Aux comptoirs du cosmos – Poul Anderson

Un an entre deux tomes, c’est trop long, vite, une nouvelle dose !

comptoirs_cosmosAux comptoirs du cosmos est le second des cinq volumes du cycle La Hanse galactique, par Poul Anderson, après Le prince-marchand. Sa particularité est qu’en plus du truculent Nicholas Van Rijn, il introduit d’autres personnages emblématiques de la saga (dont Adzel), à commencer par David Falkayn, qui a même les honneurs de la couverture (superbe, signée Nicolas Fructus).

Ce livre comprend cinq nouvelles (de quelques dizaines de pages chacune) plus un prélude et deux interludes (quelques pages à chaque fois), ainsi qu’une préface signée par le traducteur (et un des principaux promoteurs de l’auteur en France, avec Pierre-Paul Durastanti), l’excellent Jean-Daniel Brèque. Comme d’habitude, je vais vous présenter un résumé de chacune des nouvelles, avant de vous donner mon avis les concernant, ainsi qu’un sentiment général sur le recueil.

La roue triangulaire

L’action se passe sur Ivanhoé. Cette planète, située sur la route des Pléiades, n’a pas été considérée comme propice au commerce. On s’est contenté d’y installer un dépôt de réparation, afin d’assister un éventuel vaisseau en détresse dans le secteur. Et justement, suite à un saut hyperspatial, le Ça boume (j’adore ce nom 😀 ) a eu une avarie de son réacteur à Fusion et a été contraint de se poser en catastrophe sur ce monde. Et là, c’est le drame : la nourriture des indigènes est violemment toxique pour l’organisme humain, le dépôt ne contient pas de provisions, et surtout il est éloigné de la position du vaisseau et le générateur de secours pèse deux tonnes, dans une civilisation où l’usage profane de la roue (et de la forme ronde en général) est tabou pour des raisons religieuses (il s’agit d’une théocratie hyper-conservatrice : l’auteur emploie même le terme de civilisation « pétrifiée »). Impossible, donc, de fabriquer un chariot, sachant que le temps est compté et que l’hostilité des Consacrés (mélange de lettrés et de prêtres) est de plus en plus manifeste… Comment David Falkayn, jeune apprenti-Polesotechnicien de 17 ans, et son maître Martin Schuster, vont-ils s’en sortir ? Ce dernier va employer la plus subtile et retorse des armes, sa connaissance livresque étendue de l’histoire des sciences, des religions et de la kabbale (si, si, comme Madonna) !

C’est un excellent texte, avec un parfum Asimovien / Fondation, qui dénonce les sociétés hyper-conservatrices et l’emprise de la religion, l’astrologie et la superstition sur un peuple aspirant à la liberté d’entreprendre et de penser.

Un soleil invisible *

Invisible sun, The Police, 1981.

Trois ans plus tard. Falkayn, désormais Compagnon (un des plus jeunes de l’histoire de la Ligue), veut devenir Maître Marchand le plus rapidement possible. Il est envoyé sur la planète Vanessa, dont l’orbite vient d’être envahie par une flotte Kraoka (imaginez un tyrannosaure de taille humaine, avec de la fourrure et un aileron dorsal thermorégulateur), qui somme la Ligue d’évacuer la région de Beta Centauri. Cette espèce, en effet, ne peut vivre qu’autour d’étoiles de classe F, pour des raisons liées à son métabolisme très énergétique. Vanessa faisait jadis partie de sa sphère de colonisation (établie à l’aide de vaisseaux infraluminiques), et abrite toujours des membres de cette race. Leurs frères en orbite veulent former un nouvel empire à partir des débris dispersés de leur ancien espace. Problème : qui leur a fourni cette technologie hyperspatiale, qui sont ces humains qui semblent détenir des postes de haut rang chez eux, et surtout d’où ces Kraoka viennent-ils ? En effet, comment la Ligue peut-elle se défendre sans savoir où frapper ? Où, donc, est le soleil invisible ?

Il s’agit une nouvelle fois d’un texte très savoureux, dénonçant le militarisme et l’impérialisme en mettant en scène des prussiens de l’espace (il y a des allusions tout à fait explicites, y compris le fameux « vous avez les moyens de me faire parler » et le Fatherland -sous sa forme Vaterland-), y compris une belle militaire, l’équivalent spatial de la blonde et divine espionne nazie. Comme dans la précédente nouvelle, et conformément à l’esprit du cycle tout entier (ainsi que de celui de Fondation, auquel je pense souvent en lisant ces textes), les crises ne sont pas réglées par la force brute, mais par la ruse, ainsi, ici, que par une bonne dose de séduction. C’est aussi un éloge à l’esprit d’aventure et à la soif de nouveaux horizons de la Ligue (et, par extension, une ode au Space Opera), qui ne se réduit donc pas à une bande de vils capitalistes : eux aussi ont un idéal.

Falkayn a pris de l’épaisseur en tant que personnage, et là où Van Rijn est tonitruant (et règle les situations hasardeuses par le bluff, la corruption ou la déduction), lui fait plus dans la subtilité, la roublardise et, on l’a dit, le charme. Côté personnages, le Maître Marchand local, Beljagor, est également très pittoresque, et donne lieu à des dialogues et situations délectables.

Si vous êtes comme moi, à savoir amateur de Hard-SF et / ou passionné d’astrophysique, vous apprécierez également la place importante laissée à cette science dans l’intrigue (sans que le texte ne me paraisse dur à suivre pour un complet néophyte dans le domaine pour autant).

On remarquera aussi avec intérêt la mention à « l’âge des ténèbres » des Kraok, une ère de régression technologique et d’émiettement politique qu’on retrouve, outre chez Anderson, chez d’autres auteurs, Asimov étant le plus emblématique.

Au passage, après avoir lu ce texte, je trouve la race à trois sexes développée par Iain Banks dans L’homme des jeux nettement moins originale, puisque le texte de Poul Anderson est largement antérieur à celui de l’écossais.

Ésaü

Cette nouvelle met en scène Emil Dalmady, un responsable local de la Compagnie solaire des épices et liqueurs rappelé d’urgence sur Terre, à sa grande incompréhension. Il s’en ouvre d’ailleurs à son patron, Nicholas Van Rijn, qui lui demande la teneur exacte des événements qu’il vient de vivre. En effet, Dalmady était en poste sur Soliman, une « subjovienne » peuplée par des extraterrestres respirant l’hydrogène. On trouve dans leur environnement une plante, le Bluejack, qui a des effets médicinaux sur le métabolisme d’autres respirateurs d’H2, comme ceux qui vivent sur Babur, un monde voisin. La Compagnie se charge de transporter la plante des premiers chez les seconds, pour un profit qui n’est cependant que marginal.

Hélas, tout déraille le jour où les Baburites construisent une base automatisée, lourdement armée, protégeant un essaim de robots qui servent à la fois à la récolte et à la défense. Ils repartent ensuite, ne prévoyant de venir chercher le stock accumulé qu’une fois de temps en temps. Ils ont bien conscience que le fait que Soliman soit à la limite extrême de l’espace de la Ligue et que ce commerce ne soit de toute façon que marginalement rentable pour la Compagnie de Van Rijn conduira très probablement à l’abandon pur et simple de la planète. Sauf que Dalmady et son équipe ne l’entendent pas ainsi : le profit et les lois de la Ligue, c’est une chose, l’aspect scientifique et les promesses faites aux indigènes, c’en est une autre…

C’est plutôt un bon texte (qui explore le colonialisme économique, ainsi que la -ou plutôt l’absence de- réaction aux coups de main type invasion du Koweït de la part de lourdes structures politiques mutualistes), dans la lignée des autres dans son aspect « réglons nos problèmes autrement que par la violence » (ici via un subterfuge -à ce propos, mieux vaut ne pas trop connaître l’histoire du personnage de la Genèse qui donne son nom à cette nouvelle-), mais j’avoue qu’il m’a moins enthousiasmé que les deux précédents. Par contre, quel plaisir de retrouver l’exubérant Van Rijn au début et à la fin !

Il y a un aspect que j’ai beaucoup aimé : la mise en avant de races respirant autre chose que de l’oxygène. Les espèces extraterrestres à base d’autre chose que le carbone, utilisant un solvant différent de l’eau et un autre gaz respiratoire que l’O2 sont finalement très rares dans la SF, et je trouve qu’il y a là un formidable gisement qui est resté en grande partie inexploité (sauf chez des écrivains comme David Brin, par exemple).

Cache-cache

Le yacht spatial de Van Rijn, commandé par le maître de Loge des astronautes Bahadur Torrance, est pris en chasse par les Adderkop, des pillards qui lancent régulièrement des raids sur les planètes du secteur de Freya. Alors que la Ligue était prête à abandonner le secteur, Van Rijn a découvert la base des flibustiers, et c’est pour protéger ce secret qu’ils le pourchassent avec tant d’ardeur. Ils ont endommagé son vaisseau, et la seule solution pour atteindre Valhalla et la sécurité est de rechercher un autre appareil, qui pourra fournir de l’assistance. Old Nick tombe alors sur un astronef extraterrestre, qui transporte, comme dirait Mr Van Vogt, la « faune de l’espace », en clair des dizaines de bestioles alien. Les pilotes (que Van Rijn baptise les « Ixeurs ») ont détruit tout ce qui pouvait permettre de les identifier, bloqué les commandes du vaisseau qui se dirige vers leur base, et… se sont cachés parmi la cargaison ! (qui compte la bagatelle de 96 cages…). Le temps est donc compté : il faut les identifier (malgré les indices très contradictoires donnés par les commandes de l’appareil) avant que l’astronef ne parvienne à destination, d’autant plus qu’il semblerait que les Ixeurs, qui ne connaissent que les Adderkop parmi l’espèce humaine (donc de bien piètres représentants), en aient une fort mauvaise opinion !

C’est un excellent texte, qui, cette fois, met la solution non-violente dans les mains des Ixeurs : au lieu de détruire leur vaisseau, leurs animaux et les humains, ils ont choisi une solution aussi originale qu’efficace, puisque malgré tous leurs efforts, les humains butent sur le problème. Comme dans Un homme qui compte (un des textes du tome 1), c’est l’intelligence de Van Rijn, qui, pourtant, n’a l’air de rien faire d’autre que beugler, boire et fumer, qui sortira tout le monde du pétrin. Si la solution à l’énigme est prévisible, elle est néanmoins intéressante sur le plan de la nature de la race décrite, là aussi quelque chose de pas franchement courant en SF. Et bien entendu, les dialogues extrêmement fleuris impliquant Old Nick forment une part non négligeable du sel de ce texte (la traduction de Jean-Daniel Brèque est toujours aussi savoureuse !).

L’ethnicité sans peine

Jim Ching, 16 ans, travaille dur pour préparer son examen d’admissibilité à l’Académie astronautique (il rêve de voyager parmi les étoiles), lorsque Simon Snyder, conseiller principal (qui tient donc son avenir professionnel entre ses mains) l’appelle, et, arguant qu’il ne se détend pas assez, lui force la main pour qu’il représente l’université au Festival de l’Homme de San Francisco. Celui-ci, théoriquement consacré au passé de la Terre, doit en réalité réaffirmer, selon certains, la place de l’Homme dans l’univers. Et Jim n’est pas au bout de ses peines, puisque le père de sa petite amie, Betty, doit, lui, monter un spectacle vivant dans le cadre du même festival : malheureusement, toutes ses idées sont rejetées. Jim ne sait pas quoi faire, car on le pousse à retrouver ses racines culturelles et ethniques chinoises : or, à part l’ingénierie, il n’a guère de connaissance sur la façon dont ses ancêtres vivait. La solution à ces deux problèmes viendra d’une source complètement inattendue !

Voilà un texte très court (et écrit à la première personne, c’est à signaler) mais fort intéressant, et ce sur deux plans : d’abord, il nous présente Adzel, un fort sympathique extraterrestre (buveur de whisky, redoutable joueur de poker et bouddhiste) presque aussi emblématique de ce cycle de romans que Falkayn et pratiquement aussi redoutable « négociateur » (dans un style que ne renieraient pas les Siciliens) que Van Rijn ; ensuite, il oppose clairement Snyder, au mieux chauvin, et plus probablement raciste, opposé aux influences culturelles extraterrestres (qu’il perçoit comme une « assimilation » et un danger), ne classant et n’utilisant Jim qu’en fonction de son patronyme et de son origine ethnique, auquel il le réduit (et pan dans vos dents, clichés ethniques et culturels, merci Mr Anderson), à ce dernier, qui se perçoit comme ce que l’on pourrait appeler un « citoyen du monde » (pas plus chinois qu’autre chose) et dont le meilleur ami est originaire d’un autre monde. L’auteur oppose donc au repli sur soi et au racisme l’ouverture aux autres cultures et races (allégories de nos ethnies terrestres).

En conclusion

Ce deuxième tome du cycle de la Hanse Galactique est, dans son genre, aussi réussi que le premier : proposant plus de textes et des nouvelles plus courtes, il a le mérite de renouveler en partie l’effet de surprise en introduisant, outre le truculent Van Rijn que nous connaissons déjà, deux autres personnages emblématiques de cet univers, David Falkayn (dans les deux premiers textes) et l’extraterrestre Adzel (dans le dernier). Quatre des nouvelles restent dans l’esprit général de la saga, à savoir trouver des solutions non-violentes aux crises ou aux situations d’urgence, et deux d’entre elles, en un contrepoint parfait aux âneries propagées par une certaine édition française pendant des décennies, montrent clairement que Poul Anderson n’était ni réactionnaire, ni conservateur. Dans l’ensemble, on retiendra (outre un fond thématique riche et pertinent) la redoutable combinaison de charme et d’astuce du petit nouveau Falkayn (fort sympathique), et le déroutant et hilarant mélange entre bouddhisme / érudition et apparence et comportement voulant paraître menaçant du non moins attachant Adzel. Et bien entendu, c’est un plaisir sans fin d’entendre beugler le truculent et ripailleur Van Rijn, magnifié par la plume virtuose de l’auteur et la traduction toujours impeccable de Jean-Daniel Brèque. Qu’on ne remerciera jamais assez, ainsi que les camarades Durastanti et Girard, pour enfin avoir redonné sa juste place à un auteur majeur injustement mis à l’index en France. Mon seul regret : qu’il faille attendre un an pour connaître la suite ! Deux tomes par an, c’est possible ?

Pour aller plus loin

Ce livre est le second d’un cycle qui en compte cinq : retrouvez sur Le culte d’Apophis les critiques du tome 1, du tome 3, du tome 4,

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce recueil, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lutin sur Albedo, de Lorhkan, de Célindanaé sur Au pays des Cave Trolls, de Dionysos sur le Bibliocosme, de C’est pour ma culture,

Envie de soutenir le blog ? 

Ce livre vous intéresse, vous êtes client d’Amazon et souhaitez soutenir le blog ? Passez par un des liens suivants pour votre achat, cela ne vous coûte strictement rien de plus mais permet d’aider à financer l’infrastructure du blog (nom de domaine, thèmes payants et fonctionnalités, espace de stockage, suppression des pubs, etc) et permet de vous proposer plus de critiques de nouveautés !

Acheter la version papier

Acheter la version Kindle

30 réflexions sur “Aux comptoirs du cosmos – Poul Anderson

  1. J’avais repéré le premier tome, sans me lancer. Ton enthousiasme me donne vraiment envie, ça a l’air intelligent, malin et drôle. Le top.
    Et ton avis sur le premier ne fait que me confirmer dans le fait qu’il faut que je lise cet auteur ! (D’ailleurs c’est fou comme tes chroniques ont évolué).

    Aimé par 1 personne

    • C’est tout à fait ça : un worldbuilding intelligent, des intrigues pleines d’astuce, des dialogues et des personnages pleins d’humour.

      L’évolution des chroniques, je suppose que tu la mesures par rapport à la critique de l’Homme des jeux ? Si c’est ça, c’est une critique pré-blog, rapatriée depuis Amazon à la création du Culte. La patience des lecteurs n’étant pas la même là bas, tu as intérêt à faire court si tu ne veux pas te prendre des votes non-utiles, voire des reproches (ou pire…) en commentaires (du genre : « quelle logorrhée… »). C’est quand j’ai eu envie de proposer autre chose en terme de niveau de détails (et qui m’aime me suivre…) que l’idée du blog s’est concrétisée. Et depuis, je fais aussi long ou détaillé que nécessaire, je ne me pose plus de limites. Il y a même des fois où je frôle le « niveau Nébal » 😀

      Aimé par 1 personne

  2. Je n’est lu que la patrouille du temps est ce que c’est aussi sympa ? Sinon merci pour ta critique. PS : Pour égaler Nébal il va falloir nous montrer ton joli brin de voix.

    Aimé par 1 personne

    • Alors par rapport à la Patrouille du temps, le niveau global de qualité est le même, mais par contre le ton est complètement différent (il y a dans la Hanse galactique énormément d’humour, qui n’est pas significativement présent dans la Patrouille, un cycle au ton beaucoup plus sérieux, voire grave et / ou mélancolique parfois).

      J’aime

      • merci à essayer mais le programme pour les prochain mois est chargé entre suprématie de laurent mcallister à finir (je te remercie pour l’avoir mis en lumière je suis à la moitié est le livre est excellent) ou encore memories of ice de Steven Erikson , le cycles des xeelees de Stephen Baxter , Inexistence de Zindell , dictator de Robert Harris , les guerriers de l’éternité de John c Wright. J’ai de quoi m’amuser.Sinon merci pour ton site qui me permet de remplir facilement ma réserve de livres.

        Aimé par 1 personne

  3. Faudra que je me penche dessus un jour (c’est du Poul Anderson), mais jusqu’à maintenant le pitch ne m’attirait pas forcément. En lecture estivale ça peut être sympa ceci dit…

    Aimé par 1 personne

  4. Je veux, je veux, je veux ! *note fébrilement le titre dans sa liste*
    Concernant le côté prétendument réac de Poul Anderson, je n’ai lu que la Patrouille du temps qui m’a agréablement surprise dans ce sens. Vue la date d’écriture des plus vieux récits (1955, je crois), je craignais un côté vieillot (dans le style) ou qui irait contre mes sensibilités. Et bien pas du tout !
    Alors la même écriture (et traduction) mais en version plus légère et amusante, ça doit être bien chouette 🙂

    J’aime

  5. Inexistence est une œuvre très ambitieuse, mélange de concept transhumaniste et scientifiques, l,auteur s’est investi dans cet ouvrage cela ce sent. Belle découverte en ce qui me concerne,je serai plus réservé sur Zendegi de G.EGAN une première partie grand reporter disproportionnée et une seconde inaboutie:déception ! Je continue à défricher ta liste 🤓

    J’aime

  6. Ping : Aux comptoirs du cosmos – Poul Anderson – Albédo

  7. Ping : Aux comptoirs du cosmos - La Hanse galactique T.2 - Lecture 42

  8. Ping : Aux comptoirs du cosmos, La Hanse Galactique tome 2, de Poul Anderson - Lorhkan et les mauvais genresLorhkan et les mauvais genres

  9. Ping : Chroniques des livres éligibles au Prix Planète-SF 2018 : A à K (par titre) - Planète-SF

  10. Ping : Aux comptoirs du cosmos – Au pays des Cave Trolls

  11. Ping : Le prince-marchand – Poul Anderson | Le culte d'Apophis

  12. Ping : Bilan 2017, Perspectives 2018 | Le culte d'Apophis

  13. Ping : Les coureurs d’étoiles – Poul Anderson | Le culte d'Apophis

  14. Ping : Le monde de Satan – Poul Anderson | Le culte d'Apophis

  15. Ping : Guide de lecture SFFF – Découvrir le (ou progresser en) Planet Opera | Le culte d'Apophis

  16. Ping : « Aux comptoirs du cosmos » : Un morceau de choix – C'est pour ma culture

  17. Ping : Le crépuscule de la Hanse – Poul Anderson | Le culte d'Apophis

  18. Ping : Apophis Box – Février / Mars 2021 | Le culte d'Apophis

Les commentaires sont fermés.