The Vagrant – Peter Newman

Le trio le plus improbable de toute l’histoire de la Science-Fantasy : un muet, un bébé et une chèvre ! 

the_vagrantPeter Newman est un écrivain anglais dont le livre The Vagrant (« Le vagabond »), publié en 2015, a gagné le prix Morningstar (la version premier roman du prix David Gemmell) 2016. Il s’agit du tome 1 d’une trilogie, le troisième étant attendu le 20 avril. De plus, deux nouvelles, The hammer and the goat et The Vagrant and the city (qui se situe entre les livres 2 et 3) se déroulant dans le même univers sont également disponibles. En plus de l’écriture de romans, Peter Newman officie aussi (notamment) sur le MMORPG Albion Online. 

Si l’univers présenté n’est pas à proprement parler original, il est en revanche très inhabituel, mais bien moins que le trio de protagonistes, sans aucun doute un des plus, sinon LE plus improbable de toute l’histoire de la SFFF, puisqu’il est formé d’un muet, d’un bébé… et d’une chèvre !  (-scandaleusement- absente de la couverture, par ailleurs très réussie). 

Genres, ressemblances

Je vais anticiper un peu sur le contexte, mais on peut résumer ça en disant qu’il mêle des éléments technologiques (plastique, néons, vaisseaux aériens, mechas, scanners, panneaux solaires, flingues, champs de force, lance-roquettes, etc) et d’autres plus typiques de la Fantasy (le principal étant une forte présence démoniaque sur le Plan terrestre, mais on peut aussi citer un soleil scindé en deux ou des lampes qui se servent d’une âme comme source d’énergie). C’est donc de la Science-Fantasy, le second aspect pouvant être classé en Fantasy post-apocalyptique, sous-genre qui revient en force ces derniers mois (par contre, attention, tous les romans relevant de ce dernier ne comptent pas forcément des éléments scientifiques : cf Mage du chaos par exemple, post-apo -en un sens- mais pas science-fantasy). Il n’y a qu’une vague parenté avec le cycle Shannara de Terry Brooks, mais tout l’aspect survivalisme et mutations évoque de façon nette la SF post-apocalyptique, revisitée à la sauce fantastique (une sorte de « Mad Magic Max »).

Le personnage principal, taciturne maître de l’épée transportant un bébé, évoque également le héros d’un très célèbre manga, Lone wolf and cub (d’ailleurs, la technique des chevaliers séraphins, combinant leurs poses de combat, les sons qu’ils émettent et les vibrations de leurs épées pour obtenir un effet énergétique dévastateur, n’est pas sans évoquer quelque fantasme de samouraï combinant sa force intérieure et l’animus de son katana). Et bien entendu, compte tenu du contexte post-apocalyptique et de l’enfant, difficile de ne pas penser à La route de Cormac McCarthy.

Les démons et leur utilisation de la biomasse, à laquelle ils font subir des mutations, évoquent le cycle (de SF) The expanse et sa Protomolécule (version romans, hein, parce que la série tv a lourdement édulcoré cet aspect là, avec des manifestations de la protomolécule toutes jolies et flashy). Enfin, l’ambiance générale mêlant high-tech, chevaliers, épées, grands leaders « larger than life » et luttes de pouvoir entre grands seigneurs du Chaos démons rappelle fortement l’univers de Warhammer 40 k.

D’un certain côté, par leurs facultés de « reprogrammation » de la chair et de « piratage » de l’essence / âme / esprit de leurs congénères, ces démons là évoquent les IA de certains univers, tout comme d’ailleurs les luttes de pouvoir entre eux.

Univers

Il est assez étrange : par exemple, alors que les anciens se souviennent d’un temps où il n’y avait qu’un soleil dans le ciel, celui-ci s’est scindé et ce sont désormais deux « étoiles » qui se lèvent et se couchent.

Sur le territoire de l’Empire de l’œil ailé se trouvait (depuis mille ans) une brèche dimensionnelle dont on avait prédit qu’elle amènerait des trucs vraiment pas cools sur le pauvre monde. Eeeeeeeet doooonc, lorsqu’elle s’ouvre et que la garnison qui la surveillait est massacrée, que font les sept, les dirigeants de cette puissante nation ? Rien du tout. Pendant treize mois. Et à ce moment là, ils se disent « ah ben oui, faudrait pitetre (comme dirait Mr Simpson) aller voir ce qui se passe, hein… ». Allez zou, on réunit 10 000 Chevaliers Seraphins, sous le commandement de Gamma des Sept, et puis on ajoute le palais volant de cette dernière, ça fait plus classe.

Sauf que, lorsque cette armée invincible arrive sur place, elle se fait dézinguer en deux temps, trois mouvements par les démons qui sortent de cette brèche (12 survivants sur 10 000…) : il ne s’agit pas (encore) d’entités physiques mais d’esprits capables de posséder la chair mortelle. Encore faut-il, cependant, qu’elle soit assez abondante ou puissante pour accueillir les plus redoutables qui, de fait, mènent une lutte acharnée entre eux pour récupérer le corps de Gamma des Sept. Le vainqueur deviendra le big boss sous le nom de l’Usurpateur. Ceux qui ne parviennent pas à trouver un corps adéquat finissent par perdre leur intégrité et former une essence démoniaque qui accompagne leurs frères incarnés, faisant muter les plantes, les animaux, les hommes et leur descendance (les êtres « purs » sont si rares qu’un marché de la chair très rentable s’est créé autour d’eux). Un démon, cependant, est le seul à trouver une solution originale, à savoir scinder son essence dans plusieurs corps. La créature fera très vite preuve d’une intelligence et d’une individualité hors-norme par rapport aux démons mineurs, et elle (c’est l’identité qu’elle s’est choisie) deviendra le lieutenant mais aussi (secrètement) le rival de l’Usurpateur sous le nom de l’Incivile.

D’autres démons « majeurs » existent, lieutenants d’un des deux cadors, comme le Marteau (« fille » de l’Usurpateur), Patchwork ou les Chevaliers de jade et de cendre, ou bien indépendants, comme le Premier. Leurs relations et luttes de pouvoir, compliquées, rappellent n’importe quel panthéon du monde réel ou ses contreparties imaginaires (particulièrement celui de Lovecraft). Il existe aussi des « demi-démons », êtres dont l’essence mortelle a été distordue et modifiée par l’essence démoniaque, ce qui a entraîné des changements corporels : désormais ni tout à fait humains, ni complètement démoniaques, ils forment une race « hybride ». Enfin, certains humains portent une trace plus ténue de l’essence démoniaque ou de la mutation qu’elle induit, qu’ils en aient hérité par leurs parents, aient été contaminés par l’environnement ou par l’aura d’un démon.

Au final, nous avons affaire à un monde et à une atmosphère très étranges, au carrefour du post-apocalyptique et de la Fantasy (et même de la SF proprement dite dans le dernier tiers -qui constitue un retour aux enclaves de civilisation restantes-, avec une cité flottante, des trains magnétiques, des murs de force, des implants cybernétiques, de l’anti-gravité, etc) : dans le ciel, deux fragments de soleil se lèvent et se couchent; l’environnement a été dévasté par l’essence démoniaque mutagénique et les armes technologiques de forte puissance utilisées pendant le bref conflit; une cité est en fait formée par l’épave du vaisseau aérien de Gamma; les lampes marchant à l’énergie tirée des âmes cohabitent avec les panneaux solaires, et une épée habitée par l’essence d’un puissant personnage avec des armes à feu et des scanners portatifs. L’aspect survivaliste est bien exploité, puisque les munitions, la nourriture, les médicaments et autres approvisionnements sont rares et précieux, ce qui fait qu’il faut les trouver et surtout les garder, car face à certaines denrées, la vie humaine ne vaut pas grand-chose.

D’ailleurs, c’est le contraste entre le comportement altruiste du Vagabond et ce monde très dur qui est intéressant : pour les autres, dans cet océan de ténèbres (celles de l’âme humaine), il devient une lueur de compassion, d’espoir, un exemple à suivre pour devenir quelqu’un de meilleur.

A titre personnel, j’ai une affinité à géométrie variable envers la science-fantasy : il y a des fois où ça passe très bien (cycle d’Hawkmoon de Moorcock, Phénix de Bernard Simonay), d’autres, comme ici, où j’ai plus de mal. Je pense que cela tient au dosage entre l’aspect SF et l’aspect Fantasy, j’ai visiblement plus de difficultés avec les livres où le premier est prépondérant (ce qui est bizarre vu que j’ai nettement plus d’affinité pour la SF que pour la Fantasy, mais passons…). Malgré tout, il y a plusieurs points vraiment bluffants dans ce livre, comme la cité flottante de Six Cercles, Wonderland ou la Nécro-ingénierie de l’Incivile.

Personnages, narration *

The art of Dying, Lord Belial (album Kiss the goat), 1995.

Ce livre brille particulièrement sur le plan des personnages et de la narration : en effet, avec trois protagonistes incapables de parler, pour des raisons diverses, et soit aucune immersion dans leur esprit (le Vagabond), soit très limitée (le bébé, la chèvre), il a fallu trouver tout un tas de techniques et d’astuces pour les faire s' »exprimer » : langage du corps, regards, haussements de sourcils (le « Teal’c style »), personnage secondaire décodant leurs attitudes à la place du lecteur, c’est à la fois varié, très réussi et assez bluffant.

Une autre partie de la prouesse a consisté à donner au bébé (qui n’a pas de nom pendant une bonne partie du livre, puis qui est baptisé Vesper par un compagnon de route du trio) et même à la chèvre une forte personnalité, qui les rend à la fois intéressants (et ce n’était pas gagné d’avance), attachants et assez drôles (l’animal à très mauvais caractère, et son œil noir brille souvent d’une lueur vengeresse lorsqu’on le force a faire ce qu’il ne veut pas faire -même s’il fait aussi preuve d’une surprenante loyauté dans d’autres circonstances-).

Donc, techniquement, ça tient la route, pas de souci à ce niveau là : la grande question va être votre capacité à vous (par opposition à celle de l’auteur) intéresser à un bébé et une chèvre : je ne suis pas certain que tous les types de lecteurs accrochent, même si, je m’empresse de le préciser, nous ne sommes pas sur de la fantasy humoristique ou parodique.

Signalons, pour finir, que d’autres personnages rejoignent (au moins pour un temps) le trio, dont Harm, un humain, et le Marteau, complexe pro- / anta-goniste, petite fille transformée en lieutenant et « rejeton » par l’Usurpateur. La relation entre elle et le Vagabond (et la chèvre) pourra soit faire sourire, soit faire secouer la tête d’autres lecteurs tant elle peut paraître grotesque, d’un autre côté. Les protagonistes, principaux ou secondaires, seront donc très polarisants : on adorera ou on détestera, mais il y a peu de chances qu’ils laissent indifférent (contrairement à l’intrigue). Les antagonistes, en revanche, sont classiques mais réussis, particulièrement l’Incivile.

Au niveau narration, les séquences dans le présent alternent avec des flashbacks, qui commencent 8 ans en arrière, lors de l’invasion des démons, puis remontent petit à petit vers le présent. Certains chapitres sont seulement formés par ces séquences dans le passé, avant de faire du 50 / 50, le chapitre commençant par un flashback avant de continuer dans le présent. Ce retour en arrière nous montre comment ce monde s’est transformé, pourquoi le vagabond ne parle pas, qui est le bébé, etc. Certains chapitres nous montrent aussi le point de vue des antagonistes.

Ces séquences situées dans le passé sont à la fois très intéressantes, d’un style plus classique que celles situées dans le présent (voir plus loin) et très éclairantes sur la situation actuelle.

Intrigue, style

A part dans les flashbacks, le style de l’auteur est très direct, il ne s’embarrasse pas d’explications, il vous immerge directement dans son monde, et vous impose un rythme assez nerveux. Je dois dire que j’ai eu un peu de mal avec son écriture : outre le fait que sa façon d’écrire ne me charme guère (à part pour ce dont je parlais plus haut, à propos des personnages), j’ai trouvé l’immersion particulièrement brutale. Qu’on ne s’y trompe pas, je suis un vétéran des livres ne donnant des explications que longtemps après l’introduction des éléments concernés, et ce n’est pas quelque chose qui me gène d’habitude. Sauf que là, le monde est si inhabituel qu’il faut vraiment s’accrocher et ne pas se laisser décourager. Sentiment d’ailleurs exacerbé par le fait que l’intrigue proprement dite est réduite à sa plus simple expression : le Vagabond muet doit ramener l’épée intelligente qu’il porte vers la capitale de l’Empire de l’œil ailé, point. Tout ce qui arrive est donc assez anecdotique (à part à la rigueur les luttes de pouvoir entre les démons majeurs et quelques scènes spectaculaires dans le dernier tiers), on a du mal à trouver du liant, un plan d’ensemble. Ça donne le sentiment du « j’ai quelques scènes survivalistes à placer, mais pour le reste je verrais bien ce qui sort de ma plume ». Seules les scènes dans le passé donnent le sentiment d’une vraie construction, d’où, sans doute, mon affinité supérieure avec elles. Pour le reste, en gros le trio (puis quatuor, puis… de plus en plus de personnes s’agrègent à la petite troupe) passe son temps à fuir et à être trahi, point.

Donc si je résume, l’univers de science-fantasy, à part quelques éléments, ne me « parle  » pas vraiment, le style non plus, l’intrigue est vague, et on a du mal à comprendre qui-quoi-comment-où pendant une bonne partie du début. Et pourtant… si on s’accroche, si on avance, plus les pages défilent, et plus on se met à penser que finalement, c’est bien sympathique comme bouquin. On s’amuse devant les progrès de Vesper ou les aventures de la Chèvre. On ne comprend pas forcément tout à la fin, mais au moins elle a le mérite d’expliquer la majorité des points de l’univers, du background des personnages et de l’intrigue. Et pour ceux qui envisageraient de lire ce roman comme un one-shot, sans s’intéresser aux suites, elle propose une conclusion satisfaisante aux arcs narratifs développés (sommairement). Et lorsqu’on sait que les tomes suivants mettent en scène une Vesper plus âgée, on a envie de voir ce que la gamine devient. Et donc… on a passé un bon moment, tout compte fait, et on ne cracherait pas sur la suite, même si ce ne sera pas vraiment une lecture prioritaire.

En conclusion

Ce roman de science-fantasy mêle des éléments typiques de la SF (champs de force, aéronefs, implants cybernétiques et réalité augmentée, etc), du post-apocalyptique et de la fantasy (le cœur du contexte étant formé par une invasion de démons capables de s’approprier et de modeler le corps humain). Autant dire qu’il faut avoir une certaine affinité pour le mélange des genres. Dans un style très direct, rythmé, l’auteur ne nous dévoile les clefs de compréhension que très (trop ?) progressivement (via un système de flashbacks) ce qui fait qu’il ne faut pas faire partie de ces lecteurs impatients (et peu aguerris, le plus souvent) qui vouent un livre aux gémonies s’ils n’y « comprennent rien » dès le tout début ou si la structure est un peu ambitieuse ou torturée. Pour en terminer avec le chapitre des points qui peuvent poser problème, l’intrigue se réduit à peu de choses, à savoir ramener une épée intelligente vers ce qui reste de civilisation.

Mais (parce qu’il y en a un) le très gros point fort de ce livre est constitué par son trio de personnages extrêmement inhabituel (un muet, un bébé et… une chèvre), et surtout par la manière très habile dont l’auteur parvient à les faire s’exprimer, si j’ose dire, et à les rendre intéressants. Plus on avance, et plus ce livre devient attachant (à l’image de ses protagonistes), ce qui fait qu’au final, malgré quelques écueils, on a passé un fort bon moment. Et en tout cas, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une énième science- ou -fantasy tout court comme on en voit par camions entiers !

Niveau d’anglais : moyen.

Probabilité de traduction : faible (on sait déjà que ça ne se fera à priori pas chez Bragelonne).

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de l’Ours inculte,

Envie de soutenir le blog ? 

Ce livre vous intéresse, vous êtes client d’Amazon et souhaitez soutenir le blog ? Passez par un des liens suivants pour votre achat, cela ne vous coûte strictement rien de plus mais permet d’aider à financer l’infrastructure du blog (nom de domaine, thèmes payants et fonctionnalités, espace de stockage, suppression des pubs, etc) et permet de vous proposer plus de critiques de nouveautés !

Acheter en version papier

Acheter en version Kindle

Acheter en version audio

16 réflexions sur “The Vagrant – Peter Newman

  1. Même s’il était traduit en français, pas sûr que ça m’accrocherait … D’autant que, pour ce qui est de la fantasy, j’ai encore du chemin à faire puisque j’en suis encore à découvrir les classiques du genre : je viens d’enchaîner les 5 premiers tomes de L’Assassin Royal et suis plongée dans le sixième 🙂 .

    Aimé par 1 personne

  2. Un live que j’avais repéré depuis un moment (le T3 sors bientôt je crois, ou est sorti il y a peu) mais comme toujours j’ai du mal à évaluer le niveau d’anglais qu’il faut pour ce genre de livres, du coup j’hésite toujours à commencer de nouvelles séries, du moins pas avant d’être certaine que ça ne sera jamais traduit. (j’ai eu 3 échecs à cause du niveau l’an passé, ça fait pas mal finalement en comparaison avec le nombre d’essai qui ne sont pas des suites de séries)
    Mais celle ci m’attire beaucoup je dois dire et j’ai hâte de voir ce que tu entends par communication au vu du trio de personnages ^^
    Du coup on verra, je tenterais peut etre le coup si je le trouve pas cher en ebook un jour ^^

    Aimé par 1 personne

    • Oui, le tome 3 sort le 20 avril. Je te dirais que ce n’est pas le livre en anglais le plus facile que j’ai lu (c’est au-dessus de Wexler ou de Tchaikovsky, par exemple), mais ce n’est pas non plus le plus difficile (c’est en-dessous d’Erikson).

      J’aime

  3. « Probabilité de traduction : faible (on sait déjà que ça ne se fera à priori pas chez Bragelonne). » → Quoi ?! Mais c’est une honte ! Je veux l’histoire du muet, du bébé et de la chèvre (on dirait un titre de fable… ou de blague :p).
    Je m’y suis déjà attachée 😦

    (et là je me rends compte que j’avais effectivement lue la critique d’Ours inculte sur ce livre et qu’il a fallu que je retourne dessus pour m’en apercevoir… me sens bête)

    Aimé par 1 personne

    • Ah ben pourtant, les critiques truculentes de l’Ours inculte sont mémorables 😀

      Après, vu que ce livre a reçu un prix littéraire, il peut attirer l’attention d’un éditeur / d’une collection plus modeste. Et puis si vous êtes suffisamment nombreux / nombreuses à dire en commentaire, ici ou sur la page Facebook de Bragelonne, que c’est un scandale, que vous voulez absolument suivre les aventures de la chèvre en français, tout peut arriver 😉

      J’aime

  4. Je l’avais repéré chez l’Ours Inculte avec le trio inhabituel (et la couv) et son avis positif. Ta critique, en nuance me pousse encore plus à me dire qu’il doit être assez inhabituel pour me tenter.
    Tu fais bein de préciser que cela n’est pas loufoque.

    Je ,n’envisager pas de le lire en VO, mais finalement pourquoi pas.

    Merci pour cet excellente critique, je la déguste tranquillement devant mon feu de cheminée!

    Aimé par 1 personne

  5. Aïe, j’ai un peu de mal avec la science-fantasy ! Mais c’est sympa de voir ce qui sort un peu ailleurs qu’en France, ça me forcera peut-être à enfin franchir le cap de la VO 🙂

    Aimé par 1 personne

    • La prochaine critique (également sur une lecture en VO) devrait beaucoup t’intéresser, je pense. J’en suis à un quart, et pour l’instant c’est très bon. C’est un mélange Mongolie / Chine / Arabie / Inde mais pas « à la Kay », avec beaucoup d’éléments fantastiques, et des tas de bonnes idées.

      Aimé par 1 personne

  6. Sacré mélange des genres !

    Je ne me suis pas encore lancé à la lecture en anglais et vu la faible chance de traduction, il est peu probable que je lise cette histoire fantasque un jour. Intéresser le lecteur à une chèvre, je trouve ça génial.

    Aimé par 1 personne

  7. Ping : Brother’s ruin – Emma Newman | Le culte d'Apophis

  8. Ping : Mage du Chaos – Stephen Aryan | Le culte d'Apophis

  9. Ping : Time’s children – D.B. Jackson | Le culte d'Apophis

Les commentaires sont fermés.