d’Ashok K. Banker. C’est titillé par la conception du caractère mortel des dieux et de leur manipulation que je me réjouis de découvrir cet univers.

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    • C’est gentil, mais oui, il le faut. Une chronique sur Elbakin donnera bien plus de visibilité à ce cycle qu’un blog ne le fera jamais, et ça peut éventuellement conduire, qui sait, à une traduction.

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