Le fleuve céleste – Guy Gavriel Kay

Le tableau amer mais extrêmement émouvant de la fin d’un monde

fleuve_celesteLe fleuve céleste est la « suite » des Chevaux célestes de Guy Gavriel Kay. Il n’en reprend pas les personnages (étant donné que l’intrigue se déroule trois siècles et demi plus tard) mais l’univers est le même. Après la Chine des Tang, c’est donc celle des Song (du Nord, puis du Sud) qui sert de modèle à l’auteur canadien. Compte tenu de ce saut dans le temps, vous pouvez théoriquement lire ce roman même sans avoir lu le précédent. Toutefois, ce faisant, vous passerez à côté de nombreuses références à la Kitai de la IXe Dynastie, à Wen Jian ou à Sima Zian : cela ne nuit pas à la compréhension, mais appauvrit l’ambiance de chute d’une civilisation jadis grandiose que l’auteur veut installer.

L’Atalante nous propose une très belle édition physique, avec une superbe couverture à rabats, un dramatis personæ et une carte esthétique et fort utile. Il faut savoir qu’aucun scan ou photo sur le net ne rend justice à l’illustration, qui est en réalité d’un vert beaucoup plus beau et intense.

Pour tout ce qui concerne les fondamentaux de l’univers commun aux deux romans et leur auteur, je vous invite à vous reporter à ma critique des Chevaux célestes si besoin. 

(évolution de l’) Univers *

Jambi, Tool, 2006.

L’auteur commence par faire un tableau de la situation du pays, la Kitai. Si vous n’avez pas lu le roman précédent, vous constaterez « juste » que vous avez affaire à une nation qui a perdu, au cours des derniers siècles, beaucoup de sa gloire passée. Si vous avez lu Les chevaux célestes, en revanche, attendez-vous à un choc : cette Kitai là n’a plus grand-chose à voir avec celle que vous connaissez, elle n’est plus que l’ombre de sa grandeur passée. Xinan est en ruines et n’abrite plus « que » 100 000 habitants au lieu de 2 millions (la Cour s’est déplacée à Hanjin), l’empire voisin du Tagur s’est balkanisé et ne représente plus rien (et surtout pas une menace), la guerre civile a fait 40 millions de morts, les routes de la soie sont perdues (coupées par les barbares), les Kanlin ont disparu corps et biens voilà deux siècles, la Longue Muraille est en ruines, l’Empire verse un tribut aux barbares Xiaolu (traduisez : Mandchous), qui ont ravi à la Kitai quatorze de ses provinces 200 ans auparavant.

Mais le changement est plus profond, plus insidieux : les militaires sont désormais regardés avec une grande méfiance, et la pratique des arts martiaux (au sens large : tir à l’arc, escrime, équitation, etc) découragée. La place des femmes dans la société a radicalement diminué entre les deux romans : elles n’ont plus la liberté de parler, de sortir, de s’habiller comme elles le veulent, et sont regardées, à la Cour, avec une grande méfiance. Il est loin le temps de la superbe Wen Jian, éminence grise aux toilettes magnifiques et extravagantes, embaumant d’un capiteux parfum, indépendante et respectée. D’ailleurs, un symptôme, lourd de sens, ne trompe pas : le Trône du Phénix (principe féminin) a été rebaptisé Trône du Dragon (principe masculin).

Notez que toutes les évolutions n’ont pas été négatives, puisque la technologie a progressé : les livres imprimés existent désormais, ce qui permet une transmission plus facile du savoir… ou des idées subversives.

Au final, le connaisseur de l’oeuvre de Kay se demande si, après avoir fait une version chinoise d’Al-Rassan dans le tome 1, l’auteur ne va pas poursuivre sa logique en nous montrant « le monde d’après » dans le tome 2 . Sauf qu’il y a le deuxième effet Kiss Cool : ce premier effondrement n’était que le prélude à un second, et ce que veut nous montrer Kay, ce sont des individus, un homme et une femme, qui refusent la déliquescence de leur société et veulent lui rendre sa splendeur passée. Malgré tout, Le fleuve céleste s’inscrit dans une thématique récurrente de l’auteur canadien : la fin d’un monde et le début d’un nouveau, vus de près par des acteurs de premier plan des événements.

Un point important à noter, pour ceux qui ne connaissent justement pas les livres du canadien : le surnaturel est très peu présent dans ce roman comme dans la plupart des autres. Quelques fantômes, une femme-renarde (un puissant esprit), et c’est tout. Pas de magie, de dragons, d’orcs, d’elfes ou de nains, rien. A part les noms qui changent (Longue Muraille à la place de Grande Muraille, Kitai au lieu de Chine, etc), c’est quasiment à un roman historique que vous avez affaire.

Personnages

Si vous êtes familier de l’oeuvre de Guy Gavriel Kay, vous ne serez pas surpris par la profondeur psychologique, par le côté extraordinairement vivant des personnages. Si ce n’est pas le cas, préparez-vous à lire un livre comme vous n’en avez jamais vu ! La quatrième de couverture nous apprend que nous suivons les destins de deux personnages : d’abord, Ren Daiyan, fils cadet d’un modeste archiviste d’une sous-préfecture des marches occidentales de la Kitai. Tout jeune, il a fait un serment : reprendre aux barbares les quatorze Préfectures perdues et faire disparaître la menace qu’ils représentent (au passage, les Xiaolu ne sont pas seuls : au nord-ouest, les Kisliks posent aussi problème). Une tâche qui s’annonce compliquée pour un sans-grade de quinze ans, dans une société où le soldat est regardé avec méfiance et la pratique de l’art martial découragée, avec à sa tête un gouvernement qui préfère verser un tribut et faire profil bas plutôt que d’aller donner une leçon aux nomades des steppes. Mais le destin (et les extraordinaires qualités d’archer du jeune homme) va s’en mêler…

Le second personnage principal est Lin Shan (je rappelle que dans la Kitai comme dans les pays asiatiques modernes, Lin -ou Ren- est le nom de famille), une jeune femme qui écrit (avec un grand talent) poèmes et chansons (sans les interpréter, la plupart du temps, elle-même). Pas vraiment belle mais avec un indéfinissable petit quelque chose qui attire l’attention, trop grande et indépendante pour une femme de son temps, et surtout élevée « comme un garçon » (comprenez : tirant -un peu- à l’arc et aspirant à passer les examens pour devenir fonctionnaire), Shan détonne dans cette ère de femmes (qu’on force à être) effacées. Souvent à la limite de l’impertinence (voire du mauvais côté de la frontière), sa conversation (que je trouve être, à titre personnel, la partie la plus séduisante d’une femme) est en revanche un régal pour les lettrés, érudits, et ses collègues poètes.

Lin Shan s’inscrit dans une inébranlable tradition chez Kay : celle de l’artiste. Vous remarquerez que, d’un art ou artisanat à l’autre, ils sont présents dans toute son oeuvre, du moins sur le volet Fantasy Historique.

Les deux personnages ont un évident point commun : celui de se dresser contre les codes que leur impose leur société, à savoir baisser la tête et faire profil bas, contre les Barbares pour Ren Daiyan, contre les hommes pour Lin Shan. Il y a, malgré tout, une différence essentielle entre eux : lui a le sentiment de suivre un chemin tracé par le Destin (ce qui est parfaitement illustré par la scène avec la Daiji, au passage), tandis qu’elle ne veut pas suivre un chemin tracé par d’autres.

Il est important de noter qu’il y a un tas d’autres personnages pas-si-secondaires : trois premiers ministres différents, trois Empereurs, deux frères et leur fils / neveu, un Haut-fonctionnaire qui aura une importance déterminante dans le destin de Ren Daiyan, Zhao Ziji le lieutenant de ce dernier, les chefs des barbares,  et ainsi de suite. Le point de vue va donc souvent alterner (en plus de celui d’un narrateur omniscient) au cours de la narration. Est-ce difficile à suivre ? Non (surtout étant donné la présence d’un Dramatis Personæ).

Ces personnages, je le disais pas-si-secondaires, s’ils sont importants sur le plan de l’intrigue, le sont aussi sur le plan de leur caractérisation : pas de pantins dans des décors en carton-pâte ici, chaque second-rôle a des motivations réalistes, ses propres traits de caractère, bref une âme. Loin d’être de simples faire-valoir, ils sont une composante à part entière du tableau général. Et c’est cette richesse qui fait aussi que le lecteur a de l’empathie, s’attache aux protagonistes : c’est bien plus naturel, évident, de la faire quand ils ont une âme que quand ils sont des stéréotypes, des coquilles vides.

Il est également judicieux de noter que, même si Kay donne, comme toujours, une place de choix à son ou ses personnages féminins, c’est peut-être celui de ses livres où les femmes sont le plus en retrait, et où le héros masculin est le plus mis en avant. Le contraste est d’autant plus saisissant, d’ailleurs, si on compare la place des femmes dans ce roman et celui qui le précède. Toutefois, c’est l’évolution de la société de la Kitai qui impose cette situation, pas un changement de cap de Kay.

Narration ou : la Théorie des Dominos

Alors qu’Al-Rassan ou Les chevaux célestes se déroulaient sur une période de temps réduite, la narration du Fleuve céleste s’étend sur des années, d’une part, et n’est d’autre part pas linéaire : il y a des ellipses (de plusieurs années, parfois) et des flash-backs, même si on ne s’en rend pas compte tout de suite. Par exemple, on nous mentionne le fait que dans le « jardin » (pensez à un parc géant, plutôt) de l’Empereur, il y a un énorme rocher qu’on a arraché, au prix d’efforts considérables (et de plusieurs morts) au fond d’un lointain lac. On nous parle de cette entreprise au passé, alors que dans un des chapitres concernant Ren, elle est évoquée comme en étant à son début.

De même, les Flash-forward (d’une certaine façon) sont innombrables : on ne compte plus les phrases du genre « au soir de sa vie, trucmuche raconterait encore le jour où il a vu Ren Daiyan accomplir tel acte ou prononcer telle parole marquante ».

Un point essentiel est à retenir : le rythme. Le roman fait 700 pages (enfin, 695, mais on ne va pas chipoter), et pour un lecteur lambda, il ne va commencer à « se passer » quelque chose qu’à partir du début de la seconde moitié, quasiment exactement à la page 350. C’est bien entendu faux : lorsqu’on arrive à la fin (et si on connaît un peu Kay), on sait que ce faux-(non-)rythme n’est en fait qu’une minutieuse mise en place des événements qui vont se dérouler dans la suite du roman. Encore faut-il le savoir ou aller jusqu’à la fin : je préfère donc prévenir, si vous êtes un fana des livres très rythmés et que vous vous attendez à un thriller où ça bouge tout le temps, vous risquez d’avoir du mal avec celui-ci (du moins, avec sa première moitié). Le rythme est posé, d’une lenteur majestueuse, qui, je trouve, se prête parfaitement au cadre sinisant. De plus, là encore, on s’en rend compte à la fin, aucune scène, si insignifiante paraisse-t-elle de prime abord, n’est inutile, elle augure de quelque chose, elle explique un point qui se trouvera peut-être des centaines de pages plus loin. Et puis bon, tout ça est d’une telle beauté, dans l’écriture comme dans la splendeur perdue de ce qui est décrit, que de toute façon, moi j’en aurais bien repris pour 700 pages de plus.

En fait, ce roman est divisé en deux parties : dans les 350 premières pages, on met en place la figure formée par des dominos; dans les 350 pages suivantes, on assiste à leur effroyable et inéluctable chute. Pour moi, il n’y a pas d’accélération du rythme à partir de la page 351, mais un basculement entre deux mondes, ce qui, quelque part, est bien plus habile sur un plan littéraire et bien plus saisissant qu’un banal emballement maîtrisé du rythme.

Comme dans Les chevaux célestes, le lecteur reste captivé, saisi par la puissance émotionnelle extraordinaire de certaines scènes : celle avec la Daiji, la rencontre sous le balcon de Lin Shan, les deux audiences de Ren Daiyan devant les Empereurs. Celui qui a lu le premier roman appréciera aussi les petites allusions à Sima Zian ou à Wen Jian, ainsi que celle, qui a une certaine importance dans l’intrigue, aux tombeaux de la famille Shen.

En conclusion

Dans cette suite aux Chevaux célestes, Guy Gavriel Kay nous montre, une fois encore, la fin d’un monde et le commencement d’un nouveau, vus par les yeux d’acteurs de premier plan des événements. Si, comme d’habitude, le protagoniste féminin a un très beau rôle, il s’efface un peu plus, cependant, dans ce roman précis, devant celui du protagoniste masculin, un militaire bien décidé à mettre un terme à la désintégration de son univers. Comme d’habitude avec l’auteur canadien, le rythme est posé (ce qui donne une majesté parfaitement chinoise à l’ensemble), puisque l’action ne démarre, d’un certain point de vue (limité, et que je ne partage pas) qu’à partir de la page 351 sur 700. Ce qu’il faut à mon avis comprendre, c’est qu’il ne s’agit pas tant d’une accélération d’un(faux-)rythme que d’un basculement, celui des dominos qui ont été minutieusement mis en place dans les 350 pages précédentes.

Malgré tout, ce livre ne se destinera malheureusement pas aux lecteurs impatients ou cherchant un livre très rythmé, aux cliffhangers ou rebondissements incessants : il sera plutôt pour les amateurs de grandes sagas historiques, qui prennent le temps d’installer personnages, situation et décor avant de mener l’intrigue vers une conclusion à la fois grandiose, tragique mais inévitable (sur ce plan là, c’est du pur Kay). Fin qui, d’ailleurs, est, je trouve, magistrale dans son élégance et son refus des conclusions faciles, dans un sens ou dans l’autre. Magistrales sont aussi ces scènes à couper le souffle, par leur tension dramatique, l’émotion qu’elles distillent ou leurs enjeux, dans la droite lignée de celles des Chevaux célestes ou d’Al-Rassan.

Bref, ce roman exigeant, pas destiné à toutes les catégories de lecteurs mais d’une splendeur indescriptible (et j’espère avoir réussi, dans ma critique, à en rendre une partie),  traversé par le souffle à la fois épique et amer de l’Histoire (même si ce n’est pas tout à fait la nôtre), montre, s’il en était besoin, que Guy Gavriel Kay est un écrivain au talent immense et un grand auteur de Fantasy (historique).

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un second avis sur ce livre, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Boudicca sur le Bibliocosme, de Lutin sur Albedo, de l’Ours inculte, de Lorhkan, du Tanuki,

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29 réflexions sur “Le fleuve céleste – Guy Gavriel Kay

  1. J’ai trouvé la musique « très » électro pour ton accompagnement musical, ce n’est pas négatif ce que j’écris, cela m’intrigue…
    La théorie des dominos m’a comment dire amusée, et je te laisse deviner pourquoi.
    Une première moitié durant laquelle le lecteur est embarqué sur un faux rythme ne me gêne pas forcément, si l’auteur parvient à développer une ambiance puissante et des personnages séduisants. C’est quand même le petit point qui me chagrine dans ta critique (je me demandais ce que tu lisais, depuis ta dernière chronique).

    Autrement, je sais ce que je vais commander au Père Noël!!!

    Aimé par 1 personne

    • électro, avec le son énorme de guitare et de basse de Tool ? Euh, pourquoi pas (c’est vrai que c’est un groupe relativement inclassable), même si beaucoup de gens le considèrent comme une formation de Metal Progressif avant tout.

      Sinon, pour voir la lecture en cours et les suivantes : https://lecultedapophis.wordpress.com/prochaines-critiques/

      Bonne idée, d’autant plus que l’objet livre est ici vraiment superbe. Tellement superbe que j’ai pris ce roman en version physique alors que j’ai en revanche son prédécesseur en version électronique (je ne fais jamais ça : c’est tout physique ou tout électronique, mais extrêmement rarement un mélange des deux).

      J’aime

      • J’ai utilisé « électro » volontairement inadéquat pour exprimer mon étonnement. Je m’attendais à une sonorité plus douce et ésotérique!

        Au père Noël, je vais lui prendre le duo en version physique.

        Aimé par 1 personne

  2. Ping : Le fleuve céleste | Le Bibliocosme

  3. Ta critique donne envie, à force je vais finir par me laisser tenter par Kay ! Bon, par contre il faudrait que les éditeurs de livres de poches se penchent sur la question… Personne n’a pensé à profiter de la sortie du tome 2 pour rééditer le tome 1 en petit format ? Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression que c’est souvent le cas avec les publications de l’Atalante, hors Pratchett : des romans très intéressants mais qui restent relativement confidentiels, car jamais repris en poche ils ne peuvent toucher un public plus large que les fans hardcore de SFFF…

    Sinon sur la Chine des Song (qui est effectivement une période assez complexe de l’histoire de la Chine, du fait de l’instabilité de l’Empire durant ces années-là), il faut lire « La dynastie des dragons », une superbe série de BD en trois tomes, et pour les lecteurs courageux il y a également « Le palais des nuages » de Patrick Carré consacré à l’empereur Huizong, peintre et poète.

    Aimé par 2 personnes

  4. Ping : Novembre tisse le livre de l’Hiver – Albédo

  5. Ping : Chroniques des livres éligibles au Prix Planète-SF 2017 : A à K (par titre) - Planète-SF

  6. Quel bel avis !
    Je vais le lire ! Mais je pense programmer la relecture du premier avant, que j’avais beaucoup aimé, mais dont mes souvenirs sont flous.
    Le fausse lenteur ne me gêne absolument pas tant que l’essentiel, les personnages, tient la route . Je fais partie de ces lecteurs qui s’ennuient quand l’action s’enchaîne…

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  7. Ping : Les chevaux célestes – Guy Gavriel Kay | Le culte d'Apophis

  8. Ping : Comprendre les genres et sous-genres des littératures de l’imaginaire : partie 3 – Sous-genres majeurs de la Fantasy | Le culte d'Apophis

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  11. Ping : Range of ghosts – Elizabeth Bear | Le culte d'Apophis

  12. Ping : Le Fleuve Céleste – Guy Gavriel Kay – Albédo

  13. Ping : Les Lions d’Al-Rassan – Guy Gavriel Kay | Le culte d'Apophis

  14. Super chronique, Guy Gavriel Kay est vraiment un auteur qui mériterait d’être plus connu en France.
    Son dernier livre en Français, Enfants de la terre et du ciel a l’air très bien aussi, il me fait bien de l’oeil.

    Aimé par 1 personne

  15. Ping : Le jeu de la Trame – Intégrale – Corgiat & Lecigne | Le culte d'Apophis

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  17. Ping : L’œil d’Apophis – Hors-série 3 – Apophis for Atalante | Le culte d'Apophis

  18. Ping : Dans la boucle temporelle – itération 11 : novembre 2016 | Le culte d'Apophis

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