Dark Vador vs Monsieur Spock – Olivier Cotte / Jeanne-A Debats

Le concept était intéressant à la base, mais l’ignorance totale des fondamentaux même de Star Trek manifestée par les auteurs fait rapidement s’effondrer tout l’édifice

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie d’ailleurs ce site, ainsi que les éditions Dunod.

dark_vador_vs_spockLe concept mis au point par les deux auteurs (dont Jeanne-A Debats, un nom connu des amateurs de SFFF) était à la base intéressant : départager Star Trek et Star Wars pour le titre de plus grande saga de SF de tous les temps via un match en 101 rounds, comprenez 101 paragraphes essayant, en un recto (plus une illustration ou un tableau récapitulatif), de comparer les deux œuvres sur différents thèmes, du plus concret et sérieux au plus futile.

Ceux qui me suivent depuis un certain temps savent que j’ai une règle : je finis toujours un livre commencé. Sauf que toute règle a une exception, et qu’il ne m’a pas fallu plus de 41 pages (sur 220) pour me forger une opinion définitive (et je le dis tout de suite, très négative) sur cet ouvrage. En effet, lorsqu’on a l’ambition de comparer deux sagas, la condition sine qua non est de connaître les deux univers et d’en avoir compris et assimilé les fondamentaux. Il ne m’a hélas pas fallu bien longtemps, en tant que Trekkie chevronné, pour m’apercevoir que les deux auteurs ont une connaissance de l’univers de Star Trek que je qualifierais de très lacunaire et (très) superficielle, et que (et c’est le plus important) ils n’ont strictement rien compris aux fondamentaux de cet univers

Mais commençons par le commencement : après une préface d’Alan Dean Foster (la classe !), et un avant-propos des auteurs (dans lequel ils disent ne pas avoir voulu exprimer leur propre choix dans la question qu’ils posent, ce qui, je le précise immédiatement, est complètement raté -voir plus loin-), on commence tout de suite à enchaîner les questions : Casting, carrière subséquente des acteurs, effets spéciaux, héroïnes, place des femmes, impact sur la vraie science, utilisation de l’archétype de l’orphelin, bénéfices et rentabilité des films, volume capillaire des coiffures, etc, les thèmes abordés sont très variés, à commencer par le côté fondamental ou beaucoup plus sérieux de la chose.

Sur la forme, nous avons droit à des anecdotes (intéressantes), à l’avis, très souvent, de l’auteur (ce qu’il ne fallait surtout pas faire : d’abord parce que ça induit une partialité, ensuite parce que ça peut orienter l’attribution du point vers une des deux sagas en influençant le lecteur : je conseille donc d’en lire assez pour deviner le thème de la question, d’attribuer le point en fonction de son opinion personnelle, puis éventuellement de lire la suite), et à un ton volontiers humoristique, gouailleur et goguenard, auquel je n’ai personnellement pas du tout accroché (non pas que j’ai quelque chose contre la gouaille, bien au contraire, mais le ton des deux auteurs m’a très rapidement lassé). L’approche qui consistait à ne pas faire du livre un essai était évidemment pertinente, mais j’estime qu’il y a des limites à ne pas franchir tout de même dans le sens inverse.

J’ajoute que, parfois, les auteurs ont des affirmations péremptoires qui soit laissent pour le moins dubitatif, soit sont l’occasion d’une franche hilarité tant elles sont grotesques : un exemple ? « Tout récit est initiatique ». Mais oui, bien sûr, c’est d’ailleurs pour ça qu’on distingue les romans initiatiques des autres…

Mon premier problème avec ce livre

A ce stade de ma lecture, j’ai déjà (outre le problème de partialité expliqué plus haut) un premier souci avec ce livre : celui de la pertinence de certaines questions. Un exemple : la comparaison de l’argent rapporté (et plus généralement, de la rentabilité économique) par les films Star Wars par rapport aux films Star Trek. Comme vous le savez ou vous en doutez probablement, une telle comparaison est ridicule : il est évident que la franchise Star Trek n’a pas fait le gros de ses bénéfices sur les films, et tout le monde sait à quel point la plupart des Star Wars ont été d’énormes pompes à fric. Bref, il aurait été bien plus pertinent d’évaluer l’impact financier global des deux franchises, en prenant en compte films, séries et produits dérivés : nul doute que le match aurait alors été plus équilibré, et la question bien plus pertinente.

Plus généralement, je trouve que certaines questions sont mal posées, ou, pire, relèvent de thématiques où il ne peut pas y avoir (objectivement parlant) match entre les deux franchises : qui peut nier, par exemple, que le casting du premier Star Wars, ou celui de la seconde trilogie (Christopher Lee, etc) est sans commune mesure avec celui, composé d’inconnus, de la série Star Trek Originale ?

Ce qui me conduit à une remarque connexe et, à mon sens, nettement plus préoccupante : je voyais, en comptant les points, Star Wars monter beaucoup plus vite que Star Trek ; or sur la foi d’arguments rationnels que je ne vais pas développer mais qui existent bel et bien (à commencer par la profondeur des thématiques et questionnements humanistes générés), j’ai toujours trouvé Star Trek incomparablement supérieur au très manichéen et superficiel (pour ne pas dire pipi-caca) Star Wars. Ma remarque est donc la suivante : en orientant les thématiques des questions, en orientant le choix du lecteur en instillant le leur (ce qu’ils n’étaient pas censés faire, mais passons…) et surtout en donnant le même poids (1 point) à des questions futiles par rapport à d’autres qui ont beaucoup plus de sens dans la comparaison de l’intérêt sur le plan SF des deux œuvres, Olivier Cotte et Jeanne-A Debats construisent un dispositif comparatif qui n’a en fait que peu de sens.

Un exemple : je ne pense pas que la profondeur des questionnements éthiques et moraux qu’on retrouve dans la plupart des épisodes de The Next Generation soit ne serait-ce qu’approchée dans n’importe quel film Star Wars, où tout se résume au combat bien / mal, jedi / sith, côté lumineux / côté obscur, et ainsi de suite, bref à des questionnements manichéens dépourvus de toute nuance ou subtilité, de tout dilemme ou quasiment. Comment placer ce point précis, par exemple, sur le même plan que le casting, le volume capillaire des coiffures féminines ou le côté Kitsch des décors ?

Mon deuxième (gros) problème avec ce livre

A ce stade, j’étais dubitatif, mais poursuivais tout de même ma lecture. Jusqu’à ce que je commence à tomber sur des signes de plus en plus nets que les auteurs n’avaient qu’une connaissance très lacunaire et hautement superficielle de l’univers Star Trek. En tout cas beaucoup trop pour avoir l’ambition d’écrire un livre dessus. 

Cela a commencé par des choses anecdotiques (le commandant Picard : trouvez-moi un seul film ou épisode de série où ce bon vieux Jean-Luc est appelé Commandant et pas Capitaine, ça m’intéresse beaucoup…) mais ça s’est rapidement transformé en points nettement plus préoccupants. Un exemple ? Le chapitre sur la place de la femme dans les deux sagas assène que les femmes ne sont pas jugées assez intéressantes pour incarner une antagoniste de premier plan dans Star Trek. Ce à quoi j’ai envie de répondre : et la Reine Borg, c’est de la roupie de sansonnet ? Si elle n’est pas un antagoniste de tout premier plan, à la fois dans Voyager et Premier contact, personnellement je ne sais pas ce que c’est… D’où le fait que je m’interroge : quel est exactement le pourcentage de films et de séries Star Trek que les deux auteurs ont personnellement visionné ? Visiblement, pas grand-chose.  

A ce stade, la crédibilité des deux compères était déjà sérieusement entamée à mes yeux, jusqu’à ce que survienne le coup-de-grâce (et par là-même l’arrêt de ma lecture), p 41 : selon les auteurs, dans Star Trek l’aspiration individuelle est moindre que dans Star Wars, on la joue collectif puisqu’on est militaires. Cette phrase peut paraître anodine, mais elle est en fait extrêmement lourde de sens : elle montre clairement l’abîme d’ignorance et d’incompréhension totale des deux auteurs concernant l’univers de Star Trek. Pourquoi ça ? La réponse est très simple. D’abord, on ne coopère pas parce qu’on est « obligé », hiérarchie militaire oblige, mais parce que la civilisation a évolué et mis en exergue les valeurs d’entraide, de coopération, d’altruisme, de paix, plutôt que d’individualisme, d’agression et d’opposition. C’est un complet changement de paradigme du comportement humain à côté duquel les deux auteurs sont passés complètement à côté.

Ensuite, Starfleet n’est PAS et n’a jamais été une organisation militaire : c’est un corps d’exploration, à but scientifique et diplomatique, et ayant éventuellement un rôle très secondaire de défense. Point. J’en veux pour preuve ces déclarations de protagonistes de tout premier plan de la saga Star Trek qu’on trouve sur cette page de Memory Alpha (la bible de référence de tout Trekkie) :

  • Gene Roddenberry était, de son vivant, catégorique sur le fait que Starfleet n’était pas une organisation de type militaire ni à but militaire. Elle a certes un rôle défensif, mais n’est pas plus militarisée, selon lui, que les Gardes-Côtes US.
  • Nichelle Nichols (= Uhura dans la série originale) a déclaré que dépeindre Starfleet comme une organisation militaire est un contre-sens absolu à tout ce que Star Trek représente, et que si Starfleet est le descendant d’une organisation de notre époque, c’est celui de la NASA et pas de l’US Air Force.
  • Le Capitaine Picard déclare dans le 21ème épisode de la saison 2 : « Starfleet n’est pas une organisation militaire, sa mission est d’explorer ».

Bref, difficile de faire plus clair… J’ajoute que si Starfleet était réellement une organisation militaire, toute l’intrigue d’Into Darkness (y compris les objections de Mr Scott à accomplir « une mission militaire ») s’effondrerait. Et je ne parle même pas de Star Trek : Beyond, où il est explicitement dit que Starfleet n’est pas une force militaire, ou du dernier épisode de la saison 2 de Star Trek : Enterprise, où, quand un amiral demande au capitaine Archer s’il pense qu’il sera « à l’aise avec le fait d’avoir des militaires à son bord », ce dernier répond « Je n’ai aucun problème avec les gens qui ne sont pas de Starfleet », ce qui signifie donc clairement que cette organisation n’appartient pas aux forces armées.

A ce stade de ma lecture, mon opinion était faîte : les deux auteurs ne savent absolument pas de quoi ils parlent concernant Star Trek. A partir de là, il m’a paru complètement inutile de poursuivre ma lecture, vu que je ne voyais pas ce que pouvait m’apporter un livre construit comme un château avec des fondations bâties sur du sable. Comment comparer Star Trek et Star Wars si on n’a pas la plus petite idée de quoi on parle réellement concernant le premier ? Comme je vous l’ai démontré, on ne parle pas d’une méconnaissance de points de détails, de pinaillage de Trekkies fanatiques, mais de l’essence, de la base même de cet univers.

En conclusion

Si l’idée de départ était bonne (comparer Star Trek et Star Wars en 101 questions allant des plus sérieuses aux plus anecdotiques, voire futiles), de nombreux parti-pris rendent l’édifice instable, et il achève de s’écrouler totalement lorsque l’initié se rend clairement et incontestablement compte que les deux auteurs ne connaissent quasiment rien à Star Trek et / ou n’en ont pas compris les fondamentaux. Bref, un livre sans aucune utilité, vu qu’il n’est en aucun cas assez solide pour répondre de façon pertinente à la question qu’il pose. On conseillera aux auteurs, la prochaine fois, d’écrire sur un sujet qu’ils maîtrisent réellement.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce livre, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Xapur, celle de Vert

23 réflexions sur “Dark Vador vs Monsieur Spock – Olivier Cotte / Jeanne-A Debats

  1. J’avais postulé sur Babelio aussi pour ce livre mais j’ai eu l’éléphant hors série et visiblement c’est mieux. Je dois t’avouer que je ne connais pas vraiment l’univers star trek, et beaucoup mieux celui de star wars. Du cou, je suis contente de ne pas l’avoir eu je n’aurai pas pu le juger aussi bien que toi 🙂

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    • Merci. De mon côté, j’avais postulé pour un livre sur Mars, un de cosmologie et celui-là. Et comme par hasard, j’ai eu celui que je voulais le moins (je pense qu’ils devraient mettre en place un système de préférences). Comme tu le vois, j’ai été très déçu, mais à vrai-dire moins que si j’avais dû le payer (là, j’aurais carrément été furax).

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          • Ah oui ? Je n’avais rien vu qui m’inspirait non plus. J’avais bien vu ce livre qui tu viens de commenter mais qui ne me semblait pas très intéressant sur le principe. Je ne voyais pas l’intérêt de comparer Star Wars et Star Trek. Pour moi ce sont deux univers et deux approches opposées de la science fiction. J’apprécie l’un et l’autre, mais pour des raisons très différentes. Ils n’ont rien en commun à mon avis.

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  2. Pour ma part je n’ai quasiment aucune connaissances sur Star Trek : « commandant Picard » ne m’aurait pas gêné, par exemple (mais le « on la joue collectif puisqu’on est militaires » m’a un peu chiffonnée, donc j’ai du acquérir quelques bases sans m’en rendre compte et j’en sais peut-être plus que je ne le pense… bref).
    Mais malgré ça, je comprends très bien ton ressentiment. Tu n’es pas un Trekky pinailleur, tu as farpaitement raison et je te soutiens.
    Protestation !

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  3. Le coup du commandant Picard illustre aussi un autre point nettement plus inquiétant pour des auteurs, une lacune intergalactique. Dans toute flotte – militaire ou civile – depuis au moins les débuts de la Compagnie des Indes, mais sans doute bien avant, le commandant d’un bâtiment maritime est le Capitaine du vaisseau. Il peut s’agir d’une barque ou d’un porte-avion, ce sera toujours le capitaine du vaisseau. Il existe aussi une formule, le Capitaine est seul maître à bord, après Dieu. 5 bon dans la cas du porte avion, nous l’appelons le Pacha aussi)

    Le sais-tu ? j’ADORE Star Wars, malgré toutes ses imperfections… Le comparatif avec Star Trek est superfétatoire, Star Trek est bien plus profond que le premier! C’est comme s’ils comparaient GoT et LSDA, pour tenter le rester sur un registre fantasy…

    Starfleet militaire ?…. La cohésion n’existe pas ailleurs que dans un corps d’armée ?….
    Pfff, cela m’aurait franchement agacée, surtout la trekkie que je suis!

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    • Non seulement le comparatif est sans objet sur le plan de la profondeur, mais en plus, si on se place sur une position un peu extrême, c’est vouloir comparer de la SF (Star Trek) avec… de la Fantasy. Parce que, à la base, Star Wars, c’est un jeune homme à qui un vieux sage remet une épée extraordinaire, enseigne des facultés paranormales, et qui part combattre un chevalier noir pour délivrer une princesse.

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  4. Pour l’anecdote, mon papa qui était militaire et a fini sa carrière Colonel, a toujours été appelé « mon Capitaine » par ses amis les plus proches, ceux qui avaient bourlingué avec lui. C’était devenu la marque des fidèles, une marque de respect au delà du grade réel. Alors commandant ou capitaine…. 😉

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  5. C’est vrai que le thème a peu d’intérêt vu que Star Wars est sans conteste largement supérieur ! #troll
    Blague à part, c’est dommage d’écrire un livre sur un sujet non maîtrisé et avec des a priori…

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    • C’est difficile à dire vu que tu ne sais pas qui écrit quoi. Mais mon sentiment est qu’ils sont pro-Star Wars. Enfin qu’au moins l’un des deux l’est si lourdement que même si l’autre ne l’est pas, il étouffe quasiment son opinion.

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        • Charmant, je ne sais pas, mais terriblement faux assurément 🙂
          Olivier et moi sommes justement des trekkers convaincus mais nous avons eu à coeur de tendre vers l’objectivité du mieux que nous pouvions. Nous l’avons dit à plusieurs reprises.
          Pour le reste, notre compétence, ou ce que vous en pensez cher monsieur, vous êtes tout à fait libre et je vous souhaite bonne continuation en regrettant de n’avoir su vous faire au moins sourire.
          Jeanne

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          • Bonjour Jeanne,

            vous avez peut-être eu à cœur de tendre vers l’objectivité, mais le résultat ne reflète pas cette démarche. Nous sommes deux à avoir critiqué ce livre sur Babelio pour le moment, et notre impression a été la même : la partialité. Que notre impression ne reflète pas vos intentions ou vos résolutions à l’écriture du livre, c’est une chose, mais il n’en demeure pas moins qu’elle est tout à fait réelle et concrète dans le livre, et que de toute façon vous auriez du rester beaucoup plus neutres dans la formulation des questions et comparaisons : il suffit de prendre la première pour trouver l’avis personnel de son rédacteur, alors que l’avant-propos juste avant se défendait justement de le donner. En clair, vous avez peut-être eu l’intention de peindre un tableau cubiste, mais au final le spectateur a l’impression de voir une toile impressionniste.

            Pour le reste, je ne parle pas de votre compétence dans ma critique, mais de vos connaissances sur l’univers et l’esprit Star Trek. C’est très différent. Vos compétences à tous les deux, dans vos domaines respectifs, ne sont plus à prouver.

            Merci d’être passée en tout cas, c’est toujours enrichissant de pouvoir échanger directement avec l’auteur.

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            • Cher Monsieur,
              que vous ayez l’impression que nous n’avons pas réussis à être objectifs et que vous l’affirmiez est une chose que je ne remets pas en question, comme tout ce qui concerne votre appréciation personnelle de l’ouvrage 🙂 je conteste toutefois absolument ce que vous posez comme fait : notre supposée préférence intime pour Star Wars 😀 nous sommes des trekkers à la base, (et à l’arrivée^^) point barre.
              Bonne journée

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              • Relisez ma formulation dans le commentaire plus haut : je m’auto-cite (c’est mal et narcissique, je sais…) : « Mais mon sentiment est qu’ils sont pro-Star Wars ». En d’autres mots : mon impression. Donc : pas un fait.

                Et j’ajoute que je suis content que vous soyez des Trekkies / Trekkers, bienvenue du Côté Lumineux de la Force 😀

                Bon week-end !

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  6. cela étant et pour rire, je vois que vous brandissez l’opinion d’un deuxième sur babélio pour appuyer la votre. Or, on peut être deux à se tromper, ça n’a jamais été un argument, la preuve :
    vous pensez qu’Olivier et moi nous nous trompons à deux 😉
    (et pour « commandant », force m’est de constater que vous avez raison, merci, je le note, ce sera rectifié à la réimpression, comme d’ailleurs un autre fourchage que vous n’avez pas pointé^^)
    Quant à la validité de la question ST vs SW, eh bien je renvoie à la préface de l’adorable Alan Dean Forster qui résume tout, sauf un fait : les fans s’étripent depuis trente ans (et plus) c’est donc rigolo pour certains, sinon valide pour tous.
    Bonne soirée,
    Jeanne

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    • Appuyer la mienne ? Ah mais ma bonne dame, ma critique, comme toutes celles que je rédige, est argumentée, structurée, illustrée par des exemples tirés de l’ouvrage, des liens vers des sources, etc. Je n’ai pas besoin de citer d’autres critiques convergentes pour lui donner une crédibilité, n’importe quel habitué du blog ou de mes avis sur Amazon (97 % de votes utiles, sur environ 700 votes) et Babelio pourra en témoigner.

      Ceci étant, il n’y avait, un mois après sa sortie, aucune critique sur votre livre avant l’opération Masse critique (ni sur Babelio, ni sur Amazon), et maintenant il y en a trois, dont deux qui vont dans le même sens, à savoir hautement critique (1 étoile / 5 pour moi, 2 pour l’autre personne ; la troisième critique est une 5 étoiles). Je me borne à constater un fait, point. Pour le reste, même si il y avait 98 critiques dithyrambiques sur votre livre, ça ne changerait strictement rien à mon opinion. Après ça, à chacun de se faire la sienne en fonction des arguments que je présente dans ma chronique.

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