Mage de sang – Stephen Aryan

Après la guerre flamboyante du premier tome, ce tome 2 nous projette dans les sombres luttes entre combattants de l’ombre, mages, espions, révolutionnaires ou criminels

mage_de_sangMage de sang est le deuxième livre de la trilogie « L’Âge des ténèbres », après Mage de guerre. Le cycle se terminera avec la sortie de Chaosmage, prévue pour le mois d’octobre (ce qui signifie, étant donné le faible écart entre sortie anglo-saxonne et française impulsé par Bragelonne sur cette série, qu’on peut sans trop de risque prédire la sortie de sa traduction, Mage du Chaos, pour la fin 2016 / le tout début 2017 au pire).

Première remarque : alors que le roman s’appelle Mage de sang, il nous parle en fait essentiellement d’un Mage… de chair, qui est un des antagonistes. L’identité et la nature du Mage de sang ne sera connue qu’à la fin du livre. Seconde remarque : alors qu’il est apparemment de tradition de nommer les livres d’après la profession du protagoniste, pourquoi avoir représenté l’antagoniste sur la couverture (terne et triste) de celui-ci ? Mais bon, là n’est pas l’essentiel, qui est que, dans un genre très différent du premier tome, ce tome 2 dépote au moins autant, pour mon plus grand plaisir ! Mais laissez-moi vous expliquer tout-cela…

La situation

L’action se passe un peu plus d’un an après les événements du tome 1. Talandra, mariée (on entend juste parler de son époux, on ne connaît même pas son nom et on ne le verra pas), a redressé son pays, ainsi que le Shael (du moins, elle s’y emploie), comme elle l’avait promis. Elle déploie de gros efforts diplomatiques pour panser les plaies laissées par la guerre. Elle s’apprête d’ailleurs à se rendre dans la ville côtière de Perizzi, la capitale de Yerskania où se déroulait une partie de l’action (celle centrée sur l’espionnage et la propagande) du tome 1.

A part quelques séquences dans le palais du Seveldrom, toute l’action du livre se déroule à Perizzi. La ville est affligée par de nombreux problèmes : ressentiment d’une partie de la population envers la reine Morganse (à cause de sa soumission à Taïkon pour sauver son fils), ressentiment envers Talandra pour avoir massacré les troupes Yerskaniennes employées comme chair à canon par Taïkon, racisme anti-Zecorrien (le peuple de Taïkon), rumeurs d’activité de sectes d’Élus survivantes, bannissements, voire meurtres des enfants montrant un don pour la magie par leurs propres parents (surtout dans les campagnes ; à cause du Nécromancien -voire de Balfruss…- les titulaires du don pour la magie passent pour une menace), et enfin, last but not least, luttes de pouvoir entre les Familles locales du crime et trafic d’une drogue hautement addictive, le venthe. Ce qui focalise l’attention, cependant, est ce troisième cadavre retrouvé en trois semaines, desséché comme une momie…

Les personnages : gendarmes et voleurs, têtes connues et nouvelles têtes

Vous vous posez probablement la question de savoir si on retrouve certains des personnages du tome 1 : la réponse est oui, mais il faut bien prendre conscience que l’essentiel de l’intrigue est centré sur de nouveaux arrivants.

On retrouve donc les personnages suivants :

  • Vargus : il a droit à un chapitre au début (une scène choc !), un à la fin, et on l’aperçoit brièvement par les yeux d’autres protagonistes au cours du récit. Mais dans l’ensemble, il est beaucoup moins présent (hélas !) que dans le tome 1. De plus, l’intrigue spécifique centrée sur sa nature réelle très particulière n’avance pas significativement dans ce tome 2.
  • Balfruss : il est très vaguement mentionné au début du roman, et on nous apprend que son nom est devenu synonyme de peur malgré le fait qu’il ait sauvé tout le monde en zigouillant le Nécromancien (c’est ballot…). A part ça, on ne le verra pas dans ce tome 2, mais pas de panique, apparemment il revient en force dans le tome 3.
  • Talandra : elle est, par contre, significativement présente dans ce tome 2. Entre les deux tomes, elle a consolidé la paix, aidé le Shael comme promis, et… échappé à deux tentatives d’assassinat.

A part ces 3 personnages principaux, on retrouve aussi des personnages secondaires du tome 1 : Morganse, bien entendu, Shanimel (pour une courte apparition), Roza (avec un rôle assez conséquent), ainsi qu’un des Mages de guerre (je vous laisse la surprise).

Place maintenant aux nouveaux personnages, ceux introduits dans ce tome 2 :

  • Katja est une espionne (débutante) au service de Talandra. Sous les ordres de Roza, et sous la couverture d’une spécialiste multi-confessionnelle de rituels funéraires, elle assure la sécurité du Seveldrom à Perizzi. Cette couverture a l’avantage de lui permettre d’enquêter sans éveiller les soupçons sur les morts suspectes.
  • Choss est un ancien lutteur, un champion de l’arène très respecté, qui désormais ne combat plus et co-gère l’établissement avec son ami Vinneck. Il se trouve à la lisière de deux mondes, celui des affaires légales et celui du crime organisé.
  • Fray gagne sa vie (chichement) comme Medium, utilisant son pouvoir pour entrer en contact avec les esprits des morts qui errent entre deux mondes pour le compte (essentiellement) de parents inconsolables. Il a été formé non pas à la Tour Rouge, mais par son père, un Protecteur de la Paix (Corps d’élite d’enquêteurs hors du commun issus des rangs de la Garde municipale de Perizzi) très respecté aujourd’hui décédé. Il ne connaît et n’exploite que cette facette du pouvoir magique.
  • Sur certaines présentations du livre, on mentionne aussi Byrne, un autre Protecteur, expérimenté et taciturne, ancien partenaire du père de Fray, qui a été traumatisé par la mort de celui-ci. Mais bon, s’il a un rôle important dans l’histoire, il n’apparaît pas autant que les trois personnages précédents.
  • A l’inverse, la plupart des résumés font l’impasse sur Munroe qui, finalement, est plus présente et au moins aussi importante que Byrne. Étonnant personnage, d’ailleurs, que cette jeune femme, apprenti-assassin et surtout… porte-malheur professionnel dans les cercles de jeu d’un des Familles du crime. On la surnomme aussi la Faiseuse de veuves, car ses partenaires sexuels ont la curieuse habitude… de mourir en pleine action avec elle !

brawlerLes premiers chapitres servent à présenter les nouveaux personnages (sauf Munroe, qui apparaît plus tard), à faire le point sur la situation des anciens mentionnés plus haut et à expliquer les événements qui se sont déroulés entre les deux tomes. Dans l’écrasante majorité du roman (sauf dans quelques chapitres de la fin), le point de vue adopté est, comme dans le premier tome, celui d’un seul des protagonistes par chapitre.

Ces personnages ont été marqués, même les plus jeunes, par la vie : Fray et Byrne sont traumatisés par la mort du père du premier, Katja a une lourde tendance a oublier sa morosité dans les rencontres d’un soir, les drogues et les nightclubs, Munroe n’a pas le sentiment d’avoir atteint son plein potentiel, et Choss a certains regrets sur des occasions manquées.

Signalons qu’il y a un twist très amusant et complètement imprévisible à propos d’un des personnages secondaires, que je vous laisse le soin de découvrir par vous-même.

Il y a de nombreux autres personnages secondaires marquants, essentiellement les Dons (à l’italienne) des Familles du Crime Organisé, mais aussi les chefs du complot (voir plus loin). Paradoxalement, le personnage le moins caractérisé (bien que très marquant) est l’antagoniste principal : le Mage de Chair. On ne saura même pas son vrai nom et son background, c’est tout dire… Est-ce un défaut ? Pas vraiment, je dirais, car cette fois-ci, le vrai centre de l’intrigue est une lutte entre Protecteurs de la Paix et Criminels, entre révolutionnaires / assassins et membres du contre-espionnage. Et entre les Familles, bien entendu.

Bases de l’intrigue, ambiance, ressemblances

L’intrigue commence en fait sur trois mystères, qui vont mener les personnages principaux à mener trois enquêtes parallèles (qui vont, comme vous vous en doutez probablement, finir par se croiser à un moment ou un autre) :

  • Le réseau de Roza la prévient que lors de la visite de Talandra à Perizzi, quelqu’un va tenter d’assassiner les deux reines  : mais qui et pourquoi ? Ce sera à Katja de le découvrir, via une dangereuse infiltration…
  • Trois cadavres desséchés, vidés de leurs fluides et de toute substance, en trois semaines, et aucun indice… Byrne va faire appel aux dons de Medium du jeune Fray, et ils vont devoir découvrir le coupable. Mais très vite, il va apparaître que la magie est à l’oeuvre : comme dans le passé, un Mage de chair, un tueur en série adepte de la sorcellerie, frappe à nouveau Perizzi…
  • Un des lutteurs de l’arène co-gérée par Choss devient berserk après avoir ingéré du venthe, ce champignon qui sert de drogue. Sauf que, bien que très addictive, cette substance ne provoque pas, d’habitude, un tel effet. L’ancien champion devra donc plonger plus profondément dans le monde du crime organisé pour découvrir le fin mot de l’histoire, accompagné d’un Vorga sanguinaire…

protecteurs_paixDisons-le tout de suite, l’immersion dans le monde des espions, du crime organisé et l’aspect enquête policière dans un monde de Fantasy, est passionnante. Il y a vraiment des figures très marquantes, des « gueules » comme on dirait au cinéma, dans ce monde du Crime organisé. De plus, c’est très rythmé, il n’y a aucune scène inutile, c’est dense mais on ne s’y perd jamais, le style de l’auteur est toujours aussi fluide et efficace, bref ça reste, dans un genre très différent, aussi passionnant à lire que Mage de Guerre

Luttes de pouvoir dans le Crime organisé, ambiance italienne (Perizzi, Dons), mystérieux nouveau venu (Le Boucher), Mage surpuissant qui va bouleverser l’équilibre des pouvoirs, ça ne vous rappelle rien ? Bingo, cette fois, la source d’inspiration n’est pas tant David Gemmell que Scott Lynch et sa Camorr des Mensonges de Locke Lamora. J’avoue que je suis dans un trip « crime en fantasy » en ce moment (d’où pas mal d’achats dans ce style là), et que j’ai été ravi de retrouver cet aspect dans ce livre, surtout parce que je n’imaginais pas qu’il serait autant présent.

Car oui, voilà un point capital à signaler : si le tome 1 était une lutte, martiale et magique, flamboyante, ce tome 2 est au contraire une plongée dans le monde de l’ombre : espions, crime organisé, révolutionnaires, mages pratiquant des arts interdits et enseignés hors des circuits traditionnels, tavernes louches (et même… nightclubs, avec leur ecstasy !), trafic de drogue, l’ambiance est très différente de celle du roman précédent (à part, justement, les passages qui se passaient déjà en Yerskania). Même la magie et ceux qui la pratiquent le sont : alors que (à part Finn), on avait affaire essentiellement, dans Mage de Guerre, à des gens maîtrisant leur don et toutes ses facettes, ce n’est pas le cas dans ce tome 2, notamment pour Fray (mais pas seulement…). Toujours très inspirée par les comics consacrés aux différents Lantern Corps, cette magie se concentre, cette fois, moins sur l’aspect constructs propre à cette « mythologie » et plus sur l’aspect « ma magie est alimentée par les émotions générées chez les gens ». Au passage, les Mages de Chair ressemblent, je trouve, à un personnage Marvel cette fois, Proteus, le fils de Moira Mac Taggert.

Toujours au chapitre ressemblance / inspirations, je trouve qu’il y a un vague aspect rappelant la suite au Seigneur des anneaux planifiée par Tolkien : celui des sectes de nostalgiques infiltrant dans la clandestinité les royaumes civilisés après la mort du tyran.

Je me dois de signaler également deux points : premièrement, certains « incidents » du premier tome que je trouvais un peu inutiles et / ou racoleurs trouvent en fait une réelle utilité dans ce tome 2  : visiblement, Stephen Aryan introduit dans chaque tome de petits points en apparence insignifiants sur le moment, et qui se révéleront prendre tout leur sens plus tard ; malgré cela, et c’est mon deuxième point, ce tome 2 peut, tout comme le 1, être lu comme un One-shot : la lecture du tome 1 n’est, à mon avis, pas réellement indispensable pour la compréhension du 2 (sauf pour quelques points très spécifiques, comme les deux chapitres consacrés à Vargus), même si elle est, bien entendu, un gros plus. De plus, tout est réglé à la fin (comme dans le tome 1), il n’y a pas de cliffhanger qui vous forcerait à acheter le tome 3 pour avoir la fin de l’histoire.

Pour terminer, signalons que s’il y a moins de combats magiques (il y en a un seul, en gros), en revanche l’aspect martial est à la fête, dans le genre backstab et coup de couteau dans la glotte. Les combats sont toujours aussi bien décrits, ça reste un plaisir à lire.

Un dernier mot sur la traduction : je me suis énormément amusé de voir les efforts du traducteur, comme dans le tome 1 (non, encore plus à vrai dire), pour ne pas employer le mot qui fâche : le nombre de périphrases est absolument hallucinant. Allez, un petit florilège pour la route : par le phallus du Créateur, par les bourses du Créateur, par les gonades du Créateur, et j’en passe probablement, par les cojones du Créateur  😀

En conclusion

Dans un genre très différent (enquête policière, luttes entre espions et révolutionnaires, conflits entre Familles du Crime organisé), ce tome 2 est au moins aussi passionnant que Mage de Guerre. Si la magie ne passe pas tout à fait au second plan, elle est traitée très différemment de celle du tome 1, avec moins de combats (un seul, pour être précis) et une inspiration Green Lantern plus orientée vers l’utilisation des émotions pour accumuler du Pouvoir que vers la création de constructs. Moins orienté High Fantasy et Fantasy militaire, Mage de Sang se rapproche plus de la Fantasy politique et de la Dark Fantasy.

On retrouve quelques personnages du tome 1 (Vargus, plus un des Mages de guerre), mais Balfruss n’est qu’évoqué au passage, Vargus est en retrait quasi-total (deux courts chapitres) et seule Talandra est réellement présente. Ce sont les nouveaux personnages, complexes et marqués par la vie, qui sont les vraies vedettes de ce tome 2.

L’intrigue, passionnante, dense et très rythmée, nous offre une saisissante plongée dans le monde de l’ombre, celui des mages hors-la-loi, des espions, des révolutionnaires, des marginaux et des criminels. Tout comme Mage de Guerre, Mage de Sang peut être envisagé comme un one-shot : les références au tome 1, si elles apportent un plus à la compréhension, ne sont pas non plus incompréhensibles si on ne l’a pas lu, et la fin boucle tous les arcs narratifs, ne laissant pas de cliffhangers à régler dans le tome 3.

Bref, de mon point de vue et dans une ambiance assez différente (moins Gemmellienne, plus proche de Scott Lynch, moins martiale et orientée combats magiques à grand spectacle), ce tome 2 est une réussite encore plus franche que son prédécesseur, car d’un intérêt constant du début à la fin (ce qui n’était pas forcément le cas du tome 1, avec un début très stéréotypé). Stephen Aryan, même s’il est très marqué par certains auteurs de référence, s’impose donc de plus en  plus comme un auteur à suivre.

Pour aller plus loin

Vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce livre ? Je vous conseille la lecture des critiques de l’Ours inculte, de Xapur

Ce roman est le second d’une trilogie : retrouvez sur Le Culte d’Apophis les critiques du tome 1 et du tome 3.

21 réflexions sur “Mage de sang – Stephen Aryan

  1. S’il est encore mieux que le premier, ça promet !

    D’ailleurs je propose toujours un concours pour gagner le premier tome dédicacé sur mon blog, ça pourra peut-être intéresser tes visiteurs

    Aimé par 2 personnes

    • Tiens d’ailleurs, je vais partager l’annonce de ton concours sur la page Facebook du blog 😉

      Je le trouve meilleur dans le sens où il est plus constant, en terme d’intérêt, du début à la fin. Le premier ne devenait vraiment intéressant qu’à partir d’un certain point (la montée en puissance des Mages de Guerre, la révélation de la nature réelle de Vargus), je trouve. Avant ce point, il était sympa mais sans plus, mais après par contre… il changeait carrément de dimension. Là nous sommes moins dans le spectaculaire (encore que…), plus dans la guerre de gangs et le boulot de barbouzes anti-terroristes (enfin, barbouzes… avec des, hum, courbes généreuses, alors).

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  3. Tu as aimé!!! C’est une super critique que tu fais là et tu vas finir par me convaincre de lire le tome 2 avec un tel enthousiasme! C’est vrai que le tome un est trop « stéréotypé » et si ce n’est la magie et Vargus, je ne lui aurait trouvé que peu d’intérêt ( j’ai déjà trop lu des récits similaires – trop!). Alors si l’histoire décolle davantage et que les autres aspects sont convaincants pourquoi pas!

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  4. J’arrive longtemps après la bataille mais je dois dire que tu as su me motiver à mettre ce livre dans ma PAL, je n’avais pas spécialement aimé le premier (enfin j’avais réussi à le finir mais sans grande motivation) mais je pense que celui ci peut tout à fait bien mieux me plaire vu les sujets abordés !
    Super chronique =)

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  9. Ta critique me fait un peu penser à Low Town, un roman de Daniel Polansky que j’avais énormément aimé du fait de sa combinaison de (grim)dark fantasy avec le roman noir, ce que j’avais trouvé assez bluffant.
    Très bonne critique, comme d’habitude !

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  10. Ce livre est fabuleux! L’histoire captivante et le cadre est très réussie… d’ailleurs si qqun connait des romans de darkfantasy avec des assassinats, des trahisons et de beaux combats ressemblant fortement à ce bouquin je suis preneur d’informations merci

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  11. Bonjour Apophis,
    Je suis très rarement en désaccord avec tes critiques, nos goûts sont assez similaires ce qui me facilite certaines décisions d’achat. Mais là une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé ce livre moyen +. C’est loin d’être mauvais, mais je ne te suis pas sur le « une 2ème moitié prodigieuse ». On est à mille lieux d’Erikson (que j’adore sans être dans le culte non plus ;). Les combats entre mages sont sympas mais loin d’être inoubliables. Le gros twist de mi-parcours sur la nature de Varguss est piquant, mais finalement peu exploité.. peut-être dans les autres tomes (pas encore lus) ? Bref pas de polémique et tout est affaire de goût mais nos divergences d’opinions étant si rares je me suis fendu d’un petit billet 🙂 Bonne continuation (et toujours pas lu le R Scott BAKKER que je garde précieusement quand j’aurai lu tous mes en-cours. La hype est grande!)

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    • Bonjour Vorkosigan (sympa le pseudo !),

      je suis toujours heureux d’avoir l’avis des aponautes quand nous avons eu des lectures communes, c’est toujours enrichissant, même (et peut-être surtout) quand nous ne sommes pas forcément d’accord. Concernant le R. Scott Bakker, là par contre on a un vrai et pur chef-d’œuvre 😉 Bonne continuation également et surtout bonnes fêtes de fin d’année !

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