Une nuit sans étoiles – Peter Hamilton

Retour aux fondamentaux

hamilton_fallers_2Une nuit sans étoiles est la deuxième partie du diptyque Les naufragés du Commonwealth, après L’abîme au-delà des rêves. Après l’énorme rebondissement de la fin de ce dernier, il nous aura donc fallu patienter un an et demi pour connaître la suite de cette histoire, qui met (provisoirement, sans doute, puisque Peter Hamilton n’exclut pas d’y revenir dans le futur -contrairement à certaines rumeurs-) un terme à l’exploration de l’univers du Commonwealth par l’auteur. Il a en effet annoncé que sa prochaine trilogie (Salvation) se situerait dans un contexte inédit.

Ce second roman se déroule (pour l’essentiel) 265 ans après la fin du tome 1. Il mélange nouveaux personnages et anciens du meta-cycle du Commonwealth (qui comprend les cycles de Pandore, du Vide et le présent diptyque). Mais surtout, le plus important est qu’après un tome 1 qui cassait en partie les codes Hamiltoniens, celui-là revient sagement aux fondamentaux.

J’attire votre attention sur le fait qu’il est impossible de chroniquer ce tome 2 sans spoiler la fin du 1. Si vous n’avez pas encore achevé ce dernier, je vous conseille vivement de passer directement à la conclusion. 

Un mot sur l’édition, illustration musicale

Un mot préliminaire rapide sur l’édition : tout est là, Dramatis personæ, une superbe carte, rien ne manque. Par contre, je suis dubitatif devant la couverture : si elle est très esthétique, elle n’a aucun rapport évident avec un quelconque événement du roman (même si je pense qu’il est possible qu’elle représente le Trou de ver ouvert dans le soleil). Je trouve ça particulièrement dommage, personnellement, car celui-ci abondant en scènes spectaculaires, je pense qu’il y avait bien mieux à faire sur un plan conceptuel (même si l’exécution est impeccable).

Signalons que la première partie propose, de façon habile, un bref résumé de l’épisode précédent, bien utile vu le temps écoulé entre la lecture des deux tomes (et, pour ma part, les quelque chose comme 120 romans lus entre-temps).

Pour une fois, je ne propose pas d’illustration musicale d’ambiance, vu que quelqu’un s’en est chargé à ma place : Steve Buick, compositeur de musiques pour la télévision et le cinéma, propose plus d’1h40 de musique pour accompagner la lecture du roman (ou de cette critique). Voir sur Amazon (par exemple).

Situation

Après un rapide détour par la galaxie d’Andromède, pour retrouver Nigel Sheldon (l’original) et Paula Myo, 265 ans après la fin du tome 1, nous retournons dans l’espace intergalactique, où le Vide a largué Bienvenido, après la tentative de Nigel (le clone) de le détruire à coup de missile quantique. On découvrira alors que la planète a été téléportée dans un système solaire qui sert de « dépotoir » / prison au Vide, et dans lequel il isole toutes les espèces hyper-agressives / qui cherchent à le détruire (l’un n’étant pas forcément synonyme de l’autre). Sa particularité est qu’il est situé à 23 millions d’années-lumière de la Voie Lactée, et à grande distance de toute autre galaxie en général. Au passage, remarquons qu’un tel concept de monde hyper-isolé dans l’espace intergalactique n’est pas inédit, puisque le regretté Iain Banks l’a déjà utilisé dans le sous-estimé La plage de verre.

Ce déplacement, appelé « Transition », a d’énormes et d’immédiates conséquences : sortir du Vide, ça signifie perdre ses pouvoirs mentaux et sa capacité à modifier des Gé-animaux par télékinésie, mais ça signifie aussi et surtout que toute machine existante (celles héritées des vaisseaux du Commonwealth, par exemple) se remet à fonctionner et qu’il devient possible de remonter à nouveau l’arbre technologique.

Après un assez rapide mais très intense détour par l’an 3336 (8 ans après la Transition), le gros de l’action se déroulera en 3593. Laura Brandt (sortie de sa boucle temporelle par Nigel dans le tome précédent) a fait progresser la technologie de Bienvenido (type 1850, en gros) vers un niveau qui se balade entre 1945 et 1966 (avions à hélices, mitrailleuses gatling électriques, bombes nucléaires de moins de 300 kilotonnes, radio, capsules de type Soyouz et fusées, ordinateurs primitifs, etc), avant que l’Union Démocratique ne gèle en grande partie tout développement afin de maintenir la « stabilité » de la société (comprenez : le contrôle qu’elle exerce sur le continent. Du moment qu’elle a les armes nécessaires pour combattre les Fallers, progresser plus loin lui importe assez peu, car même des applications militaires auraient forcément des retombées technologiques civiles potentiellement déstabilisantes). Vous remarquerez cependant que comme pour le tome 1, en fonction des personnages suivis, nous allons alterner entre deux ambiances technologiques, une pré-XXIe siècle et une autre hyper-avancée, avec Trous de ver, biotech, nanotech et compagnie. 

Car la Révolution de Slvasta a accouché d’une société bien peu recommandable, une quasi-copie de l’URSS et de la Chine Communiste où chaque organisme a « populaire » dans son nom (surtout les plus sinistres, comme le RSP -Régiment de Sécurité Populaire- : pensez Stasi et KGB), où on se donne du « camarade » pour se saluer, où les officiers politiques sont omniprésents, où tout est collectivisé ou nationalisé (ou quasiment), où la police secrète fait ce qu’elle veut sans avoir de comptes à rendre, où les ennemis contre-révolutionnaires et réactionnaires sont discriminés (les personnes possédant les gènes Avancés, appelées Élitistes, ne peuvent exercer certaines fonctions ou dépasser un certain grade, et portent virtuellement l’équivalent d’une étoile jaune), lorsqu’ils ne sont pas purement et simplement condamnés aux mines d’uranium. Bref, pas de démocratie, de droits civiques ou de procès équitables.

Les progrès technologiques permettent non seulement d’abattre la grande majorité des œufs avant qu’ils n’atteignent le sol (grâce aux avions), mais aussi de s’attaquer directement à la source du problème : si le missile de Nigel a détruit près de 24 000 « Arbres » des Fallers, il en reste environ 6000. Mais grâce à « Mère » Laura, Bienvenido a désormais les moyens de lancer des capsules spatiales (missions « Liberté ») armées d’un missile nucléaire, chaque lancement permettant de détruire un Arbre. Le gouvernement pense qu’il a désormais les moyens de vaincre et que ce n’est plus qu’une question de temps et de patience : le roman montrera à quel point il se trompe…

Personnages

Histoire de ne pas trop vous spoiler, je vais délibérément éviter de vous parler de certains d’entre eux, histoire de vous laisser la surprise (bien que certaines d’entre elles soient téléphonées). Je vais donc surtout vous parler des trois personnages principaux originaires de Bienvenido :

  • Chaing est un membre du RSP (Régiment de Sécurité Populaire), théoriquement chargé de découvrir les Nids de Fallers, mais qui fait en fait surtout la chasse aux « réactionnaires » (Élitistes, contre-révolutionnaires, etc). Au cours du récit, il va être recruté d’office dans la redoutée Section Sept, en gros celle qui surveille les surveillants, et qui dispose de pouvoirs absolus. Et vu qu’il va traquer un garde-forestier et le bébé (très… spécial) qu’il a recueilli, son utilisation de son disque papal… euh pardon de son badge de la Section Sept n’est pas sans rappeler celle d’un certain Père-Capitaine De Soya traquant Enée et son guide de chasse d’ange gardien Raul Endymion chez Mr Simmons. Ce personnage est beaucoup moins manichéen qu’on ne pourrait le penser de prime abord, vu son background. Par contre, il est secondé par Jenifa, une jeune femme plus que radicale dans son zèle sadique à traquer et surtout torturer les éléments subversifs, même si ceux-ci prêchent qu’en réalité, il n’y a que deux camps : les humains d’un côté, les Fallers de l’autre.
  • Le garde forestier en question est Florian, fils et frère d’activistes des droits civiques qui vit en reclus dans la forêt depuis des années. Il va se retrouver avec tout ce que la planète compte de forces de sécurité aux trousses lorsqu’un vaisseau spatial en perdition va lui confier… un bébé. Un nourrisson dont, d’ailleurs, l’identité réelle, longtemps gardée secrète dans le roman, est en fait téléphonée pour le connaisseur d’Hamilton ou quelqu’un qui a des souvenirs clairs du tome 1.
  • Enfin, nous suivons le major Ry Evine, pilote et astronaute qui, au cours de sa mission Liberté, voit son missile nucléaire se comporter bizarrement, puis jure apercevoir un vaisseau inconnu jaillir de l’explosion de l’Arbre visé. Lorsqu’à son retour, on lui fait comprendre qu’il a tout intérêt à la boucler, il décide de déserter pour poursuivre tout seul comme un grand son enquête, après avoir calculé les coordonnées d’atterrissage possibles de l’engin.

Il y a d’autres personnages principaux, que ce soit dans la partie Transition + 8 ou +257 ans, dont certains déjà croisés dans le tome 1 et qui font leur retour. Sachez aussi que beaucoup de personnages ne sont pas du tout ce qu’ils semblent être, et que les révélations sont nombreuses, et pour certaines totalement inattendues.

Globalement, Florian et surtout Chaing se taillent la part du lion, ce qui n’est d’ailleurs pas sans poser quelques problèmes : si l’arc avec le bébé est intéressant, le fait qu’on devine très facilement son identité le gâche un peu ; de plus, si une partie de l’arc impliquant Chaing est également intéressante, celui-ci génère deux gros soucis : premièrement, un retour aux fondamentaux Hamiltoniens (voir plus loin), et surtout des soucis de trou d’air en terme de rythme et d’intérêt. En clair, la partie impliquant cette dystopie révolutionnaire est, à mon sens, trop longue, manque du rythme nerveux (en tout cas plus que dans son livre moyen) qu’Hamilton avait su trouver dans le roman précédent.

Retour aux fondamentaux

J’expliquais dans ma critique du tome précédent que ce qui faisait son intérêt était le fait qu’Hamilton y cassait (en partie) ses propres codes pour proposer quelque chose d’assez neuf. Or, ce tome 2 retombe dans les fondamentaux Hamiltoniens, que ce soit en terme de longueur ou de stéréotypes de personnages :

  • Il y encore une enquête et un policier (ou assimilé), en la personne de Chaing.
  • Jenifa correspond à l’archétype récurrent de la jeune femme à la sexualité débridée, se servant sans scrupule de cette dernière pour parvenir à ses fins.
  • Sexualité tous azimuts qui fait d’ailleurs un retour en force, après un tome 1 beaucoup plus chaste que la moyenne des livres de l’auteur britannique. Et clairement, toutes les scènes concernées n’apportent pas un élément fondamental à l’intrigue.
  • Florian est issu d’une longue lignée de personnages Hamiltoniens qui furent, à une époque, membres ou en contact avec le milieu terroriste / révolutionnaire / criminel / subversif / etc.
  • Enfin, la fin rappelle celle de L’Aube de la Nuit : les pages défilent, on s’approche de la quatrième de couverture, la situation des personnages / du monde devient de plus en plus désespérée, on ne voit pas comment ils vont s’en sortir, et puis paf, Deus ex machina (quoi que dans Une nuit sans étoiles, il soit relativement léger et logique). Qui rappelle d’ailleurs vaguement Banks, une fois encore (L’algébriste).

Alors attention, tous les fondamentaux qui sont de retour ne sont pas mauvais, hein, bien au contraire : il y a un sacré Sense of wonder là-dedans, plus que dans La grande route du Nord (tome 1tome 2), on retrouve avec plaisir certains personnages connus de longue date (à cet égard, la longue fin est du pur fan-service -et il vaut mieux avoir lu la totalité des sous-cycles du Commonwealth pour l’apprécier à sa juste valeur-), voire, hum, espèces (y compris une dont je suis surpris qu’elle ait attendu autant de temps avant d’apparaître autrement que par de vagues allusions dans l’ensemble du meta-cycle du Commonwealth), il y a des tas de révélations (notamment sur les Seigneurs du Ciel) passionnantes et de rebondissements (et tout est loin d’être prévisible). Bref, globalement, il y a du pour (beaucoup) et du contre.

Signalons enfin que Peter Hamilton fait des tas de clins d’œil (plus que d’habitude) à certaines de ses idoles, dont Superman, 2001 et… les Who (plus spécifiquement à ce titre, célèbre pour l’utilisation d’un fragment de sa partie instrumentale dans le générique d’une célébrissime série télévisée assez récente).

En conclusion

Si globalement, cette suite (et fin) du diptyque Les naufragés du Commonwealth est un bon roman de SF et un bon cru Hamiltonien, elle n’est pas dépourvue de défauts : un peu longue, avec des trous d’air dans le rythme et l’intérêt (partie concernant Chaing), lorgnant parfois franchement sur d’autres auteurs (Iain Banks et Dan Simmons), et surtout reprenant certains stéréotypes propres à l’auteur britannique dont on pouvait espérer, à la lecture de L’abîme au-delà des rêves qu’ils allaient disparaître, elle convainc parfois moins que son prédécesseur (mais franchement plus, en tout cas pour ma part, que La grande route du Nord). Mais attention, ces quelques réserves ne sauraient occulter les très grandes forces du livre : Sense of wonder parfois colossal, retour de personnages et, hum, d’espèces adulé(e)s par les aficionados de l’écrivain (notamment dans la fin très fan-service), scènes ultra-spectaculaires, rebondissements parfois complètement inattendus (mais parfois aussi, pour être honnête, téléphonés ou vaguement abusifs), c’est du pur Hamilton, pas de doute, et c’est toujours aussi recommandable. Même si on espère que le prochain cycle (Salvation), qui se déroulera cette fois dans un univers complètement inédit, saura capitaliser sur les bonnes résolutions de L’abîme au-delà des rêves et s’affranchir cette fois pour de bon de certains stéréotypes Hamiltoniens récurrents qui commencent à devenir vaguement lassants.

Pour aller plus loin

Ce livre fait partie d’un diptyque : retrouvez sur Le culte d’Apophis la critique de la première partie

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33 réflexions sur “Une nuit sans étoiles – Peter Hamilton

  1. Tu sais totalement séduire un amateur de space opera! 🙂
    J’ai adoré mon premier Peter Hamilton, et je vais continuer à découvrir l’œuvre de l’auteur. Je compte me lire un roman durant l’été, et finalement je me dis qu’il faut que j’abatte bien plus de romans pour arriver à ce dyptique!

    Merci pour cette super critique qui motive, motive,…

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    • Merci ! Oui, la route va être longue pour arriver à celui là, même si théoriquement, tu pourrais lire le diptyque sans lire les deux cycles qui le précèdent (en te spoilant à mort, au passage, parce qu’Hamilton parle de certaines choses comme des données acquises par son lecteur régulier).

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      • Je m’en doute. Je commence donc par lequel car, c’est assez flou avec différents cycle. Je sais que Dragon déchu est un One shot, mais après pfff…?…. Il y a du lourd! 😉

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        • Alors, je résume :

          – Mindstar / Quantum / Nano : trilogie indépendante des autres romans, futur proche, oeuvre précoce, sympa mais loin des livres postérieurs.

          – Rupture dans le réel / l’alchimiste du neutronium / Le dieu nu = L’aube de la nuit : LE chef-d’oeuvre d’Hamilton, mélange de space-op très orienté biotech et d’Horreur.

          – Dragon déchu : one-shot.

          – La Grande route du Nord : one-shot (en deux tomes).

          – (meta-)cycle du Commonwealth : formé de trois cycles : chronologiquement, le premier est celui de Pandore (4 volumes), suivi de celui du vide (trois volumes), qui se passe 1300 ans plus tard, lui-même suivi par le diptyque L’abîme au-delà des rêves / Une nuit sans étoiles, qui se passe encore un peu plus tard. Donc si tu veux commencer ce meta-cycle, il faut démarrer par L’étoile de pandore (volume 1).

          – Manhattan à l’envers : recueil de nouvelles, certaines étant des one-shot (dont un très réussi), d’autres étant liées à l’univers du Commonwealth.

          Si tu as besoin d’autres infos, n’hésites pas.

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    • Comme chaque fois que je lis des commentaires positifs sur l’Étoile de Pandore, je suis complétement stupéfait. Je n’arrive pas à comprendre comment vous pouvez aimer. Je me dit que ce doit être une espèce de gag. Sérieusement, je suis abasourdi.
      Enfin, tant mieux pour vous, et tant pis pour moi.

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  2. Salut Apophis et merci pour toutes ces excellentes chroniques, pertinentes et incisives.
    Hamilton faisant partie de nos panthéons communs – comme Banks, Simmons, Vinge, etc… – je pense que je me dois d’intervenir dans ce fil en ce qui concerne la porte d’entrée pour accéder à ce remarquable conteur.
    Certes Pandore est passionnant, mais pour ceux qui peuvent être dissuadés par le ‘poids’ du méta-cycle, je recommanderais pour ma part de débuter par ‘Dragon déchu’.
    Pourquoi débuter par ce one-shot ? Tout-d’abord par ce que je pense qu’il peut être comparé à ‘Un feu sur l’abîme’ de Vernor Vinge pour ce qui est du Sense of Wonder. Ensuite, malgré le mot dragon dans le titre, ce roman est plus caractéristique de la Hard-SF et permettra à ceux, déroutés par les thématiques fantastiques des grands cycles, de se sentir plus à l’aise, comme ce fut mon cas.
    Pour les lecteurs plus sensibles au fantastique (toutes obédiences, mais SF compatibles), ruez-vous sur ‘Rupture dans le réel’ et ses suites.
    Je gage, que si l’un ou l’autre de ces portails vous plaît, vous prendrez ensuite le même plaisir à lire le reste de son oeuvre.

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    • Merci pour tes compliments 🙂

      Je suis d’accord avec toi, Dragon Déchu est la porte d’entrée idéale dans l’univers d’Hamilton, du fait de sa qualité et du fait qu’il s’agit d’un tome unique, forcément moins cher et moins « effrayant » que les grands cycles de l’auteur. Le seul truc est que Lutin a déjà lu et chroniqué ce roman et qu’elle demande par quoi elle doit poursuivre l’exploration de l’oeuvre d’Hamilton 😉

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    • Le conseil ne sera pas utile pour Lutin, mais pour ma part je suis contente de savoir que « Dragon déchu » (que j’ai acheté suite à la chronique de Lutin, justement ^^) est un bon choix pour commencer Hamilton.
      Si ce one-shot me plaît, je retournerai donc ici y relire les différents conseils postés, afin de choisir le prochain Hamilton à mettre dans ma liste d’envie :).

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    • Je t’en prie ! Je ne dirais pas que Dragon Déchu est dans les moins bons, mais il ne constitue à mon sens pas le meilleur de ce qu’a proposé l’auteur. Son gros avantage, en revanche, est qu’étant un volume unique, il est beaucoup plus accessible, pour découvrir Hamilton, que ces monstres que sont l’Aube de la Nuit ou Pandore / le Vide / Les naufragés.

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      • Justement, ce qui m’a le plus soufflée c’est l’efficacité de son univers pour un one-shot ! J’ai hâte de voir ce qu’il est capable de faire sur plusieurs tomes, du coup !

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  3. Ping : L’abîme au-delà des rêves – Peter F. Hamilton | Le culte d'Apophis

  4. Peter Hamilton, le dernier auteur de SF que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui – attention, longues parenthèses (plus précisément le Cycle du Vide, qui m’a laissé sur ma faim, ayant préféré le cultissime Aube de la Nuit – que je prenais à l’époque pour de la Hard Science… je sais…). Je pensais en avoir fini avec les romans, désormais plus attiré par les synthèses historiques et la vulga en général.

    5 ans plus tard, je lance une recherche google avec les deux mots clés « critique SF » et je tombe sur votre blog. La surprise. 45 entrées sous Hard SF… Le choc. Un article avec un système de notation qui annonce les difficultés à venir d’un bouquin. L’explosion de joie… J’ai craqué pour les 3 Mars et pour plusieurs articles sur votre blog. Merci pour votre travail. Je cite un ami : « vous êtes un homme bien ».

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  6. Ping : The A(pophis)-Files – épisode 11 : Au-delà de la Voie Lactée | Le culte d'Apophis

  7. Ravi par le premier et enchanté du second je suis fan de l’univers Hamilton et malgré que ce soit déjà très balisé et déjà vu je me régale toujours, j’ai hâte d’attaquer l’aube de la nuit

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