La cité du futur – Robert Charles Wilson

Pas mauvais, pas désagréable, mais aussi pas marquant, pas novateur et pas assez développé

cité_futurRobert Charles Wilson est un auteur californien ayant par la suite obtenu la nationalité canadienne. Très prolifique, très largement traduit en français (à ma grande satisfaction) et considéré par Stephen King comme le meilleur auteur de Science-Fiction vivant, il est titulaire d’un grand nombre de prix, dont un Hugo pour l’excellent Spin. Mine de rien, La cité du futur est le septième roman de cet auteur que je lis (et non, il n’y a pas de critiques, c’était bien avant le blog).

Sans être un mauvais roman, La cité du futur ne fera pas partie de mes livres préférés de l’auteur (BIOS et Spin), et s’est révélé plutôt décevant sur plusieurs points, dont une narration molle, sans réelle surprise et un aspect purement SF qui peine à renouveler les thématiques du voyage dans le temps, des mondes parallèles ou des uchronies (si les distinctions entre ces termes sont floues pour vous, je vous invite à consulter mon article sur le sujet).

Signalons qu’une fois encore, Aurélien Police s’est surpassé, nous offrant une couverture à la fois esthétique, catalysant l’imagination / donnant envie d’en savoir plus et capturant parfaitement l’esprit du roman (particulièrement de sa fin crépusculaire).

Genres, ressemblances

Pour une fois, ça va aller vite : c’est essentiellement du Weird West, la partie non-western étant une SF mêlant voyages dans le temps et mondes parallèles (voir « Univers »). Enfin, il y a une touche de roman policier puisque toute l’intrigue tourne autour d’une enquête menée par le sécurité de la Cité qui donne son nom au livre.

Vous ne connaissez pas le Weird West ? En réalité si, sauf que vous ne le savez pas. Ce genre (littéraire, BD / comics et cinématographique) mêle en fait le Western avec autre chose, qu’il s’agisse d’Horreur, de Fantasy, de SF (comme dans le film Cowboy & Aliens) ou de Steampunk (cf le film Wild Wild West).

Le concept de base du livre ressemble un peu à celui du cycle Crosstime Traffic d’Harry Turtledove (commerce avec des mondes parallèles, ici échange d’un aperçu des merveilles de technologie du futur contre de l’or et de l’argent -le métal-), sauf qu’il évacue l’aspect uchronique (à part dans la dernière partie) et recèle quelques subtilités en plus. On peut aussi penser à la nouvelle Mozart en verres miroirs de Bruce Sterling (dans le recueil du même nom), mais en moins brutal sur le plan de l’exploitation des « indigènes » (je me demande d’ailleurs si toute cette histoire d’Oakley dans le roman de Wilson n’est pas un clin d’œil à ce texte).

Il existe également une nette ressemblance entre ledit concept de base et celui de la série Terra Nova, à savoir un voyage temporel vers un passé alternatif ( = dans un monde parallèle, pas dans le passé de sa propre ligne temporelle / de son propre univers).

Enfin, il y a un (vague) point commun avec un autre roman de Robert Charles Wilson, Les chronolithes, du moins en se plaçant du point de vue des habitants du monde « Western » : ces derniers voient débarquer une construction venue… du futur.

Univers

1872. Dans le sous-sol des plaines de l’Illinois, un portail énergétique (le Miroir) apparaît brusquement : il mène vers le XXIe siècle. Mais attention, cet avenir n’est peut-être pas le futur de ce monde, mais un futur possible, situé dans un univers parallèle. Pour les habitants de cette lointaine époque de miracles scientifiques, cette version de l’Amérique du XIXe siècle correspond par contre trait pour trait à celle décrite dans leurs livres d’Histoire. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces voyageurs ne se sont pas contentés de faire un voyage dans le passé, ils ont en réalité fait un voyage dans un monde parallèle qui correspond à leur passé. La nuance peut paraître anecdotique, mais elle est en fait de taille : elle permet d’évacuer complètement le risque de paradoxe temporel. En clair, les activités des gens du Futur n’entraînent aucun risque de bouleversement de leur propre Histoire, puisque celle-ci se déroule dans un autre univers. Par contre, tant pis pour les dégâts occasionnés au cours de l’Histoire du monde où ils débarquent…

Le portail n’a pas été ouvert par un conquérant (donc : pas de Kuin, cette fois, bien que l’homme derrière ce projet de tourisme paratemporel porte également un nom commençant par K -une coïncidence ?-), ni pour exploiter des gisements de pétrole, d’uranium, de métaux ou de Moi-même sait quoi encore. Il a été mis en place pour construire… un hôtel. Ou plutôt deux tours jumelles (un hommage au World Trade Center ?), l’une devant accueillir les touristes venus du Futur pour contempler l’Amérique de jadis, l’autre (la n°2) devant montrer à ceux pouvant acquitter le prix élevé (en or ou en argent) demandé quelques aperçus (soigneusement choisis) des merveilles de l’avenir. Le projet est conçu pour avoir une durée de vie limitée (cinq ans), après quoi les installations seront abandonnées aux autochtones et le Miroir fermé. Cette durée n’a pas été choisie au hasard, mais parce qu’elle correspond à celle au-delà de laquelle la société locale sera trop perturbée pour l’aspect « parc à thème » qui attire les touristes du futur.

Disons-le tout net : à ce stade, il n’y a strictement rien d’original là-dedans. Le tourisme temporel ou paratemporel ou bien la base qui débarque du futur est du mille fois vu, même si certains des livres ou cycles emblématiques n’ont jamais fait l’objet d’une traduction : outre ceux déjà cités plus haut, on peut aussi mentionner plusieurs romans de Robert Silverberg, qui a pas mal écrit sur le sujet à une époque (Les déserteurs temporels, Les temps parallèles, Les déportés du Cambrien).

Même le concept des tresses / faisceaux d’univers est du déjà-vu, par exemple dans Extinction Game, tout comme celui d’univers parallèles en étant à des points différents d’une histoire (au moins partiellement) commune : voilà des lustres que le Jeu de rôle GURPS (un des trois plus connus et joués au monde) a formalisé, pour ses nombreux univers parallèles, la notion de présent local, qui signifie que vous pouvez partir du XXIe siècle dans votre propre cosmos et débarquer dans une variation uchronique qui se trouve en 1066, 1492 ou 1914. Là, c’est la même chose : au début du roman, l’univers 1 est à un point non précisé de notre siècle (mais pas très loin du présent, visiblement, puisqu’on cite Lady Gaga, Kanye West, LL Cool J, Android et les i-arnaques), tandis que l’univers 2 est en 1876.

Je suis resté doublement frustré par les explications entourant le Miroir : d’abord parce qu’elles me laissent assez dubitatif (il me semblait que l’Espace de Hilbert était un outil mathématique -servant à la description des propriétés du vrai espace-temps- et non une réalité physique : j’ai l’impression que l’auteur le confond avec le Bulk de la Cosmologie Branaire ou la 11e dimension de la Théorie M), et ensuite parce que contrairement à son credo, Robert Charles Wilson, après avoir évoqué plusieurs origines possibles pour l’engin, en impose une comme définitive et avérée à son lecteur.

Intrigue principale

L’action commence en 1876, lors de la visite à la Cité (qui s’appelle Futurity) du Président Grant. Un employé de la Sécurité, un local ( = une personne originaire de l’univers Western) appelé Jesse Cullum, déjoue discrètement une tentative d’assassinat contre l’illustre personnage, menée par un autre autochtone armé… d’un Glock. Le grand patron du projet, August Kemp, va alors lui confier une enquête, non pas sur les raisons ou les commanditaires derrière la tentative, mais celle devant déterminer comment les locaux se sont procurés une arme du futur. Il sera chapeauté par un autre membre de la Sécurité, Elizabeth DePaul, une femme du XXIe siècle, ancien militaire.

Cette enquête s’étendra sur la première partie du roman, tandis que dans les autres, qui se déroulent en 1877, Jesse cherchera à ramener des touristes temporels qui ont souhaité rester au XIXe vers la Cité et le Miroir (une partie qui arrive comme un cheveu sur la soupe tant elle s’intègre assez maladroitement à ce qui précède et suit), avant de se voir confier la mission de retrouver la fille du patron, dans un contexte explosif où un activiste a fait des révélations sur le futur qui ne plaisent pas aux locaux (sur le mariage gay, la fin de la Ségrégation et du Ku Klux Klan, le vote des femmes, la présidence Obama, etc) et où la sécurité des gens de la Cité n’est plus vraiment assurée.

Le souci de l’intrigue principale est que l’enquête de la première partie est molle et peu intéressante ou immersive, tandis que les événements des parties ultérieures ne relèvent un peu le niveau que sur la fin et se révèlent prévisibles, sans surprise. L’épilogue, situé en 1889, est particulièrement frustrant tant il est finalement parfaitement inutile sur un plan purement romanesque (par contre, il sert à cristalliser les thématiques abordées par l’auteur, au cas où quelqu’un aurait été assez obtus pour ne pas les saisir dans les 350 pages précédentes). Bref, il ne règle rien, ou pas grand chose.

Personnages et intrigue secondaire

Jesse est un personnage solide, dont l’historique et la psychologie sont établis par une série de flash-backs ou de récits du passé. Elizabeth est également assez convaincante, bien que nettement moins développée (signalons que si le point de vue principal est celui de Jesse, ceux de sa partenaire et d’une autre jeune femme sont adoptés dans trois chapitres). Les autres personnages, par contre, sont assez caricaturaux et pas spécialement intéressants. L’intrigue secondaire sert à régler certains problèmes laissés en suspens dans le passé de Jesse, et se révèle bien plus intéressante que la principale, un comble.

Mon sentiment est toutefois que du fait de la relative déconnexion entre les deux, et de la lourde incursion de thèmes sociaux, idéologiques et politiques dans le roman, l’aspect SF et l’intrigue principale sont, encore une fois, lourdement sacrifiés, ce qui fait qu’on est à la fois loin de l’impact romanesque d’un BIOS ou du sense of wonder colossal de Spin.

Thématiques

Sur ce plan là, par contre, on est sur du haut de gamme : Wilson développe tout un tas de réflexions intéressantes en comparant les modes de vie du XXIe et du XIXe siècle, et en profite pour dénoncer le racisme (anti-chinois, irlandais, noirs), la misogynie, l’homophobie, le comportement condescendant des touristes envers des civilisations perçues comme moins avancées (alors que souvent, elles sont juste différentes ; une réflexion revient d’ailleurs plusieurs fois : « le passé est un autre pays »), etc.

Un thème central (et glaçant) est de faire de ce passé parallèle un parc à thème montrant l’Amérique « authentique » (ce qui fait allègrement l’impasse sur le crottin qui embaume et parsème les rues, sur le travail des enfants, la tuberculose, la variole et la fièvre jaune, la misogynie, le racisme, etc), mais en le présentant presque comme un endroit virtuel, jetable (après tout, en 1877 tout le personnel et les touristes du XXIe siècle partiront, et tant pis pour les bouleversements énormes entraînés sur le plan social et technologique par cette incursion quinquennale). C’est presque une allégorie du choc entraîné par le débarquement des Conquistadors ou des extraterrestres, bref d’une culture plus avancée qui, d’une façon ou d’une autre, détruit ou remodèle radicalement et inéluctablement sa contrepartie moins développée. C’est d’ailleurs pour cela que le séjour des visiteurs du futur (je parle du personnel, pas des touristes) ne dure que cinq ans : l’authenticité étant le maître mot, au-delà de cette période elle ne peut plus être assurée. Et encore, ce n’est qu’au prix d’une rétention d’informations, de matériel et de la présentation d’une version très édulcorée de l’Histoire post-années 1870 et des avancées sociales du futur (fin de la ségrégation, mariage gay, vote des femmes, etc). Une réflexion éthique est d’ailleurs (vaguement, trop sans doute) développée sur le fait de modifier ou au contraire de ne scandaleusement pas modifier le cours de cette Histoire parallèle, sur l’immoralité du fait de transformer cette version de 1876-77 en attraction touristique. Car de son propre point de vue, chaque monde est aussi réel que les autres : agir ainsi, c’est transformer un univers entier en… marchandise.

Mon gros souci n’est pas la pertinence (incontestable) de ces thèmes, mais leur degré de développement : ils auraient mérité un peu mieux, avec par exemple un point de vue des activistes anti-voyage paratemporel au sein du XXIe siècle (qu’on ne voit d’ailleurs jamais). Ce qui est paradoxal, c’est que le roman est à la fois plutôt court (367 pages) et trop long tant l’intrigue secondaire prend le pas sur la principale, et tant les deux phagocytent finalement assez inutilement les thématiques développées. D’habitude, je gueule parce que c’est l’inverse, sauf que là, il aurait fallu. Bref, c’est frustrant parce que ça commence systématiquement à développer une réflexion intéressante, mais ça ne va jamais assez loin pour être réellement marquant.

En conclusion

Soyons clair : ce n’est pas un mauvais roman, ce n’est même pas vraiment un mauvais Wilson, mais il aurait pu être tellement meilleur ! L’intrigue principale est trop peu développée et prévisible, la secondaire prend trop de place, le traitement du tourisme paratemporel n’apporte aucun rebondissement inattendu ou innovation, et les thématiques laissent un goût d’inachevé, non pas parce qu’elles ne sont pas intéressantes (bien au contraire), mais parce qu’elles auraient mérité un développement un peu plus conséquent. Par contre, c’est plutôt agréable à lire, même si c’est souvent un peu plat, et cela peut constituer une bonne porte d’entrée pour découvrir l’auteur ou le voyage dans le temps et / ou les univers parallèles (c’est très léger niveau concepts Hard-SF). Même si c’est loin d’avoir l’impact et la noirceur marquante de BIOS ou l’envergure et le Sense of wonder de Spin.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Yogo, celle de Stelphique, de Blackwolf sur Blog-o-livre, du Chien critique, de Lorhkan, de Célindanaé sur Au pays des Cave Trolls,

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27 réflexions sur “La cité du futur – Robert Charles Wilson

  1. Ping : Chroniques des livres éligibles au Prix Planète-SF 2017 : A à K (par titre) - Planète-SF

  2. La manière dont tu tempères ta chronique me convainc sur le fait qu’il faut absolument que je lise cet auteur. Je ne commencerai pas par ce livre, mais c’est certain je vais faire un tour dans son univers sous peu.

    Peut-être du mal à se renouveler ? Je lance ça sans connaître le sujet, hein. Juste par curiosité.

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    • Il faut absolument lire Spin, c’est un excellent roman. Par contre ses suites sont nettement plus dispensables.

      Oui, peut-être. En même temps, il a déjà exploré tellement de styles de SF et de thématiques que ça devait forcément arriver un jour.

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  3. Pour le moment le seul Wilson que j’ai lu c’est Blind Lake.
    Un livre agréable pas marquant.

    Ici les thématique m’ont l’air super intéressantes, dommage qu’il n’aille pas au bout.

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  4. Ça rejoint ce que j’ai lu chez Gromovar : l’histoire de base m’intrigue et paf ! en fait non, ce livre n’est pas aussi chouette qu’il aurait pu l’être. Mais je tenterai Wilson un jour, sûrement.

    (la répétition de « sur le mariage gay » dans le 2ème paragraphe concernant l’intrigue principale, c’est un effet de style pour appuyer sur le sujet, ou c’est juste une erreur ?)

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  5. Jamais lu RCW, même pas Spin dont j’ai beaucoup entendu parler. Je ne vais pas commencer par celui-là, lesquels faut-il absolument lire ?

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    • Tout le monde s’accorde plus ou moins sur Spin et Les chronolithes. Personnellement, j’ajoute BIOS, mais il faut bien savoir qu’il est extrêmement noir.

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  6. Merci beaucoup pour le lien!!!!;)
    J’adore ta chronique qui argumente très bien (j’apprends toujours tout un tas de nuances et de termes propres à la SF qui sont toujours ultra intéressant!) cette impression en demi teinte, mais Wilson a ceci de fabuleux c’est qu’il invite à la réflexion…

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    • De rien, c’est normal.

      C’est vrai, sauf que dans certains de ses autres romans, il proposait de la réflexion ET une partie purement romanesque et / ou SF prenante (dans Les chronolithes ou Spin, notamment).

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      • J’ai lu Spin, et j’avais adoré, ainsi que Julian, mais il faudra que je découvre Les Chronolithes 😉 .
        De toute façon, je suis bien partie, pour tous les découvrir, puisque j’aime beaucoup sa plume!!!;)

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  7. Ta critique me fait un peu penser à mon ressenti à l’issue de ma lecture de Blind Lake, une histoire avec du potentiel, mais pas totalement aboutie.
    Je compte quand même lire ce RCW nouveau!

    Et aujourd’hui récolte de miel!

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  8. D’accord avec toi et comme dirait notre « chien préféré », cela reste du Wilson donc c’est bien. lol

    Mais en effet, on reste sur notre faim, il manque un petit quelque chose. Au final un bon divertissement mais qui fait quand même réfléchir, on peut parfois oublier le fameux Sense of Wonder qui fait le charme d’un livre. Pour ma part, je le conseillerais plutôt à ceux pour qui la SF n’est pas forcement un atout 😉

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  9. Le Chien n’a pas tort, mais je pense que c’est pour ça que nous sommes nombreux à avoir été un poil déçus : c’est parce qu’on sait que RCW est un grand auteur que nous en attendons toujours plus de lui.

    Toi non plus, tu n’as pas tort sur le Sense of wonder et l’aspect SF. Et effectivement, certaines critiques me laissent à penser qu’il risque d’avoir un certain succès chez celles et ceux qui ne sont pas forcément habitués à lire de la SF à haute dose.

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  10. Je ne sais pas où je me situe niveau SF et je commence à l’apprécier de plus en plus.
    J’ai lu Spin il y a quelques années et j’ai bien envie de relire l’auteur.
    Ton avis est partagé mais j’avoue que ce livre m’intéresse pour le côté voyage dans le temps… :))

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    • Si le domaine du voyage dans le temps / les univers parallèles est plutôt neuf pour toi, je pense que tu vas apprécier ce livre. Et de toute façon s’il te fait envie, il n’y a pas de raison impérieuse de t’en priver : comme je l’explique en conclusion, ce n’est en aucun cas un mauvais livre.

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