Le seigneur des Isles – David Drake

Le seigneur des somnifères

seigneur_islesDavid Drake (né en 1945) est un ancien avocat également diplômé en histoire. Sans doute marqué par ses deux années de service au Vietnam (et au Cambodge) durant la guerre du même nom, il est devenu un auteur de premier plan en matière de SF militaire, avec sa série Hammer’s Slammers ou un cycle plus récent, Republic of Cinnabar Navy, inspiré par les romans consacrés à Jack Aubrey (donc par le même genre de contexte Napoléonien, anglais et naval qui a donné naissance à  Honor Harrington -qui est, elle, inspirée par Horatio Hornblower-). En plus de son propre travail, il lui est également souvent arrivé de fournir à d’autres auteurs la trame générale de leur histoire, ces derniers se chargeant de « combler les blancs ». Le moins que l’on puisse dire est que ces collaborations impliquent des noms connus des aficionados de SFFF, comme Karl Edward Wagner, S.M. Stirling ou Eric Flint.

Le  roman que je vous présente aujourd’hui est de la fantasy et pas de la SF militaire : paru en 1997, c’est le premier du cycle du même nom, qui compte 9 volumes en VO (l’auteur lui a donné une conclusion en 2008), 6 pour un premier sous-cycle et 3 pour un second (La couronne des Isles). Bragelonne a traduit les trois premiers avant (selon toute probabilité) d’abandonner la série (la dernière parution française remonte à… six ans). Et franchement, je ne peux pas jeter la pierre à l’éditeur, car ce premier tome est particulièrement médiocre, et ce sur tous les plans. Je me demande même comment il a pu aller jusqu’à trois volumes, pour être totalement franc.

Le style, la technique narrative

Commençons par le plus évident : le style de l’auteur est complètement plat, sauf en de rarissimes occasions (qui concernent un des personnages, Ilna), il n’arrive tout simplement pas à intéresser. C’est d’autant plus grave que l’histoire tire terriblement en longueur, puisque le livre fait 600 pages. Pour tout dire, je m’ennuyais déjà dès les premières pages, et était prêt à abandonner le livre au bout de quelques chapitres. Mais bon, j’ai une politique : ce qui est dans le programme de lecture du blog est lu jusqu’au bout, car je ne me vois pas écrire une chronique sur une lecture partielle. Certains le font, je ne le critique absolument pas, mais ce n’est pas ma manière de procéder.

Certes, la seconde moitié du roman (passé la page 290, en gros) se révèle (un peu) plus intéressante, mais dans l’ensemble l’histoire est terriblement plate. Et c’est d’autant plus étonnant qu’il y a des scènes qui, théoriquement, devraient être à grand spectacle. Mais j’y reviendrai…Et puisque nous en sommes à parler de paradoxes, en voici un autre : le livre est gros, l’histoire tire en longueur à coup de scènes inutiles, mais dès qu’il y a un événement potentiellement intéressant, il est systématiquement expédié en 3-4 pages. Et ce pour une raison simple : les nombreux chapitres font tous largement moins de 8-10 pages, parfois 2 à 4.

Visiblement, l’idée derrière ces mini-chapitres était de créer des cliffhangers ou une montée artificielle de l’intérêt chez le lecteur : pari complètement perdu. Vu la platitude de la narration, le côté ectoplasmique des personnages, carton-pâte de l’univers et l’absence de toute cohérence dans l’intrigue, malgré l’emploi de ces techniques artificielles l’intérêt n’est pas créé, ou, les rares fois où il l’est, pas maintenu.

L’univers

J’ai lu à propos de l’univers qu’il était complexe et intéressant. Par rapport à du Young Adult ou à de la Fantasy d’ultra-mauvaise qualité auto-éditée, peut-être (et encore, j’ai de gros doutes). Mais pour un auteur du calibre de Drake, multi-publié et se permettant d’aider d’autres auteurs (y compris une pointure comme feu Karl Edward Wagner), l’univers du roman est, et je pèse mes mots, une pitoyable coquille vide avec des décors en carton-pâte. Prenez n’importe quel univers uniformément reconnu comme riche et cohérent, comparez-le à celui-là, et vous aurez la même différence qu’entre les décors / effets spéciaux de la série originale de Star Trek d’il y a 50 ans et la future série Star Trek : Discovery de 2017.

En plus d’être un décor vide et mal fait (comparez avec la Trilogie Loredan, ma dernière critique, par exemple…), ce cadre n’est même pas original : c’est une resucée sans âme du monde de Terremer, le talent d’Ursula Le Guin en moins, évidemment (c’est copié jusqu’au peuple qui vit sur des bateaux et qui ne touche jamais terre). Mais pour s’en rendre compte, encore faut-il connaître ses classiques… J’ajoute qu’il y a presque autant de voyages dans les Plans d’existence que dans un Elric moyen, sauf que contrairement à Moorcock, le voyage interdimensionnel (ou onirique, dans la lignée de La cité de la perle) dure 3-4 pages et pas des dizaines ou des centaines. D’ailleurs, l’influence de l’anglais est également sensible à un autre niveau : comme Hawkmoon, deux des personnages, Garric et Cashel, participent à la lutte Loi / Chaos ou Bien / Mal et en tout cas à l’équilibre cosmique de façon involontaire, juste parce qu’ils veulent sauver leur amoureuse ou leur amie d’enfance.

Le plus gros fiasco dans la construction de l’univers reste cependant la magie, alors qu’elle est omniprésente dans l’intrigue : l’auteur nous parle de magie sympathique, de magie imitative, mais sans jamais développer ou expliquer. Et quelle subtilité chez les magiciens ! En gros, il y en a de deux espèces : super-puissants mais très très cons (du genre : ils lancent des sorts hyper-puissants of the Dead mais sans savoir ce qu’ils font, et sans se préoccuper des contrecoups -c’est comme ça que l’histoire démarre, d’ailleurs : l’un d’eux balance un sort pour faire couler la flotte du roi, mais le contrecoup entraîne la submersion de l’île de Yole où il se trouve, c’est con, hein…-), ou bien maîtrisant la théorie mais incapables, sauf en présence d’un nexus de pouvoir, de lancer le moindre sortilège d’envergure, car présentant la puissance, par rapport aux précédents, d’une pile AAA par rapport à un réacteur nucléaire (Tenoctris). Je sais pas moi, il doit bien exister des magiciens puissants et érudits / responsables, ou des gros cons avec 2 watts de puissance magique, non ?

Les personnages : une galerie digne d’un casting d’une série de la CW *

Save me, Remy Zero, 2001.

Vous trouviez les magiciens cons comme des balais ? Attendez de voir les personnages principaux… Stéréotypés, d’une pauvreté psychologique confondante, ils se révèlent tous plus inintéressants les uns que les autres, à l’exception d’Ilna et, dans une certaine mesure, de Tenoctris. Tous les clichés y passent (attention aux spoilers, par contre…) : le vieux vétéran qui est lassé de tuer mais le fait tout de même et qui se révèle, malgré son air inoffensif et son âge, super-badass dans l’exercice (Nonnus), la jeune villageoise (Sharina) super-belle, super-gentille et super-pure qui se révèle être la descendante de la comtesse locale (enfin… non, rien), le jeune villageois beau, intelligent et à l’âme noble, descendant de l’ancien roi (Garric), et son meilleur ami (Cashel), le colosse au cœur d’or mais qui pète la nuque des démons à mains nues (véridique !), rapport sans doute au fait que sans le savoir, c’est un peu le Gandalf local sur les bords, hein (le type est berger…). Ajoutez la sœur de celui-ci, Ilna, le genre farouchement indépendante, amoureuse de Garric, qui est trop con pour s’en rendre compte, mais à qui, en même temps, elle ne prend pas la bouche, hein, faut les brusquer, des fois, les p’tits paysans. Et Liane, la fille d’un noble qui va beaucoup attirer Garric et déclencher la terrible jalousie d’Ilna (avec des conséquences très, très néfastes). Par contre, on va éviter de parler des méchants, tellement ils sont en mousse et ultra-stéréotypés.

Vient s’insérer là-dedans Tenoctris, la magicienne sans pouvoir (l’auteur nous le répète encore, encore et ENCORE au cours du récit) mais qui a tout de même pu voyager dans le temps sur mille ans pour échapper à la submersion de l’Isle que j’évoquais auparavant. Et donc elle s’échoue près du village de nos héros-qui-s’ignorent. Pour un patelin perdu dans la brousse, il y a une sacrée brochette de badass dans le coin : Nonnus, Garric le descendant des rois (qui s’ignore), Cashel le Gandalf local (qui s’ignore), Sharina la fille cachée de la Comtesse (qui, s’i… vous avez compris, je pense), enfin bref, c’est comme si vous, en vacances, vous faisiez naufrage de votre pédalo et vous échouiez près d’un groupe de cabanons où il y a Claudia Schiffer, Bruce Springsteen et Robert de Niro. Statistiquement parlant, il  y a plus de chances que vous tombiez sur doumé, marius et jeannette en train de picoler du pastaga en bouffant des olives à noyaux qui piquent, m’enfin moi je dis ça, je dis rien, hein.

Ah oui dis donc, quelle galerie extraordinaire de personnages hautement attachiants, pardon attachants… Parce que ces personnages ne font quasiment rien par eux-mêmes, ils sont ballottés en tous sens par des sorciers et autres créatures surnaturelles (traduisez Fée clochette et Nymphes, plus quelques démons), on leur fait des révélations extraordinaires et ils ne réagissent quasiment jamais d’une façon vivante, naturelle et logique (en fait… ils ne réagissent pas, point, bonjour la psychologie hyper-développée…), ils rencontrent des créatures mystérieuses et pas forcément bien catholiques et ils ne s’en étonnent jamais (et se méfient encore moins), ils développent des capacités extraordinaires (du genre : Garric qui devient un maître de l’épée « grâce à l’esprit du Roi d’il y a mille ans qui l’habite ») tel un Deus ex Machina vachement pratique et ils n’en sont même pas émus, et ainsi de suite.

Bref, pour résumer : à part, je le martèle, Ilna qui, parce qu’elle acquiert un pouvoir super-dark, devient très intéressante (dans une veine Lovecrafto-Moorcockienne), quasiment tous les autres sont à jeter tellement ils sont insipides et / ou stéréotypés. Les garçons, en gros (Nonnus, Garric, Cashel),  passent les 600 pages du bouquin à essayer de sauver leurs trois damoiselles en détresse (respectivement Sharina, Ilna + Liane et Sharina), menacées par des forces qui ne dépareilleraient pas forcément dans une bonne vieille Sword & Sorcery à l’ancienne. Sauf que tout cela est tellement manichéen et cosmique que nous sommes bel et bien dans de la High Fantasy, celle de bas étage plus précisément.

Et en plus d’être insipides, pas attachants et stéréotypés, les personnages masculins (plus Ilna) sont prodigieusement bourrins : s’il n’y avait pas Tenoctris ou parfois Nonnus, ils passeraient leur temps à foncer dans le tas et à péter des murs à coup de banc en métal (véridique). Un plan ? Pour quoi faire ? Et si je réfléchissais à ce que je m’apprête à faire (du genre : passer une porte dimensionnelle qui va me mener sur un Plan dont je ne sais rien habité par des saloperies probablement surpuissantes) ? A quoi ça sert ? Beuaaaaaaaarrrr, allez hop, on FONCE !

Evénements extraordinaires, absence de réactions, et des explications qu’on attend encore *

Earthrise, Haken, 2016.

Il se passe vraiment dans ce bouquin des événements larger than life : une île sous les flots depuis mille ans peut être visitée par les personnages, mais elle ne montre aucun signe de submersion ; Tenoctris voyage mille ans dans le futur, mais elle-même ne sait pas trop expliquer comment ; plusieurs des personnages visitent les Plans d’existence démoniaques, ou des univers qu’on pourrait qualifier de féeriques ; Cashel voyage avec un équivalent de clochette sur l’épaule, qui est apparue comme ça, hop, au détour d’un enclos à moutons ; des Nymphes / fées / pixies donnent à Garric l’épée légendaire du roi Carus, et ainsi de suite. Est-ce que les personnages se posent des questions ? Non. Ou si peu. Ou avec 200 pages de retard. Est-ce que l’auteur propose le moindre début de la plus petite explication (particulièrement pour l’isle qui joue au yoyo sous / hors des flots (ou du temps ?) ? Ja-mais. Bonjour la cohérence de l’univers et de l’intrigue… De même, les personnages, éparpillés dans le monde du roman, dans les Plans, voire le Temps, se retrouvent tous au même lieu à la fin, comme c’est pratique…

Dans le même ordre d’idée, on fait à certains personnages des révélations extraordinaires sur leur passé, leur nature ou leur ascendance (untel est descendant de roi, l’autre de comtesse, la troisième est fille de Pixie- les machins de 15 cm de haut, ça doit être pratique pour les hum… rapports) : leur réaction ? Nada. Celle de leurs proches, devant ce changement de paradigme ou, pire, le départ de l’être aimé vers des terres inconnues en compagnie de gens tout aussi inconnus ? Nada (sauf pour Cashel). Exemple : Garric se rend compte après quelque chose comme 550 pages que « ah oui, merde, ma sœur m’a manquée, finalement ».

Une magicienne vient s’échouer sur la plage, elle prétend venir d’un passé vieux d’un millénaire ? Ah ok. Vous voulez un autre oreiller, vous reprendrez bien un peu de bouillon de poule, Ma’m Tenoctris ? Non mais sérieusement, quoi, personne ne se pose de questions, ne met en doute ces déclarations extraordinaires ?

Puisque j’en suis là, il y a une révélation d’une incohérence et d’une idiotie (il n’y a pas d’autre mot, désolé) confondante sur l’ascendance de Sharina dans les dix dernières pages. Je préfère être honnête, pour la version Babelio et Amazon de cette critique, elle a coûté à ce livre sa deuxième étoile. Jamais vu un truc aussi irréaliste et crétin.

Une intrigue générée à coups de dés sur des tables de rencontres aléatoires

C’est vraiment l’impression que ça donne. L’auteur ne semble pas savoir où il va, mais il semblerait par contre qu’il ait un quota de pages à remplir. Outre des tas de scènes sans le moindre intérêt, ni pour la construction de l’intrigue, ni pour celles des personnages ou de l’univers, on a l’impression qu’il s’inspire, pour ce qui va se passer, des résultats d’une table de rencontres aléatoires style Donjons & Dragons. Avec des dés qui donnent souvent « combat contre des liches » tout de même (sauf que les liches en question ressemblent aux Draugr de The Secret World, mais c’est pas grave, au point où on en est…).

La partie « principale » de l’intrigue est difficilement compréhensible, remplie de Deus ex Machina (Garric est un paysan ? Pas grave, habité par l’esprit du roi de jadis, il manie l’épée comme un maître), et de voyages vers des Plans démoniaques, oniriques ou féeriques à tout bout de champ, réglés en cinq pages maxi et qui donnent un côté Moorcock ou Zelazny à l’ensemble, mais à des années-lumière du talent de ces grands Maîtres. Les événements, rencontres ou lieux hors-normes s’enchaînent sans qu’on comprenne pourquoi ni comment.

Alors certes, on peut me rétorquer qu’il ne s’agit que d’un premier tome et que certaines réponses se trouvent peut-être dans le tome 2 ou ultérieur (j’en profite pour signaler que la fin du livre est conçue de telle façon que vous puissiez le lire comme un one-shot), mais honnêtement, ce n’est pas le sentiment que j’ai, d’une part, d’autre part ça n’aide pas à établir la crédibilité de l’univers, l’intrigue ou l’auteur, et enfin, c’est très frustrant, parce que si c’est bien ça, on passe des centaines de pages à ne pas comprendre grand-chose, en gros à faire une énorme suspension d’incrédulité.

En conclusion

Certains poids lourds de la SF militaire, ou plus généralement à gros calibres, se sont déjà lancés dans l’aventure du passage à la Fantasy : cependant, contrairement à un David Weber ou un Richard Morgan, l’incursion dans ce genre de David Drake ne marquera pas les mémoires ou ne sera pas considérée, au pire, comme une honnête réussite, mais plutôt comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Univers pompé sur Le Guin et Moorcock, avec des décors en carton-pâte, personnages insipides, stéréotypés et aux ascendances absolument pas crédibles, style plat, narration sous forme de minuscules chapitres donnant une impression hachée, intrigue confuse et semblant générée sur des tables de rencontres aléatoires de jeu de rôle, il n’y a rien à sauver dans ce roman, surtout pas sa fin d’une rare idiotie. Je me demande encore comment l’auteur a réussi à vendre 9 tomes de ce machin, personnellement. En tout cas, on ne m’en vendra pas un second.

Certes, chacun ses goûts, mais pour apprécier ce roman, il faut soit être très bon public (ou être dépourvu de tout sens critique, vous choisirez l’interprétation qui vous choque le moins), soit venir du Young Adult et n’avoir jamais lu de Fantasy adulte (ou bien de l’auto-édité et n’avoir jamais lu d’auteur reconnu), ou alors avoir fait preuve d’un talent absolument sidérant pour éviter jusque là la moindre Fantasy de qualité / de référence, et donc être incapable de faire les comparaisons (défavorables, est-il besoin de le préciser ?) qui s’imposent. Et c’est dommage, parce que l’évolution du personnage d’Ilna était potentiellement intéressante et aurait pu, entre les mains d’un meilleur auteur de fantasy (je ne mets pas en doute les qualités -reconnues- d’écrivain de SF de David Drake, par contre), donner quelque chose de très intéressant. Il y avait un bien beau concept là-dessous, pour tout dire.

Bref, ne perdez pas de temps avec ce truc, vous n’avez que l’embarras du choix pour mieux dépenser votre argent et votre temps de lecture. 

***

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26 réflexions sur “Le seigneur des Isles – David Drake

  1. Ta critique elle déchire! Je me suis bien marrée avec tes trouvailles « des gros cons avec 2 watts de puissance magique »!! par exemple.
    Je l’attendais avec impatience et je ne suis pas déçue. J(ai vu que ta référence boisson est le pastaga (moi c’est le panaché), faudra que je tente un jour une critique avec de l’humour, car là c’est vraiment génial. Je ne souhaite pas pour autant que tu tombes sur de mauvaises pioches, mais…. je me délecterai d’avance de la prochaine ;-).

    Pauvre Star Trek….

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    • Je ne sais pas si tu as vu le design du Discovery (le vaisseau de la prochaine série), on dirait qu’une classe Constitution a été violentée par un cuirassé D7 Klingon, la pauvre 😀

      Sinon je te remercie, à vrai dire, le seul plaisir que j’ai pris avec ce livre a été d’en écrire la critique 😛

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        • Oui, c’est la réflexion générale, particulièrement aux USA. Certains pensent que la nouvelle série se situe à une époque où les Klingons font partie de la Fédération (un peu comme dans les missions qui se passent dans le Futur dans Star Trek Online), ce qui expliquerait que le design du vaisseau présente de nettes caractéristiques klingonnes. Quoi qu’il en soit, que ce soit justifié par l’histoire ou pas, le design est en effet peu attrayant, surtout par rapport à l’Enterprise-E (classe Sovereign) par exemple.

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  2. Cette critique à se pisser dessus me donne très envie de chaudement te conseiller tous les plus gros navets que j’ai pu lire dans ma vie. Juste pour avoir le plaisir de te lire bien énervé.

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    • Non mais entre Lutin et toi, j’ai quand-même affaire à une belle bande de sadiques ^^

      Non, sérieusement, merci du compliment, comme je l’expliquais à Lutin ça a été une lecture très frustrante, et la rédaction de la critique a du coup été une vraie libération, un défouloir.

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      • Je suis du même avis que Renaud, quelques bons navets à critiquer que l’on rigole bien et que cela mette la pêche pour la journée!
        Faut que je pense à une liste.

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  3. Merci, j’ai bien ri ! (j’adore les critiques méchantes… surtout qu’après 600 pages à souffrit, le besoin cathartique devient explosif :D)
    Bon ben, on va pas le lire, hein…

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    • En général, je suis plus pondéré que ça (même sur les côtés négatifs des romans -et il y en a toujours au moins un-), mais là le décalage entre mes attentes / certaines autres critiques et mon ressenti était tellement grand que c’est un peu sorti tout seul du clavier d’ordinateur 😀

      Par contre, si ce n’est pas une homonymie, c’est clairement une critique pour Lama 😉

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  5. Il y a une telle gradation de l’énervement dans cette chronique que cette dernière pourrait presque être jouée sur scène. Un véritable one man show. J’ai ri. Et à plus d’un passage !
    Étonnant que tu n’aies pas encore lu « Gagner la Guerre » de Jean-Philippe Jaworski. L’ironie, le sarcasme, Benvenuto en regorge et, au vu de ta plume qui s’en va parfois vers la bassesse avec tant d’élégance, m’est avis que ça pourrait te plaire 😀
    En tout cas, chronique très détaillée. Culture impressionnante. Passion palpable. Bravo ! (Un bravo qui vaut aussi pour l’impressionnante critique de l’intégrale « Opar » de Philip José Farmer, certes cinglante mais très creusée)

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