Le voyage du Basilic – Marie Brennan

Ça tourne en rond…

voyage_basilicLe voyage du Basilic est le troisième tome des Mémoires de Lady Trent, après Une histoire naturelle des dragons et Le tropique des serpents. Le dernier des romans (le cinquième) est paru le 25 avril aux USA, même si, comme elle l’avait annoncé, l’auteure est susceptible de remplir certains blancs via la publication de nouvelles, la première (qui s’insère entre les tomes 3 et 4) étant disponible (en anglais) depuis mai 2016 (critique à suivre demain).

Le Basilic en question s’avère être un navire de recherche, utilisé par Isabelle pour parcourir le monde afin de ré-évaluer la taxonomie des dragons (et des serpents de mer). Vous aurez donc deviné qu’il s’agit là d’une allégorie du voyage de Charles Darwin sur le HMS Beagle. Et l’éditeur est allé au bout de la logique de ce contexte maritime, puisqu’il a employé une encre bleue de toute beauté pour imprimer le roman, la carte (superbe) et les illustrations intérieures auxquelles vous êtes désormais habitués dans ce cycle. Si on ajoute tous ces éléments à la magistrale couverture, on se retrouve devant un livre absolument splendide, digne d’être possédé en version physique plutôt qu’électronique.

Avertissement : arrivé au tome 3 d’un cycle, certains spoilers sont inévitables. Par contre, cette critique est garantie sans révélation majeure sur l’intrigue propre à ce livre.

Mission Basilic

Ce troisième tome commence environ six ans après la fin du précédent. Isabelle a déménagé en ville, à Falchester, pour des raisons financières. Le petit Jake a neuf ans (et sa mère pratiquement trente), et Nathalie Oscott est devenue la dame de compagnie d’Isabelle, avec qui elle réside désormais (son père l’a déshéritée suite à son voyage en Erigie).

Isabelle tient ce qu’elle appelle une « université volante » chez elle, un lieu d’échange d’idées et surtout de livres, étant donné qu’elle n’est toujours pas acceptée (en tant que femme) dans les cercles académiques officiels. Cependant, grâce au mécénat de deux Sociétés savantes et d’une compagnie d’import-export, elle s’apprête à embarquer dans la plus grande aventure scientifique de sa carrière : un voyage de deux ans à bord du RSS (Royal survey ship) Basilic, un navire océanographique. Ce sera pour elle l’opportunité d’observer les dragons de continents et archipels exotiques, collectant, au passage, des données cartographiques et des oiseaux pour ses mécènes.

Cette fois, elle ne commettra pas la même erreur que lors de l’expédition précédente, puisque, à la fois pour éviter l’opprobre et pour se rapprocher de son fils, elle emmène Jake (ainsi que sa gouvernante, Abby Carew). Tom Wilker est aussi du voyage, mais pas Nathalie.

Notez que si, dans l’esprit, le voyage du Basilic est similaire à celui du Beagle, l’ébauche de théorie de l’évolution (qui n’est jamais nommée ainsi, au passage) d’Isabelle semblable à celle de Darwin et le but premier (taxonomiste) de l’aventure le même, il s’agit plus d’une inspiration relativement lâche que d’autre chose : le parcours est assez différent, notamment (voir plus loin), et les péripéties encore plus (je doute qu’il y ait eu quelque chose de similaire au travesti et au mariage décrit dans les cultures polynésiennes de l’époque, par exemple).

Pour moi, ce début constitue déjà un point de crispation, pour ne pas dire une maladresse de la part de l’auteure : toute la partie sur l’Université volante ne sert pas à grand chose, alors qu’il aurait été, à mon sens, bien plus intéressant de retracer le parcours du combattant qu’a dû constituer le financement et la mise sur pied d’une expédition scientifique de plusieurs années codirigée par une femme dans une société d’inspiration Victorienne. Cet aspect préparatoire est complètement passé sous silence, le livre commence alors que le navire est sur le point de prendre la mer, point.

Ecoute la complainte du vieux marin *

The rime of the ancient mariner, Iron maiden, 1984.

Marie Brennan va nous faire voyager dans des contrées hautement exotiques (du point de vue des personnages inspirés par des citoyens de l’Angleterre Victorienne), puisque le Basilic, sous le commandement de l’intrépide capitaine Aekinitos, va passer des froides eaux sub-arctiques et de celles du Bulskevo (la Russie locale) à celles, chaudes, du Coyahuac (Yucatan / Mexique), au sud du continent d’Otholé (Amérique), de l’autre côté de l’océan, avant de se rendre au Dajin (Asie), plus précisément au Yélang (Chine), y compris dans un équivalent de la Baie d’Ha Long. Enfin, dans la plus grosse partie du roman, il va visiter les archipels de la Mer Brisée (comprenez : Polynésie), qui s’étendent entre l’Otholé et le Dajin, ainsi qu’entre les tropiques des serpents et des tempêtes.

Voilà déjà que point à l’horizon, telle une noire tempête, un autre point de crispation : les différentes étapes du voyage sont extrêmement déséquilibrées à mon goût. La partie sur la Mer Brisée est beaucoup trop longue, alors que les autres sont frustrantes tant elles sont courtes (particulièrement celle au Coyahuac, dont j’attendais beaucoup). De même, l’aspect maritime est relativement succinct, à part quelques serpents de mer et une tempête, ni la navigation, ni le capitaine Aekinitos (pourtant un personnage haut en couleurs et au potentiel certain) ne sont mis en avant comme ils le devraient.

Snake bite love *

Motörhead, 1998.

Comme d’habitude dans le cycle, un des intérêts du roman est la découverte de nouvelles espèces de dragons : sur ce plan là, c’est par contre une complète réussite. Outre les serpents de mer (particulièrement mis en avant), nous avons droit à ceux à plumes du Coyahuac, aux Vouivres du Bulskevo, aux Tortues-dragons et aux tê Leng du Yélang, et enfin aux Lézards de feu (qui, comme leur nom ne l’indique pas, crachent un Souffle Extraordinaire électrique) des îles Kéonga.

Il est délicat de juger l’ensemble du cycle parvenu seulement au tome 3/5, mais jusqu’ici, en tout cas, ce tome 3 est le pinacle de l’aspect Histoire Naturelle des dragons du cycle. La taxonomie (sa révision est après tout le but premier de l’expédition) et les descriptions anatomiques (avec même un dessin d’écailles à l’appui !) ont une grande importance, ainsi que le processus de soumission d’articles scientifiques et de construction d’une théorie. Comme le souligne très justement la quatrième de couverture (j’y vois la patte d’Alain Kattnig), il est rare qu’un livre de Fantasy célèbre la science à ce point (le meilleur autre exemple auquel je puisse penser est celui-ci), sans aucun doute du fait du sectarisme exacerbé dont fait preuve une partie effrayante du lectorat français (réflexion constatée personnellement : « Le merveilleux ne s’explique pas, ce n’est pas de la SF »). La Gaslamp Fantasy, dont fait partie le cycle de Lady Trent (sous-genre qui a d’ailleurs le vent en poupe ces derniers temps), est une évidente antithèse à ce genre de déclaration qui ne repose sur rien : on peut très bien mêler dragons, émerveillement et science sans problème, à condition d’avoir du talent et un minimum vital d’ouverture d’esprit, ce qui est le cas de Marie Brennan.

Avec sa bitte (d’amarrage) et son Cousteau

Vous commencez à en avoir l’habitude, Marie Brennan introduit de nouveaux personnages, et n’en fait pas franchement grand chose. L’utilité de Abby, par exemple, je la cherche encore. Et vu que chaque tome se passe plusieurs années après le précédent, dans le tome 4 Jake n’aura plus besoin de gouvernante et donc elle ne sera plus là, à moins que, devenu coureur de jupons, il ne l’ait engrossée, le bougre. Mais je m’égare.

A vrai dire, c’est pire encore pour certains autres personnages, particulièrement ceux que nous connaissons déjà, mais pas seulement : Nathalie est évacuée d’un trait de plume, le capitaine (pourtant avec un gros potentiel) est sous-employé, et Tom a un rôle très effacé (alors que c’est supposé être le co-chef de l’expédition, un comble)… Et pour cause ! En effet, il se fait complètement voler la vedette par un petit nouveau, un archéologue Akhien (arabe ?) nommé Suhail, un obsédé de la civilisation Draconienne et de ses mystères au même titre qu’Isabelle est obsédée par les dragons.

Arrêtons-nous un peu sur ce dernier personnage : outre le fait, qu’avec le capitaine, il va un peu servir de présence masculine dans la vie de Jake pendant l’expédition, c’est aussi un mélange assez étonnant (mais franchement réussi) entre Indiana Jones (pour l’aspect « intrépide archéologue »), Omar Sharif (pour le côté « gentleman des sables ») et… le commandant Cousteau ! En effet, le bougre a mis au point cloche de plongée et scaphandre pour pouvoir explorer les ruines draconiennes sous-marines, un aspect bienvenu qui renforce (un peu) l’aspect maritime anémique du livre.  Bref, il est très intéressant, correctement mis en avant, et on espère le revoir dans un tome ultérieur, même si la tendance de Marie Brennan a jeter ses jouets après une brève utilisation ne me rassure guère.

Parlons aussi de Jake : je craignais que les scènes avec le minot ne me gonflent, mais il s’est révélé relativement intéressant, finalement. J’espère qu’il sera, à un point ou un autre, intégré, en tant qu’adulte, dans les aventures de son illustre maman.

Mais bon, Suhail mis à part, la tendance que j’avais mis en lumière dès ma critique du tome 1 dans l’écriture de l’auteure ne fait que se confirmer de tome en tome : à quelques rares exceptions, la psychologie et / ou le rôle des personnages secondaires sont… eh bien (très) secondaires, justement, tout est centré sur Isabelle et pratiquement elle seule. Je ne peux pas dire que cela rende ce cycle mauvais, mais en revanche il aurait sans aucun doute pu être bien meilleur avec de vrais compagnons d’aventures développés et un peu plus mis en valeur ou en vedette.

Roundabout *

Yes, 1971.

Bon, l’heure est venue de faire un bilan, et celui-ci est qu’à ce stade, le cycle tourne en rond comme une voiture en orbite autour d’un rond-point. Outre le point sur les personnages secondaires abordé plus haut, il faut aussi signaler la ré-utilisation d’un contexte exotique / hors-Scirland ou Anthiope (comprendre : d’inspiration non-européenne) après celle du tome 2, et l’aspect voyage, dans un parallèle ma foi évident avec le cycle Téméraire (également -entre autres choses- de la Gaslamp Fantasy), qui tourne en rond depuis je ne sais plus combien de tomes avec ce même procédé.

Plus grave encore, si on évacue la forme différente par rapport au tome 2, la structure de fond est la même… dans les trois livres parus en français à ce stade : Isabelle tombe sur un secret relatif aux dragons / à la civilisation des Draconiens / à la politique de son pays vers la fin, et a des ennuis avec son gouvernement et / ou différentes factions à la suite de ça. Je m’y attendais, ayant déjà décelé ce motif récurrent dans le tome précédent, mais ce n’est pas pour ça que j’ai été moins déçu. Franchement, il faudrait changer de disque, ça devient lourd et maladroit, là. On remarquera de même que les nouveaux personnages (Nathalie dans le tome 2, Suhail dans celui-ci) ont tendance à être des ingénieurs ou des savants, et là aussi, un peu plus de variété serait bienvenue.

De même, l’aspect « Isabelle et son image scandaleuse au pays », ça va bien cinq minutes, on a compris (même si, bon, c’est aussi de la Fantasy of manners, après tout, donc le combat de l’héroïne face à la rigidité de sa société natale est dans le contrat), pas besoin de nous ressortir le même refrain six fois dans le même bouquin.

Enfin, point tout particulier de frustration pour moi, la fin est terriblement abrupte, c’est à croire que l’auteure avait un quota de pages qu’elle ne pouvait dépasser. Dans ce cas, il aurait fallu sacrifier un peu des aventures dans les îles Kéonga, qui sont trop longues (et pas toujours passionnantes).

Tout n’est bien entendu pas inintéressant : Marie Brennan poursuit certains arcs entamés dans les romans précédents, comme le vol de la formule de conservation des os des dragons ou les conséquences du voyage d’Isabelle au Bayembé, et surtout elle montre le début de la chasse aux dragons pour obtenir leurs os, allégorie de l’épuisement des ressources et de l’extinction des espèces. De même, les révélations sur les Draconiens donnent envie d’en savoir encore plus, et les soixante dernières pages, en gros, sont beaucoup plus intéressantes que le reste du livre, qui souffre un peu de cassures dans le rythme dues à un aspect science fortement mis en avant (une remarque qui avait été faite au sujet du K.J. Parker dont je parlais plus haut, au passage).

Un dernier mot sur l’édition : j’ai déjà déclaré tout le bien que je pensais de la présentation, mais par contre, l’Atalante est clairement en baisse ces derniers temps niveau relecture. C’était, pour moi, un des éditeurs de référence à ce niveau (avec le Belial’) en terme de qualité du travail et surtout de constance dans cette recherche de qualité, mais là, non seulement la relecture n’est pas meilleure que chez la maison d’édition ou la collection lambda, mais en plus elle est légèrement pire : j’ai facilement dû compter quatre erreurs (sachant que le roman n’est pas très gros), alors que chez l’Atalante on est d’habitude plus proche de zéro que d’autre chose. Bref, il y a des choses à revoir.

En conclusion

En un mot : mouais. J’étais enthousiaste à l’idée de lire un équivalent Fantasy du voyage de Charles Darwin, mais je ressors de ce tome 3 globalement déçu. Il y a trop de similitudes de structure entre les romans du cycle, les personnages secondaires sont trop évanescents, et globalement ça tourne trop en rond à mon goût (y compris sur l’aspect Fantasy of manners). De plus, le roman est mal équilibré, une des parties du voyage (dans un équivalent de la Polynésie) phagocytant beaucoup trop les autres et même la fin, pour le coup franchement tronquée. Cela ne m’empêchera pourtant pas de lire la fin du cycle, d’autant plus qu’apparemment, Isabelle va travailler avec l’armée du Scirland dans le tome 4. Mais disons que j’aborderai ce dernier avec une certaine méfiance, qui n’existait pas lorsque j’ai lu le tome 2 (que j’ai trouvé meilleur que le 1) ou ce tome 3. Cependant, ma lecture de la nouvelle servant de « tome 3.5 » a été enthousiasmante (critique à suivre demain), et m’a rassuré quant à la capacité de l’auteure à me séduire.

Pour aller plus loin

Ce roman est le troisième d’un cycle : retrouvez sur Le Culte d’Apophis les critiques du tome 1, du tome 2,

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce livre, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Blackwolf (sur la VO) sur Blog-o-livre, celle de Célindanaé sur Au pays des Cave Trolls, de Boudicca sur le Bibliocosme,

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25 réflexions sur “Le voyage du Basilic – Marie Brennan

  1. Déjà je te remercie pour les nombreux clins d’oeil qui m’ont fait rire ou sourire (Mission, Basilic, La bitte et son cousteau,…) et ce décalage de propositions musicales. Bref, du coup c’est avec un grande bonne humeur que ta critique se lit.
    J’avoue que tu souligne quelques craintes que j’avais notamment cette similitude avec Téméraire, et l’art de tourner en rond avec ses deux cycles. Je trouve que ces temps-ci, la confrontation d’une femme avec le modèle social rigide (ici inspiration victorienne), n’est pas suffisamment exploité, voire pas du tout. C’est surtout vraiment intrigant quand les auteurs sont des femmes… Quelle déception pour la parallèle avec Darwin!!

    En revanche, deux points font basculer ma décision, le premier c’est l’aspect science de cette fantasy, et le second c’est la livre objet en lui-même. En plus tu as l’air effectivement très positif avec la nouvelle, alors, je vais continuer la série également. Merci pour cette belle critique – comme toujours. Au fait quand est-ce que tu nous programme un livre mauvais ?

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    • Merci 😉

      Je te confirme que la (très courte) nouvelle est excellente (critique demain).

      Alors, le livre mauvais, ce ne sera pas le suivant (le Poul Anderson, commencé, très bon), ni le suivant (Soleri, que j’ai déjà vaguement démarré par curiosité), mais par contre en juillet, c’est le grand saut dans l’inconnu : sur les six lectures programmées, trois émanent d’auteurs inconnus et / ou dont c’est le premier roman, donc tout est possible, le meilleur comme le pire.

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  2. Comme j’ai envie de lire cette série (en VO si possible) j’ai survolé ta critique, mais je retiens que tu n’es pas très satisfait de son évolution. D’autres tomes sont encore prévus ? Beaucoup ? Cependant en grande amatrice de récits d’aventures et aussi de manners, il est possible que je ne me lasse pas trop sur la durée, on va dire si ça n’excède pas 5-6 tomes au moins. J’avais par exemple beaucoup aimé (pas tout à fait dans la même veine) Téméraire, que j’avais lu jusqu’au 6, dernier tome en médiathèque à ce moment-là, et même si ça s’essoufflait parfois un peu je ne comptais pas non plus abandonner la série.

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    • Le cycle est terminé, et compte 5 tomes en tout. Marie Brennan a annoncé qu’il n’y en aurait pas plus, mais qu’elle n’excluait pas de remplir certains blancs avec des nouvelles. De fait, elle en a déjà publié une (critique à suivre demain).

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      • De rien, camarade métalleux, je sais qu’il y a des tas d’amateurs parmi les fidèles du Culte, du coup je n’ai pas de scrupules à en mettre 😉

        Le cycle de 5 tomes peut se concevoir si on prend en compte le fait qu’on voit la même héroïne à différentes étapes de sa vie professionnelle et de son évolution sociale et mentale. C’est d’ailleurs le contraste entre la jeune fille un peu gauche et sa contrepartie vieille et caustique qui m’avait beaucoup plu dans le tome 1. Mais bon, encore faut-il que niveau intrigue et personnages, ça suive. C’était déjà un peu limite sur certains plans dans le tome 2, mais là on est clairement en-dessous.

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  5. C’est un peu ce que je craignais après la lecture du 2 dont j’étais aussi ressortie très mitigée pour tous les aspects que tu cites. Je le commence sous peu mais je pense que nous allons encore une fois nous retrouver d’accord 🙂

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