The A(pophis)-Files – épisode 3 : Ils connaîtront la puissance de ton épée !

afiles_3Dans ce troisième épisode de la série des A-Files (des articles de fond consacrés aux grandes thématiques et éléments emblématiques de la SFFF) nous allons parler d’un objet qui symbolise pratiquement la Fantasy à lui seul : l’épée. Arme caractéristique de l’époque médiévale (fantastique) majoritaire de façon écrasante dans ce genre littéraire, symbole de prestige ou de virilité pour le personnage qui la porte, artefact de pouvoir parfois capable de détruire des mondes entiers, l’objet ne se réduit pas, la plupart du temps, à un banal instrument martial en bronze, en fer ou en acier. D’un rôle accessoire (dans tous les sens du terme) jusqu’au fait de constituer le cœur de l’univers ou de l’intrigue, sa place est aussi très variée. Il me paraissait donc important d’examiner son rôle dans la Fantasy d’hier, d’aujourd’hui, mais aussi et peut-être surtout de demain. 

L’épée : rôle

fafhrd_gray_mouser_bladesPour se rendre compte de l’importance considérable de cet objet dans la Fantasy, il suffit de regarder les couvertures des livres, les noms de certains sous-genres (Sword & Sorcery), ainsi que les titres de romans ou de cycles (L’arcane des épées -Tad Williams-, Le cycle des épées -Fritz Leiber-, L’épée de vérité -Terry Goodkind-, etc). Néanmoins, cette quasi-omniprésence ne saurait cacher que 1/ l’épée a un rôle très différent dans ces myriades de livres et que 2/ ses jours sont peut-être comptés (nous en reparlerons dans la dernière partie de cet article). En effet, les épées ne jouent absolument pas le même rôle dans les aventures de Conan par rapport à celles d’Aragorn, et leur rôle est encore très différent chez Elric ou chez le Toubib de Glen Cook. En schématisant, on pourrait donc trouver à l’objet cinq grandes utilités dans les mondes médiévaux- ou antiques-Fantastiques : le simple outil, le marqueur, le symbole, l’artefact, le personnage.

Le symbole

Pour certains auteurs, une épée est un symbole, d’autorité ou de royauté le plus souvent. Elle peut avoir des pouvoirs (ou une origine) magiques (Excalibur) ou pas, mais sa possession donne à son heureux porteur une autorité incontestable sur ses compatriotes, un statut de Roi, de chef, d’emblème de la nation ou quoi que ce soit du même ordre (cf Zémal dans les Chroniques de Tramorée de Javier Negrete). L’objet peut aussi être un symbole d’espoir ou de ralliement, par exemple avec Anduril, l’épée reforgée pour Aragorn à partir des tronçons de Narsil, jadis brisée par Sauron : la réparer, c’est signifier que la lutte reprend, et que ce qui a blessé le seigneur ténébreux une fois peut encore lui faire du mal.

Avec ce type d’auteur, d’intrigue et d’univers, l’épée n’a pas qu’un statut utilitaire : sans être un personnage comme l’est, par exemple, Stormbringer, elle a tout de même une certaine âme. Cela se manifeste tout simplement par le fait… qu’elle ait un nom, et ne soit pas juste un bout d’acier anonyme sorti d’une forge comme des centaines d’autres identiques. Une arme prestigieuse, passée entre les mains de différents héros au cours des âges, ou forgée, brisée / endommagée et reforgée, ou bien forgée à partir de l’acier d’une épée antérieure (Le trône de fer) peut même avoir un « lignage », comme un chevalier ! (Tolkien est le très grand spécialiste de la chose : par exemple, Narsil est la « sœur » d’une autre épée, Angrist). Dès lors, elle quitte le champ purement utilitaire pour entrer dans un autre, plus riche et plus complexe. C’est aussi le cas si l’épée a été associée à des événements ou des personnages marquants dans la vie d’un protagoniste, comme c’est le cas pour Aiguille, la lame d’Arya Stark.

Notez cependant que les choses peuvent parfois être un peu plus complexes : dans le cycle des épées, par exemple, le Souricier Gris (représenté, avec son inséparable compagnon Fafhrd, sur la première image illustrant cet article) donne des noms à son épée et à sa dague (Scalpel et Griffe de chat) mais étant donné sa propension à perdre / se faire confisquer son équipement, ce sont des noms génériques qui s’appliquent à toutes les armes de ce type qu’il manie. Il n’est pas question ici d’une arme, toujours la même, qui a une histoire, juste d’un surnom donné à une lame banale, sans puissance magique ou signification symbolique particulière.

Notez aussi que parfois, la question se pose de savoir qui fait de l’autre une célébrité, de l’épée ou de son porteur : si Roland fait celle de Durandal, en revanche Excalibur fait d’Arthur un Roi, avant que sa délurée de femme ne fasse son infamie éternelle en faisant l’hélicoptère thaï et la brouette mongole avec Lancelot, et que la Table ronde n’achève de le faire entrer dans la légende.

Le simple outil

Une simple question : connaissez-vous le nom de l’épée de Kane ou de Conan ? Ou de celle de Toubib ? Non. Et pourquoi ? Parce que pour eux, ce sont de simples outils, pas plus dignes de porter un nom et d’avoir un lignage ou une histoire que leur tunique ou leurs bottes (même si, comme nous le verrons, les choses sont parfois un peu plus subtiles que cela). Dès lors, l’objet se réduit à sa simple dimension utilitaire qui, si on se penche attentivement sur le problème, constitue une part non négligeable, pour ne pas dire majoritaire, de la Fantasy moderne. Car tout n’a pas toujours été ainsi.

Le marqueur

conan_swordParfois, l’épée peut être un symbole… mais pas dans l’univers du roman, et pas destiné à ses habitants… mais au lecteur ! Pour le comprendre, il faut faire un peu d’histoire du genre : dans la première moitié du XXe siècle, on parlait d’Heroic Fantasy (HF), non pas comme d’un sous-genre parmi d’autres, mais pour désigner toute la Fantasy. A cette époque lointaine, on était encore loin de la multitude de variantes qui la constituent aujourd’hui. Lors de cet âge héroïque, donc, l’HF (et sa variante ou évolution, la Sword & Sorcery -S&S-) mettait l’accent sur la virilité, le culte de la force et du maniement des armes. Et qu’est-ce qui symbolisait tout ça ? L’épée (ou parfois la hache, mais on ne va pas chipoter, hein 😀 ). On est considéré comme un homme lorsqu’on a assez de muscle et de testostérone pour en manier une et tuer un autre mâle adulte (ou un monstre, peu importe). La valeur d’une personne se confond avec sa valeur au combat. Les personnages sont, le plus souvent, de grands barbares à la musculature hypertrophiée, même s’il existe des exceptions (le Souricier Gris, Elric).

Bref, l’épée est, ici, un symbole à la fois dans le monde du roman (cela peut être à la fois un signe de liberté -le port de l’épée à la ceinture peut signifier qu’on est libre de se défendre contre tout agresseur-, de passage à l’âge adulte mais aussi d’oppression -des soldats des potentats locaux aux seigneurs de la guerre, seuls portent les armes ceux qui régissent la vie des simples paysans, serfs, esclaves ou citoyens-) mais aussi et peut-être surtout dans le monde réel, dans ce cas de certaines valeurs à mettre en avant, que ce soit du fait de convictions personnelles de l’auteur ou parce que le lectorat de l’époque, quasi-exclusivement masculin, était friand de héros virils, musclés, violents, réglant leurs problèmes de la façon la plus directe, impitoyable et sanglante qui soit.

L’artefact

Enfin, l’épée, en plus d’être une arme et éventuellement un symbole politique, peut aussi être un puissant artefact magique. Les exemples en Fantasy sont absolument innombrables, et je ne vais donc même pas tenter d’être exhaustif, plutôt de vous donner quelques exemples particulièrement marquants, en tout cas pour moi : citons donc la Grayswandir de Corwin d’Ambre (Roger Zelazny), Bepher et Nepher, les lames de Pile-ou-Face dans la série de BD Les chroniques de la Lune Noire, Dard dans le Seigneur des anneaux, l’épée de vérité de Richard Rahl (Terry Goodkind), le Glaive de Sommer dans les Livres dont vous êtes le héros (LDVELH) de la série Loup Solitaire, l’épée vorpale créée par Lewis Carroll et popularisée par AD&D, et la Dragnipur d’Anomander Rake chez Steven Erikson.

Cependant, deux exemples d’épées surpuissantes se détachent de tous les autres : la Stormbringer (et Mournblade…) de Michael Moorcock, ainsi que L’épée brisée de Poul Anderson (qui a très probablement inspiré la précédente). Si les histoires tournant autour de ce genre d’artefact arcane vous intéressent, vous ne trouverez pas mieux à lire !

Notez que la possession de ce genre d’arme extraordinaire est rarement de tout repos pour son à priori heureux propriétaire : il peut devenir une cible privilégiée à abattre, il peut être contrôlé, ou du moins influencé, au moins en certaines circonstances, par son épée (Elric, Pile-ou-Face), voire même être mené vers un destin plus funeste que glorieux par sa lame.

Le personnage

pilou_swordsCertains des exemples cités ci-dessus (les plus emblématiques étant Nepher et Bepher ainsi bien évidemment que Stormbringer) ou encore Exterminator dans la série de LDVELH Loup * Ardent, montrent des épées qui sont non seulement de puissants objets magiques, mais qui sont aussi intelligentes et capables de communiquer (le plus souvent par télépathie) avec leur porteur. Dès lors, elles transcendent complètement le statut d’objet (quelle que soit son importance ou son utilité) pour atteindre le statut de personnage à part entière. Et dans l’écrasante majorité des cas (on parle d’une arme, après tout), la personnalité en question est de nature plutôt sanguinaire, jalouse et vindicative, même si des exceptions existent (Bepher se présente à Wismerhill en disant « la paix soit avec toi », tandis que Nepher souhaite « destruction et souffrance » à ses ennemis). Et le pire, c’est qu’en pareil cas, la personnalité de la lame a une forte tendance à « déborder » sur celle de son propriétaire : lorsque Elric s’étonne de ne plus voir une de ses connaissances, un Tristelune mortifié lui révèle que dans l’ardeur du combat (en réalité, « possédé » par le côté berserk et assoiffé de sang de Stormbringer), il l’a lui-même occis sans s’en rendre compte !

Malgré de grands exemples de romans de Fantasy mettant en jeu des épées magiques, y compris intelligentes, je pense très sincèrement qu’il reste là un gisement à exploiter, qui ne l’a jusque là pas été complètement. Je pense qu’il y avait des relations (et leur dynamique) encore plus profondes et subtiles que cela à établir, et cela n’a à mon avis pas été aussi bien fait que cela aurait pu l’être. A vrai dire, ce type de relation, je l’ai croisé une seule fois, c’était en SF, c’était avec un flingue, et on ne peut pas dire que ça émanait du meilleur écrivain du marché, puisqu’on c’était dans Le Faucheur de David Gunn !

L’épée : importance

L’importance d’une épée dans l’intrigue ou l’univers d’un roman ou d’un cycle découle, la plupart du temps, en droite ligne de son rôle tel que précédemment décrit : il est évident qu’une simple épée en acier n’aura pas le même poids qu’une Stormbringer ou une Anduril. Et plus l’épée est puissante, accorde une importance politique / de la gloire à son porteur ou est intelligente, plus il y a de chances qu’elle soit en fait au centre de la construction de l’histoire.

Attention, cependant : l’importance de l’arme peut ne pas être complètement évidente de prime abord, surtout dans le cas d’un cycle long. Toutes les sagas ne posent pas d’entrée comme enjeu le fait de retrouver ou de s’emparer de bidule, la lame magique ou sacrée pour le peuple Z. Si on examine le cycle d’Elric attentivement, on s’aperçoit par exemple que Stormbringer n’est longtemps qu’un outil, certes surpuissant, mais qu’un outil pour permettre à Elric d’accomplir d’autres objectifs, qui ne se révéleront cependant qu’accessoires, insignifiants, dans la grande partie d’échecs cosmiques jouée à son insu par son épée.

L’épée : hier, aujourd’hui… demain ? 

Comme nous l’avons vu, l’épée a une grande importance dans les graphismes associés à la Fantasy, était un élément fondamental de celle des origines (Heroic Fantasy et Sword & Sorcery) et reste le pivot d’un très grand nombre des plus grandes sagas du genre (Shannara, la Roue du temps, l’Arcane des épées, l’épée de vérité, Elric, etc). Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui, l’objet est moins mis en avant sur les couvertures de romans (ne serait-ce que pour éviter les clichés et ne pas être un repoussoir pour un lectorat féminin pas forcément attiré -mais pas automatiquement rebuté, hein, coucou Boudicca et Lutin- par cette imagerie sentant la violence et la testostérone), et qu’un problème plus insidieux va bientôt lui être posé, à savoir une évolution du genre vers des territoires où cette arme est… obsolète !

crimson_campaignJe vous parle fréquemment, sur ce blog, de Flintlock Fantasy, ou plus largement de Gunpowder Fantasy. Plus généralement, je pense que l’évolution du genre, dans les années à venir, passera par un éloignement beaucoup plus fréquent de la période / technologie médiévale, jusqu’ici omniprésente. Certaines des dernières sorties, en VF ou en VO, montrent d’ailleurs clairement la montée en puissance de cette Fantasy à armes à feu, ne se passant ni dans le monde réel, ni à l’époque moderne ou contemporaine (et donc distincte de l’Urban Fantasy ou du Steampunk) et mettant en jeu un haut degré de magie, ainsi que des créatures ou des races fantastiques. Si je prends juste comme exemple certains des romans sortis, en VO ou en VF, ces trois derniers mois et chroniqués sur ce blog, Blackwing (pour l’instant en VO, bientôt en VF), Le miroir de sang (VF), Soul of the world (VO) et Le sang du dragon (VF) montrent tous des univers de Fantasy avec des armes à feu plus ou moins évoluées (les plus avancées étant dans le dernier des livres cités).

Dès lors, entre les romans qui ne veulent pas montrer d’épée et ceux qui vont plutôt montrer… un mousquet (comme le second tome du cycle des Poudremages un peu plus haut), il est devenu tout à fait possible que l’épée disparaisse des couvertures, et, pire que ça, que son rôle devienne à nouveau celui d’un simple outil plutôt que les autres rôles possibles décrits plus haut. Et qui sait, peut-être qu’un jour, un équivalent Flintlock Fantasy d’Elric maniera un mousquet-démon tirant en rafales sans jamais avoir besoin de poudre ou de balles : voilà un bien beau gisement à exploiter, amis auteurs, non ?

Une fantasy sans épée vous paraît être une perspective irréaliste, voire ridicule ? Mais absolument pas ! Ces dernières années, nous avons pu lire de plus en plus de romans sans races non-humaines (elfes, nains, orcs, etc), sans dragons ou bestioles fantastiques, parfois même sans éléments surnaturels ou quasiment (comme dans la Fantasy Historique à la Guy Gavriel Kay), ne relevant parfois de la Fantasy que par le fait qu’ils se déroulaient dans un monde secondaire. Bref, certains des points qui étaient considérés comme caractéristiques de la Fantasy ont petit à petit disparu, ou au mieux se sont atténués (ce qui ne signifie pas pour autant que les livres « à l’ancienne » ne paraissent plus ou ne sont plus populaires parmi certaines catégories de lecteurs). L’évolution d’une partie significative du genre vers un stade d’inspiration post-médiéval est à mon avis inéluctable, ce qui fait que l’épée sera de moins en moins emblématique de la Fantasy (le dragon, par contre…).

30 réflexions sur “The A(pophis)-Files – épisode 3 : Ils connaîtront la puissance de ton épée !

  1. Dans un univers où celle-ci devient technologiquement obsolète, l’épée pourrait toutefois garder un aspect symbolique fort, comme celui d’un passé, d’une sagesse oublié détenue par quelques uns qui résistent à un ordre nouveau technologique et déshumanisé. Imaginons une high fantasy se déroulant il y a longtemps dans un monde post-médiéval, dans galaxie lointaine, très lointaine. On pourrait même imaginer que cette high fantasy inclut des vaisseaux, un empire technologique et quelques résistants dont un ordre disparu d’anciens chevaliers qui manipulent encore l’épée. On les appellerait sabres de lumière. Cool, ou bien ?

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  2. Encore un bel article, ma foi.

    Je termine la trilogie The Vagrant et cet aspect de sa mythologie s’étoffe et devient très intéressant aussi (la création d’épées vivantes avec leur œil et leurs petites ailes, et leurs relations avec les porteurs).

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    • Ah non, me dis pas ça, j’étais plus ou moins décidé à laisser tomber le cycle, là du coup il va encore falloir que je pousse les murs pour insérer les tomes 2 et 3 dans le programme 😦

      Sinon, il me semblait avoir vu que tu avais attaqué du Staveley, tu accroches ou pas ?

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      • Bah The Vagrant c’est particulier, je mets longtemps à les lire parce que c’est un peu bordélique, mais y’a des trucs très sympas dans l’univers donc pas un coup de coeur, mais toujours agréable.

        Staveley je l’ai pris en audio donc j’avance seulement quand je me balade, j’en ai pour le mois 😀 Pour le moment la trame est classique (le roi est assassiné et on suit ses trois enfants qui sont éparpillés et en danger) mais les personnages sont cools et l’univers a l’air pas mal solide, j’attends de voir ou ça va pour donner un vrai avis

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      • Je rectifie, arrivé a la moitié du staveley je trouve ça de plus en plus moisi 🙂

        Je vais aller jusqu’au bout avant de faire ma chronique mais c’est vraiment maladroit pour moi

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    • Presque. Du Legends & lore d’AD&D2, le premier truc que j’ai lu en anglais (j’avais dans les 17-18 ans, c’était il y a un quart de siècle, c’était le bon vieux temps…).

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        • Oui, c’est une illustration intérieure. Il y en avait une pleine page pour chaque panthéon présenté, dont celui de Nehwon (et c’est là que j’ai entendu parler pour la première fois d’Issek de la Cruche 😀 ).

          Je n’ai plus joué depuis 1999 ou 2000, il me semble. D’abord par manque de partenaires (on s’est tous dispersés à la fin de nos études universitaires, puis j’ai changé de région), et maintenant par (gros) manque de temps. Mais je garde l’idée dans un coin, PPD maître du donjon, ça doit tout de même le faire grave ! Merci 🙂

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            • C’est un vrai collector, celui-là, vu que lorsque TSR a changé de patron, le nouveau boss a refusé de faire de la pub pour Chaosium, ce qui fait que toutes les impressions suivantes ont vu ces deux panthéons sauter. Moi-même, je possède le L&L pour AD&D1 qui ne les contient pas.

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  3. PAS TOUCHE AU DRAGON 😀
    Article très intéressant, il manque juste une boutade sur l’importance surdimensionnée que peuvent avoir les épées dans certains univers de SF ^^. Moi j’aime bien les épées en couverture (à condition qu’elles ne soient pas tenues par des femmes dont l’armure sert uniquement à mettre en valeur leur anatomie xD)

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    • Merci 🙂

      Une boutade du genre « ton ach’tuche est plus longue que la mienne, Yop Solo… » ? 😀

      Ah bon, l' »armure » (si on peut appeler ça comme ça, disons le string en cotte de mailles) sert à autre chose chez les personnages féminins ? 😉

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  4. Très bel article (mais c’est une coutume). La première approche de cet instrument est vraiment orientée dans son utilisation première, je note que des titre de HF ou S&S, je n’en lis quasiment pas mais cela n’est pas un frein à l’appréciation de l’article. Je te rejoins sur l’évolution de cet arme avec la modernisation de la fantasy. Epée, sabre, fais-tu une distinction ? (j’ai mon sabre d’officier, remis lors de l’adoubement, il a une forte valeur symbolique) 🙂

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